Le Monde prend sens à partir d’Autrui


Très Sage et Parfait Maître et Très Respectables et Parfaits Sœurs et Frères Cette phrase de notre rituel qui nous enjoint à voyager et à nous engager dans le monde avec responsabilité m’interpelle dans toute sa force. Qu’est-il ce monde ? les définitions en sont nombreuses : 

-Ensemble de tout ce qui existe sur terre, perçu par l'homme et le plus souvent en opposition avec lui, Ensemble constitué des êtres et des choses créés; pour certains cela peut-être l'univers, le cosmos, pour d’autres une autre définition nous rapprochera plus de notre ordre : « La communauté; la société des hommes vivant sur terre ». C’est l’Ensemble de tout ce qui existe, de façon réelle et concrète. 

Le monde impose sa réalité et l’actualité aujourd’hui ne fait que le confirmer. Nous savons que le monde précède toute construction humaine et existe avant tout langage. Il était là avant nous, il est là, et il sera toujours là. Ainsi

 Le Monde s’impose à nous alors que la réalité que nous en avions était de croire que le monde nous appartenait. Exister, c'est être au monde, La définition d’Autrui est encore plus complexe : c’est l’autre, le prochain ; c'est l'autre homme en tant que sujet moral conscient. Autrui désigne un individu, un autre humain, mais un individu indéterminé. La particularité d'autrui est qu'il désigne l'autre soi-même, l'alter ego : autrui, c'est un autre moi, qui est à la fois mon semblable, et pourtant différent de moi. Autrui est donc un autre, mais un autre n'est pas autrui. L'autre peut être un homme, un animal, Dieu, ou un objet matériel alors qu'autrui est toujours un être humain envisagé comme alter ego. 

La question qui se pose alors est: comment se peut-il qu’existe un autre que moi que je découvre parmi les choses et qui pourtant, comme moi, est un ego (un sujet) ? Comment peut-il y avoir un ego qui ne soit pas mon ego, qui ne me ressemble pas. Sartre dit qu'autrui c'est « ce moi qui n'est pas moi ». ... Autrui c'est à la fois le même, une conscience comme moi ; mais c'est aussi l'autre, dont la conscience et l’intériorité sont différentes. C'est la raison pour laquelle on dit qu'autrui est un alter ego (alter = autre, ego = moi, donc un autre moi. Martine ALLOTE 4ème Ordre Souverain Chapitre Provence Méditerranée « Le Voile d’Isis » 

 La question est celle de l'identité et de la différence. L'ego cogitant ou sujet pensant de Descartes implique que c'est moi qui pense. Ainsi considérer qu’autrui me ressemble me permet de tenter de me transposer en imagination dans les vécus d'autrui. Il s'agit d'une expérience immédiate d'appariement dépendant de la spatialisation de mon imagination par laquelle je peux faire "comme si j'étais là-bas". Il s'agit en réalité d'une intersubjectivité qui implique que je ne suis humain que dans la mesure où je veux m'imposer à l'autre, à me faire reconnaitre par lui. C'est dans cet autre que se condense le sens de ma vie. Le Dasein de Heidegger expose que cet être-avec est une disposition constitutive de l'existence humaine. 

L'homme est toujours hors de soi, la présence d'autrui précédant obligatoirement la solitude car je ne peux être seul que si autrui manque. Etre c'est donc tout d'abord écouter la voie de l'ami que chacun porte en soi L'autre est donc celui-là même qui me fonde en tant qu'être dans la mesure où l'affirmation de ma différence passe par la perception de la subjectivité de mon interprétation. L'autre n'est donc qu'une théorie dont la dimension morale est absente. Levinas précise ainsi que le visage de l'autre est l'ouverture sur l'infini qui seule peut m'ouvrir à la dimension de sujet. « Autrui en tant qu’autrui, n’est pas seulement mon alter-ego. Il est ce que je ne suis pas » dit Levinas Au même titre que moi, l’autre est une conscience qui pense le monde et qui s’interprète lui-même. Comment pourrais-je avoir accès à une intériorité, à l’intériorité d’une conscience qui n’est pas la mienne. En effet, autrui n’est pas un objet mais un sujet, une identité qui ne m’est pas donnée de manière définitive mais qui se construit, qui évolue, tout comme moi. Grace à autrui j’ouvre la perspective d’un monde à entrées multiples. En effet autrui m’offre une vision sur le monde qui n’est pas la mienne, qui est la richesse de la rencontre Autrui est insaisissable. Comment deux libertés (la sienne et la mienne) peuventelles s’entendre et ne pas se heurter l’une et l’autre dans un affrontement perpétuel ? 

Hobbes nous dit que « L’homme n’est pas naturellement sociable » il n’est devenu sociable que par accident. L’état de nature était défini par un état de guerre permanent de tous contre tous « l’homme est un loup pour l’homme » Kant parle de « l’insociable sociabilité de l’homme », l’homme est tiraillé par la nécessité de s’associer à d’autres hommes (donc de participer à une vie collective) et en même temps le désir de rechercher à satisfaire son intérêt personnel (donc vivre de façon individualiste) Martine ALLOTE 4ème Ordre Souverain Chapitre Provence Méditerranée « Le Voile d’Isis » 3 Autrui est donc une menace parce qu’un rival : il est insaisissable, il est une conscience dont l’accès m’est impossible. Mais si je ne peux connaitre autrui, je dois m’entendre avec lui par-delà cette inaccessibilité : si je ne peux connaitre autrui, je dois cependant le re-connaitre Claude Levi-Strauss nous explique 

- Les dispositions psychologiques naturelles font que l’on a toujours du mal à admettre ce qui est différent de nous, ce qui nous est culturellement étranger car face à l’inconnu on reste sans repère, sans point d’appui possible pour y répondre. Le premier mouvement est le rejet de ce qui ne nous est pas familier. x Cependant, il n’y a qu’une seule espèce humaine. Les civilisations ne sont que des expressions particulières d’une seule et même espèce, une seule et même humanité. x Ne pas reconnaitre l’humanité chez l’homme qui me fait face en le qualifiant de « barbare » signifie me conduire comme ce que je lui reproche d’être : ne pas reconnaitre l’humanité en l’autre : ne pas reconnaitre l’humanité en moi-même. En l’excluant de la nature humaine, je m’en exclue moi-même, c’est moi le sauvage : « en refusant l’humanité en apparaissant comme les plus sauvages ou barbares de ses représentants, on ne fait que leur emprunter une de leurs attitudes typiques. Le barbare, c’est d’abord celui qui croit en sa barbarie ». 

Ainsi, Autrui n’est pas seulement mon prochain, il est aussi mon lointain, il peut appartenir à une culture très différentes de la mienne avec différents codes sociaux. Autrui est celui qui incarne d’autres façons de penser dans le monde, de s’y rapporter avec des rites, des échanges… différents des miens. ; Autrui est ce qui m’est le plus proche et le plus lointain, il est celui qui m’humanise quand il est reconnu et qu’il me reconnait. Autrui est omniprésent dans notre vie, la coopération, l’entraide sont des éléments indispensables dans notre vie .Cela implique nécessairement l’autre auprès de nous, par ses avis, ses jugements, ses vécus et ses représentations sociales et ses valeurs, il donne une valeur aux nôtres, nous assurant d’exister en tant qu’être pensant L’expérience d’autrui prend principalement la forme d’une expérience éthique, autrement dit d’une expérience qui conduit à m’évader de moi-même et que je le veuille ou non à m’ouvrir à la différence de la personne d’autrui. Autrui est celui qui me met en question. Quel sens aurait le monde s’il n’était constitué que de moi identiques, aucun, nous serions dans un monde de robots Martine ALLOTE 4ème Ordre Souverain Chapitre Provence Méditerranée « Le Voile d’Isis » 4 Que nous dit le Rituel au 4ème Ordre ?? Le devoir à l’égard d’autrui est clairement défini. « Allez dans le monde responsable de votre conscience faite de connaissance et d’amour » Cela ne souffre ni exception ni à peu près. Le recours au pélican et à l’aigle en balise les contours. 

Le contenu se dévoile dès lors avec une netteté que l’acuité du regard de l’aigle permet seule. Tous nos rituels du 1er Grade au 4ème Ordre nous demandent de chercher la vérité avec les autres. Autrui est celui qui m’accompagne dans la vie d’où cette notion de voyage que nous retrouvons au 4ème Ordre et me permet de progresser de la caverne à l’anneau d’alliance en passant par le pont. La démarche est collective, point de salut sans l’Autre dans nos rituels de Sagesse. L’Arche du 4ème Ordre au sein de laquelle se trouve le Chevalier Rose-Croix nous enseigne symboliquement que les Hommes sont rassemblés sous une seule Parole dans la Foi, l’Espérance et la Charité., cette charité qui doit nous faire « découvrir avec bonheur l’Unité de l’Humanité » Et m’occuper d’autrui et donc de l’humanité revient aussi à m’occuper de moi car j’en suis membre. D’aucun pourrait penser que s’occuper de soi passe pour de l’égoïsme, il n’en est rien, car s’occuper de soi, c’est sortir de l’ombre, c’est « essayer de se rendre visible à soimême » c’est pour le Maçon partager avec autrui ce qu’il a reçu en partage. Autrui existe dans toute sa liberté et c’est cette liberté pure et totale qui en fait une existence irréductible à la mienne, cette existence qui m’échappe et me limite dans ma propre liberté si je ne fais rien pour lui. Le devoir à l’égard d’autrui ne limite pas ma liberté, mais il la fonde en ce que ma définition d’humain, et donc de maçon, exclue la solitude. « Êtes-vous Franc Maçon » interroge le rituel. Et la réponse « Mes Frères me reconnaissent pour tel » souligne l’obligation d’appartenir à la communauté des hommes pour exister moi-même. 


Je ne saurais exister seul, sans le témoignage de l’autre. Autrui me fait progresser lorsqu’il me pousse dans mes derniers retranchements. C’est en effet uniquement lorsqu’on se sent assez fort soi-même pour s’ouvrir sans réticence à autrui que peut vraiment avoir lieu la rencontre de l’autre, source d’enrichissement qui donne à la vie de l’individu une ampleur et une profondeur plus grandes. C’est pourquoi il est certes bon de multiplier dans la vie sociale les lieux et les occasions de rencontre ; mais il est plus important encore de savoir se préparer soi-même à la rencontre, à l’accueil de l’autre. Vivre avec les autres peut certes être parfois un enfer, comme le soulignait Sartre, si chacun se sent constamment épié et jugé par l’autre ; mais il n’est pas davantage de paradis pensable dans la solitude et l’enfermement en soi. Ni enfer ni paradis, la vie en commun n’est pas exempte de conflits, de crises Martine ALLOTE 4ème Ordre Souverain Chapitre Provence Méditerranée « Le Voile d’Isis » 5 et même de drames, et la rencontre de l’autre est toujours le commencement d’une aventure, qui, comme toutes les aventures, peut mal finir. Toute rencontre, sans qu’on puisse le savoir d’avance, peut-être un mal ou au contraire un bien. Mais c’est à travers l’échec, et non pas en le fuyant par avance, qu’on peut s’affermir et devenir vraiment soi-même. Tel le pélican se sacrifiant pour sauver ses petits je dois moi aussi m’extraire de moi-même, de la personnalité ancienne enfermée dans mon ignorance et mon égoïsme pour renaître à une vie meilleure. Je ne sais connaître ou plutôt reconnaître, que ce que j’ai appris et qui constitue le fondement même de ce que je suis et il me faut de la foi et de l’amour pour entendre qu’autrui en face de moi est aussi un autre moi-même qui a ses propres pensées, ses propres aspirations. Il est moi et il est Autre mais c’est un être humain en devenir comme moi-même. Le devoir à l’égard d’autrui fonde ma liberté, il en est le garant, il m’inscrit dans la communauté des humains dont notre fraternité est le prototype. Je dois distinguer sans séparer, différencier sans opposer. Grâce à autrui le Monde existe, nous sommes, moi et autrui, deux consciences qui se reconnaissent comme sujets. Mais cette reconnaissance ne signifie pas la connaissance d’autrui en son essence. Je le reconnais comme une conscience de soi au même titre que moi avec ses désirs, ses projets…et dans un rapport au monde différent du mien. C’est pourquoi autrui est l’incarnation d’une liberté dans le monde à laquelle je dois le respect. Je dois à autrui ce qu’il se doit à lui-même : respect, amour et compréhension sans jugement. N’oublions pas de nous en servir mes sœurs et mes frères au long de notre vie et de nous élever contre tout ce qui porte atteinte à autrui. C’est tout le travail du Parfait Chevalier, Chevalier Rose Croix : L’armure de la foi, la ceinture de l’espérance et l’épée de la charité sont des outils au service de l’humanité et du Monde. « Le monde prend sens à partir d’autrui. Si autrui existe pour vous, s’il est respecté dans la juste mesure, le monde s’ouvre pour vous. » 

J’ai dit TS & PM et vous tous Très Respectables et Parfaits Sœurs et Frère

Martine ALLOTE 4ème Ordre Souverain Chapitre Provence Méditerranée « Le Voile d’Isis »

Soberano Grande Capítulo de Cavaleiros Rosa-Cruz / Grande Capítulo Geral do Rito Moderno e Francês de Portugal

Del mismo modo que ya hiciera en el año 2009 y 2020, dedico esta entrada a una breve exposición histórica sobre una Potencia Masónica referencial en la práctica de los Órdenes de Sabiduría a nivel mundial, y de la que tengo el inmenso placer de ser Miembro Honorario: el Soberano Grande Capítulo de Cavaleiros Rosa-Cruz / Grande Capítulo Geral do Rito Moderno e Francês de Portugal.

La constitución de Logias Masónicas en Portugal parece ya remontarse a 1727, ya sea fruto de militares y comerciantes Ingleses y escoceses e incluso de franceses dedicados también al comercio en estos lares. La figura de Hipólito Costa en la estructuración y configuración de la masonería portuguesa a principios del XIX es fundamental tras, cómo no, una intensa persecución por la Inquisición tan bien conocida en toda la península. Las peripecias y viajes de este histórico personaje así como otros detalles de contexto histórico que no abordaremos en este artículo, llevan a presuponer que el Rito Francés, cuyos rituales fueron publicados e impresos en 1801, fuera el rito oficial del primer Gran Oriente Lusitano en su origen.
La fundación del Gran Oriente Lusitano data de 1802. Dos años más tarde, el 25 de abril de 1804, se firmó un Tratado de Amistad con el Gran Oriente de Francia (donde ya aparece el grado de Caballero Rosa-Cruz entre los masones portugueses firmantes, mostrando su preexistencia a dicha fecha, probablemente desde 1802).
A través de este Tratado entre el GOL y el GODF se ha acreditado la existencia y funcionamiento de los Órdenes de Sabiduría del Rito Francés en Portugal, al menos desde 1804, año en el que posiblemente se expidiera una patente de forma oficial. Por otra parte, la Constitución del Gran Oriente Lusitano de 1806, se refiere explícitamente a los diferentes órdenes y capítulos de Rito Francés, en su capítulo III y el artículo XIII, que presupone la existencia de un "Soberano Gran Capítulo de Caballeros Rosa Cruz", así como varios capítulos.
Mientras que en Francia por otras razones dignas de análisis a fondo, los Órdenes de sabiduría dejaron de ser practicados durante unos 170 años (aproximadamente desde 1830 hasta 1999) en Portugal, por su parte, la labor del Soberano Gran Capítulo de Caballeros Rosa-Cruz, prosiguió durante este largo período, a pesar de las numerosas persecuciones y prohibiciones de las que fue objetivo la masonería, trabajado de forma ininterrumpida desde 1804 hasta 1939, es decir, alrededor de 140 años. Después de que Salazar prohibiera la masonería en 1935, de manera totalmente subterránea, los últimos supervivientes del "Soberano Gran Capítulo de Caballeros Rosa-Cruz, se incorporaron al Supremo Consejo de Grandes Inspectores Generales del Grado 33 del Rito Escocés Antiguo y Aceptado para Portugal y su jurisdicción, a través del Acuerdo de 1939 y, a partir de esta fecha, el Rito Francés o Moderno dejó de ser practicado en Portugal.
Sólo en 1991, después de la Revolución de los Claveles de abril 25 de 1974, con la fundación de la Logia Simbólica "Delta", el Rito Francés fue reintroducido en el Grande Oriente Lusitano, que fue practicado durante 10 años exclusivamente por esta Logia. Desde 2001, un grupo importante de masones del Gran Oriente Lusitano, perteneciente a la Respetable Logia "Delta" y hermanos españoles del Grande Oriente Ibérico (G.O.I.) fueron elevados en Francia, bajo la auspicios del Gran Oriente Latino Americano (GOLA) de manera gradual y sucesivamente en los diferentes Órdenes de Sabiduría del Rito Francés, con el apoyo de los Hermanos del Gran Capítulo General del Gran Oriente de Francia.
Esta chispa inicial desembocó finalmente con la creación del "Gran Capítulo General del Rito Francés de Portugal” con patente concedida por el GOLA quien a su vez la había recibido del GODF el 20 de diciembre de 2000.
El Supremo Consejo del Rito Escocés Antiguo y Aceptado, depositario desde el Acuerdo de 1939, de la Patente y de todos los poderes de la jurisdicción y la administración del Rito Francés para Portugal, reactivó en 2003, el Soberano Gran Capítulo de Caballeros Rosa - Cruz, con masones elevados en Francia, así como con otros, especialmente los MM.·. II.·. HH.·. Fernando Valle y Emídio Guerreiro, iniciados en el Rito Francés hacía 80 años, últimos supervivientes desde 1939 a la edad de 103 y 104 años respectivamente en 2003, transfiriendo a este Soberano Gran Capítulo la Patente y todas sus prerrogativas, permitiendo así el restablecimiento de la Cadena de Unión del Rito Francés en Portugal, en toda su plenitud.
Es remarcable el hecho que el Soberano Gran Capítulo de Caballeros Rosa-Cruz trabajó desde 1804 hasta 1939 sin interrupción, y que su reactivación en 2003, con la presencia de los Venerables Hermanos Fernando Valle y Emídio Guerreiro, de 103 y 104 años de edad, implicó que nunca se rompiera la Cadena de Unión iniciática del Rito Francés y sus Órdenes de Sabiduría desde 1804 hasta 2003, por lo tanto durante cerca de dos siglos. Estos masones, convocados por el hermano Fernando Valle el 27 de agosto de 2003, decidió por unanimidad en la Asamblea del 5 de septiembre de 2003, en el Palacio Masónico de Lisboa, la integración de estos dos organismos en una única Potencia Masónica, Libre y Soberana, con el fin de preservar el legado histórico y la tradición del Rito Francés en Portugal, constituyendo así el Soberano Gran Capítulo de Caballeros Rosa-Cruz - Gran Capítulo General del Rito Francés de Portugal.

El Soberano Grande Capítulo de Cavaleiros Rosa-Cruz / Grande Capítulo Geral do Rito Moderno e Francês de Portugal es miembro de la Unión Masónica Universal del Rito Moderno.

Joaquim Villalta, Vª Orden, Gr.·. 9, 33º
Director de la Academia Internacional de la Vª Orden - UMURM
Gran Orador del Sublime Consejo del Rito Moderno para el Ecuador
Miembro Honorario del Soberano Grande Capítulo de Cavaleiros Rosa-Cruz de Portugal 
Miembro Honorario de la R.·. L.·. Estrela do Norte nº 553 del Grande Oriente Lusitano
Gran Canciller para Europa del Gran Oriente Nacional Colombiano
Miembro Honorario del Gran Oriente Tradicional de Bolivia
Miembro Honorario del Supremo Consiglio del 33º ed Ultimo Grado del R.S.A.A. per l’Italia e sue Dipendenze

Recordando al I.·. P.·. H.·. Óscar Sierra Sabalza



Hace poco más de tres años, concretamente el día 1 de febrero de 2019, que el Gran Oriente Nacional Colombiano sentía con profundo dolor el paso al Oriente eterno de nuestro I.·. P.·. H.·. Óscar Sierra Sabalza, referente de la masonería sudamericana y representante de la tradición iniciática que se remonta a los primordios de la implantación del Rito Escocés Antiguo y Aceptado en nuestro continente cuyas fechas claves son 1824 y 1833, desde el Supremo Consejo implementado por Joseph Cerneau en la Gran Colombia hasta la trasformación del mismo en 1833 en la naciente República de la Nueva Granada. 

Nacido el 28 de junio de 1925, ocupó la Dignidad de Soberano Gran Comendador del Supremo Consejo del Grado 33º para Colombia desde 1984 hasta el año 2000, Cuerpo Masónico que ostentaba la Patente física otorgada en 1851 por el Gran Oriente de Francia al Gran Oriente y Supremo Consejo Neogranadino fundado en 1833.

En el tiempo en que dirigió los destinos del Supremo Consejo del Grado 33ª para Colombia este Cuerpo Masónico expidió Cartas Patentes:

Gran Logia del Norte de Colombia con sede en la ciudad de Barranquilla
Gran Logia Central con sede en la ciudad de Bogotá
Gran Logia de Los Andes con sede en la ciudad de Bucaramanga
Gran Logia del Eje Cafetero con sede en la ciudad de Pereira
Gran Logia del Pacifico Colombiano con sede en Cali
 
El Querido Hermano Óscar Sierra, Médico Oftalmólogo en el campo profesional, ocupó además la Dignidad de Gran Maestro de la Serenísima Gran Logia Nacional de Colombia, con sede en el Oriente de Cartagena en cuatro periodos consecutivos desde 1974 hasta 1982.

En su última etapa masónica, además de ser un entrañable asesor de incalculable valor, fue Miembro Activo, Emérito y de Honor del Supremo Consejo del Grado 33º del Rito Escocés Antiguo y Aceptado del Gran Oriente Nacional Colombiano, reconstituyendo en su seno regularmente por filiación iniciática el Gran Oriente y Supremo Consejo Neogranadino atendiendo a sus principios históricos y auténticos valores originales, mediante una adecuación al Siglo XXI en su membresía, proyección y mixidad masónica, mostrando una grandeza incomparable, determinante y rotunda. Un Ilustre y Poderoso Hermano único e irrepetible cuyo ejemplo muestra el camino a seguir. 

También ostentaba el V Orden de Sabiduría del Sublime Consejo y Gran Capítulo General del Rito Francés del Gran Oriente Nacional Colombiano, aportando su sabiduría y calidad de incalculable valor.

Desde el Gran Oriente Nacional Colombiano recordamos con gratitud el legado del Muy Ilustre Hermano Óscar Sierra Sabalza 33º, Vª Orden, el cual permanecerá inmortal para la Orden Universal y nuestro Supremo Consejo en particular.

Cartagena de Indias a 27 de febrero de 2022 E.·. V.·.

Joaquim Villalta, Vª Orden, Gr.·. 9, 33º
M.·. I.·.
Director de la Academia Internacional de la Vª Orden - UMURM
Gran Orador del Sublime Consejo del Rito Moderno para el Ecuador
Miembro Honorario del Soberano Grande Capítulo de Cavaleiros Rosa-Cruz de Portugal - Gran Capítulo General del Rito Moderno y Francés de Portugal
Miembro Honorario de la R.·. L.·. Estrela do Norte nº 553 del Grande Oriente Lusitano
Gran Canciller para Europa del Gran Oriente Nacional Colombiano
Miembro Honorario del Gran Oriente Tradicional de Bolivia
Miembro Honorario del Soberano Supremo Consejo del Grado 33 para el Escocismo de la República del Ecuador
Miembro Honorario del Supremo Consiglio del 33º ed Ultimo Grado del R.S.A.A. per l’Italia e sue Dipendenze
Miembro del Suprême Conseil du 33e Degré pour la France du Rite Ancien et Accepté (Cerneau's Rite)
Presidente de la Confederación Internacional de Supremos Consejos del Grado 33º del R.·. E.·. A.·. A.·.
Muy Poderoso Soberano Gran Comendador del Supremo Consejo del Grado 33º para España del Rito Antiguo y Aceptado (Rite de Cerneau)


Algunas consideraciones rituales sobre la Plancha de Trazar


Si deseamos tener siempre una fuente de reflexión simbólica, y por tanto de conocimiento, basta que recurramos al siempre inagotable manantial de nuestros rituales ricos en mensajes capaces de mostrarse con intensos y múltiples matices. Bien es cierto, que dicha propuesta de estudio ritual personalmente la concibo en la línea de aquellos perennes vehículos de vivencia simbólica que nacieron con el génesis de nuestra francmasonería especulativa, y no por una razón de estancamiento de la tradición, lo que supondría una contradicción en sí mismo en el fenómeno de transmisión, dado que ésta es vida y evolución, aunque debe estar al abrigo de mutilaciones o injertos varios fruto en ocasiones de derivas conceptuales ajenas al origen de nuestra Institución, así como también a salvo de prejuicios a la moda de corrientes de pensamiento radicalizadas e incapaces de abstraerse para ver en el símbolo su acepción más amplia.

  Los arriba citados mensajes de cambio interno profundo, de elevación ética y moral, se mantienen expuestos de forma constante en todos los rituales de los Modernos, con independencia de la variopinta exteriorización formal propia de usos locales y de formas culturales al uso. Dicha grandeza referida a la atemporalidad de los rituales ha sido en ocasiones incomprendida por mentes pequeñas, confusas o manipuladas, calificando simpáticamente en ocasiones de “ritualócratas” a aquellos curadores, no de la forma, sino del fondo contenido ritual, aquel que hace posible que se abra la puerta de acceso que permite el tránsito de lo íntimo a lo grupal mediante el intercambio vivencial del conjunto de ideas simbólicas allí expuestas y contenidas. Así pues, cuando la mutación elimina el símbolo y el mensaje de origen, deja entonces de ser lo que fue, y deviene otra cosa, no sé si mejor o peor, pero distinta. Está en aquellos conocedores de dichas evoluciones y cambios, la responsabilidad de opinar y alertar si así se viere preciso, evitando que se dé gato por liebre y el pretender en contrapartida rescatar y recuperar los valores originales del Rito Moderno o Francés que lo fueron de la Orden cuando la Masonería carecía de adjetivos calificativos en sus prácticas rituales. Bien refiere sabiamente el Ritual Luquet de 1745 respecto al uso de la Razón que debemos reivindicar los Maestros, trazando y ejecutando nuestras acciones sin temor alguno a exteriorizarlas públicamente, cualidad extrapolable a la reivindicación que hacemos para el Rito Moderno y su buena práctica en cuanto a sus vehículos rituales.
  A propósito de la riqueza de su contenido, abundemos un poco en este elemento simbólico para hoy propuesto: la Plancha de Trazar.

  El Rito Moderno obvia y oportunamente vincula a la luz como símbolo del conocimiento, y concretamente a sus Tres Grandes Luces en sus distintas acepciones, directa, indirecta o articulada en Logia a través de la figura del Venerable. De modo también exquisito (magistral, diría yo) nos expone el símbolo/concepto de Joyas de la Logia que ya se nos muestra en una divulgación londinense de 1724[1] donde aparece el Diamante con toda su riqueza simbólica derivada que intentaremos analizar en otra ocasión.

  Respecto a las Joyas de la Logia, diríamos que son los emblemas preciosos de gran valor Moral y Ético, el cómo, porqué y para qué de nuestra pertenencia a la Orden y de su finalidad en definitiva. Es este Tesoro el que, por regla general, los catecismos dividen en dos partes denominadas Joyas Móviles y Joyas Inmóviles, las cuales a su vez se nos presentan con una descripción material y, otra, con un significado simbólico y moral que es, en definitiva, su asociado íntimo al abrigo del cual cada masón debe interiorizar sus reflexiones oportunas y propias.

  La descripción y desarrollo de la Joyas se nos aparece extensamente en los Rituales de Segundo Grado a lo largo del Siglo XVIII, un estadio que en sus orígenes fue terminal y culmen de la realización masónica que, posteriormente con la aparición del Grado de Maestro, cedió parte de su protagonismo originario al mismo, si bien mantuvo en los rituales posteriores a 1730[2] una riqueza amplia y un fuerte nivel de ejemplaridad en cuanto a la función misma de "enseñante" por parte del Compañero hacia los Aprendices, aspecto muy relegado en la actualidad y que ha hecho del Segundo Grado una etapa poco comprendida en toda su amplitud vivencial y responsabilidad inherente.

  Así pues, si nos proponemos adentrar en lo que es la Plancha de Trazar, ese instrumento Magisterial solo puede ser comprendido en el conjunto acompañado del resto de Joyas Inmóviles, siendo éstas representación del Estado Humano, desde lo más burdo y grosero, hasta su opuesto, es decir, desde la Piedra Bruta, pasando por la Piedra Cúbica en Punta, hasta la Plancha de Trazar. Las Joyas Móviles, escuadra, nivel y perpendicular, corresponderían a las características de nuestras acciones, interacción y actitud espiritual en aras de transitar por los estados anteriores. No es menester, por tanto, llevar a cabo un gran esfuerzo de comprensión para llegar a entender que el instrumento Magisterial por excelencia representa un Modelo Público ejemplar en cuanto a sus acciones y con un uso pleno de Razón, Sabiduría y Virtud. Pero ¿qué implicación directa supone la anterior afirmación? ¿Dónde radica la pericia que debe tener todo Maestro para el uso preciso de esta Herramienta propia y que le define?
En primer lugar basarse en la realidad vital de un permanente estado de latencia y transición entre el Aprendiz, Compañero y Maestro, contenido en su experiencia y naturaleza humana, cual humilde plano utópico que se construye y destruye permanentemente, sin cesar, como consecuencia de la dualidad inherente a su misma esencia humana, y por consiguiente animal, un ser que aspira cognitiva y espiritualmente a elevarse hasta un modelo perfecto, pero al que solamente se aproxima de manera perfectible, con perseverancia y haciendo uso de otra herramienta esencial de aplicación individual y colectiva: el Amor.
Así, y solamente así, el Maestro se da cuenta que la cumbre del progreso iniciático no es otra cosa que vivir la realidad, una realidad plena y armónica que existe y habita en nuestro propio interior, en lo más profundo de nuestra Piedra: nuestro Diamante por exteriorizar.

Joaquim Villalta, Vª Orden, Gr.·. 9, 33º
M.·. I.·.
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[1] “Le Grand Mystère des Franc-Maçons découvert” (Londres, 1724)
[2] “Masonry Dissected”, Samuel Prichard (Londres, 1730)

Sobre las tri-divisas y su propiedad

En estas últimas semanas, diversos compromisos tanto profesionales como masónicos nos tienen muy intensamente absorbidos, por lo que la dedicación reservada en exclusiva a contenidos para este espacio se ha visto algo mermada. Para el caso, esto es buena señal, ya que en el apartado masónico se ha estado trabajando en la puesta a punto final de diversos proyectos de investigación masonológica y en la traducción de obras referenciales de diversos autores, Hermanos y amigos.

Aprovechando esta coyuntura temporal, quiero a modo de reflexión exponer un breve análisis sobre la utilización de determinados tri-lemas dentro de nuestra Orden. Este tema vino recientemente debatido en uno de los más populares y brillantes espacios de discusión masónica en la red en lengua española, en el cual se mostraba sorpresa e incluso crítica, por la aparición del consabido SFU en algunos Grandes Sellos de ciertas obediencias, estructuras referentes en la práctica del Rito Francés.

En primer lugar como he comentado con anterioridad en otros artículos de distinta naturaleza, la posibilidad pluri-ritual existente en un Gran Oriente es inherente en su misma condición distintiva, hecho que se ha extendido ya hoy día a más de una Gran Logia y cuyas diferencias son más bien de matiz organizativo/estructural que no estrictamente ritualístico. ¿Será producto de la Globalización?

Me parece, sin embargo más importante aún, el siguiente argumento desconocido por una gran número de miembros de la Orden, que toman como “verdades” afirmaciones dadas para salir del paso y de los que conviene, aunque solo sea a nivel histórico, tener mínimo conocimiento para poseer una opinión mejor fundamentada:

El uso de determinados grupos de distintos lemas en las sociedades de pensamiento pre-revolucionarias del XVIII es muy frecuente, típico del Siglo de las Luces, tanto en agrupaciones variopintas como "Amistad, Caridad, Sinceridad, Unión", como así sucede en diferentes combinaciones, sobre todo de ternarios, entre los que aparece el Salud, Fuerza, Unión, y no siempre en el mismo orden.
La posterior incorporación de los Tri-lemas o Tri-divisas en elementos de uso ritual, y su asimilación de dichos conceptos en el corpus masónico (cosa que cae por su propio peso), son ajenos “ab initio” a los rituales en sí mismos de dicho periodo, y por descontado a los anteriores.

Así pues, carece de todo fundamento histórico y de génesis ritual, la apropiación exclusiva de los mismos a tal o cual Rito, aunque en unos u otros se hayan prodigado más (por costumbre), porque en el fondo, no dejan de ser aspectos injertados cuya práctica y aplicación, puede variar o mutar ya no solo en función del Régimen o Sistema de referencia utilizado, sino en la "presencia" del mismo en el vehículo ritual, e incluso en ocasiones, sometido a connotaciones de tipo obediencial.

A modo de pincelada ilustrativa sobre el Uso de este tri-lema Salud, Fuerza y Unión (que para nada es de propiedad exclusiva “escocista”) dentro de una práctica habitual en estructuras logiales o capitulares practicando el Rito Francés, aportamos un ejemplo documental (sito actualmente en la Biblioteca nacional de Francia), con una carta fechada el 24 de Julio de 1801 de la Respetable Logia de la "Parfaite Union" de Moissac donde se encabeza textualmente:

A todos los Queridos Hermanos que componen el Gran Oriente de Francia
Salud-Fuerza-Unión


En ella se demandan las cartas capitulares requeridas al Gran Capítulo General para la constitución de un Soberano Capítulo Rosa-Cruz vinculado a la misma.
Este Soberano Capítulo Rosa-Cruz de la "Parfaite Union" al Oriente de Moissac fue instalado el 17 de junio de 1802 "en un lugar muy fuerte, donde reinan el silencio, la paz y la equidad" y se mantuvo funcionando hasta 1851.

La R.•. L.•. La Parfaite Union fue creada en 1783 e instalada regularmente (tras vencer la reticencia de otra Logia del mismo Oriente) en 1786, contando entre sus integrantes con altos grados del Rito Moderno.

No es éste un caso excepcional, ni mucho menos. Es simplemente uno más de entre otros tantos ejemplos que nos invita a no tomar como ciertas determinadas afirmaciones. Un poco de búsqueda y espíritu abierto son suficientes para no sentar cátedra de manera equivocada.

Joaquim Villalta, Vª Orden, Gr.·. 9, 33º
M.·. I.·.
Director de la Academia Internacional de la Vª Orden - UMURM
Gran Orador del Sublime Consejo del Rito Moderno para el Ecuador
Miembro Honorario del Soberano Grande Capítulo de Cavaleiros Rosa-Cruz de Portugal - Gran Capítulo General del Rito Moderno y Francés de Portugal
Miembro Honorario de la R.·. L.·. Estrela do Norte nº 553 del Grande Oriente Lusitano
Gran Canciller para Europa del Gran Oriente Nacional Colombiano
Miembro Honorario del Gran Oriente Tradicional de Bolivia
Miembro Honorario del Soberano Supremo Consejo del Grado 33 para el Escocismo de la República del Ecuador
Miembro Honorario del Supremo Consiglio del 33º ed Ultimo Grado del R.S.A.A. per l’Italia e sue Dipendenze
Miembro del Suprême Conseil du 33e Degré pour la France du Rite Ancien et Accepté (Cerneau's Rite)
Presidente de la Confederación Internacional de Supremos Consejos del Grado 33º del R.·. E.·. A.·. A.·.
Muy Poderoso Soberano Gran Comendador del Supremo Consejo del Grado 33º para España del Rito Antiguo y Aceptado (Rite de Cerneau)

A vueltas con San Juan y otras interferencias (de mis conversaciones con Patrick Négrier)

 A días pasados ya del solsticio de verano en el hemisferio Norte, directamente vinculado a la columna J del Templo de Salomón como hemos desarrollado en otros artículos, se ha interferido sin ningún tipo de pudor siguiendo múltiples argumentos astronómicos, astrológicos e incluso importados de culturas diversas aduciendo a la Madre Naturaleza, ya no uno, sino dos San Juanes, como figuras imprescindibles dentro de la Orden, sin contar además el aditamento Ramsayano caballeresco, fruto de esa fantasiosa y humorística descendencia de determinada Orden de San Juan, caldo de cultivo para justificar el culto (casi adoración) con lo noble, esa falsa herencia de esos caballeros medievales, fruto de imaginaciones ávidas de nobleza, gallardía, valentía, algo así como receptores de un legado del que no tienen vinculación ninguna.

A esas transmisiones interesadas en acrecentar los egos, se han también adosado elementos exógenos donde la duplicidad de los Santos tampoco se ha librado de ello: dos solsticios, pues dos San Juanes. Así, con fundamentos variopintos y argumentos para todos los gustos, podríamos inserir (como de hecho se ha hecho) auténticas falsedades que incluso rozan lo necio.
Tras esta reflexión quiero centrarme en la belleza de lo real, o sea, de lo que simple mente es procurando argumentar la figura de San Juan dentro de la Masonería con algo tan apasionante como la razón de ser de este personaje dentro de la hirtoria de la Orden.
Así, volviendo a reflexionar sobre el asunto, Patrick Négrier me recordaba una vez más la elección de la fecha de San Juan de invierno (el Evangelista), y su presencia (y solamente la de un San Juan).

Joaquim Villalta, Vº Orden, Gr.·. 9, 33º
M.·. I.·.
Director de la Academia Internacional de la Vª Orden de la Unión Masónica Universal del Rito Moderno

A vueltas con San Juan y otras interferencias

En principio, al inicio del Siglo XVII, cuando los masones calvinistas presbiterianos se oponian ferozmente a todo alineamiento sobre el modelo anglicado de los Antiguos Deberes que recibían el día de San Juan de invierno (27 de diciembre), se desmarcaron y recibieron a sus propios aprendices en una fecha distinta (Négrier, "La Tulip", pág. 26, donde cito al Profesor David Stevenson, "Les premiers Francs-Maçons", 2000, pág. 93).

Pero con el paso del tiempo, los practicantes de la "Palabra de Masón" terminaron por volver al uso escocés de la recepción de los aprendices el día del San Juan del 27 de diciembre (ya que si bien el calendario de los santos fue rechazado por los calvinistas, el Aposto Juan no fue rechazado por estos puesto que sus escritos formaban parte de las escrituras), como así aparece textualmente en el Edimburgo de 1696 que menciona la noción de "Logia de San Juan" término mencionado en otra parte por James Anderson en sus "Constituciones" de 1738.

No obstante, este uso de recibir a los aprendices en Logia el 27 de diciembre, día de San Juan, no fue la regla general. Así, en 1723 el "Examen de un masón" menciona la "Logia de San Esteban" que se celebra el 26 de diciembre. Ahora sabemos que este catecismo, que era el de la Gran Logia de Londres, fue muy probablemente transmitido por el pastor escocés calvinista presbiteriano James Anderson, quien solamente podía haberlo obtenido de su padre que era miembro de la Logia de Aberdeen, la cual practicaba el Mason Word desde al menos 1699 y por lo tanto recibía aparentemente a los aprendices el día de San Esteban el 26 de diciembre, lo que confirma la declaración de David Stevenson mencionada anteriormente.

Patrick Négrier



Fracasos y Retos de la Masonería y los Masones ante la pandemia. ¿Están satisfechos los obreros…?


ACADEMIA V IMPÉRIO

9º Ciclo de Estudos do Rito Moderno ou Francês

Fracasos y Retos de la Masonería y los Masones ante la pandemia. ¿Están satisfechos los obreros…? Porto, 20 de noviembre de 2021

Estimados Hermanos y Hermanas, en vuestros grados y cualidades.

Agradecer una vez más a este conjunto de Hermanos que sustentan la Academia Vº Imperio por su resiliencia, y como no, al Muy Venerable Hermano Belmiro Sousa, por su perseverancia frente a dicho equipo, que año tras año, nos brinda poder participar en este fórum, y van nueve años.

Una vez más me alegra volver a estar de nuevo entre ustedes, queridos Hermanos y Hermanas, eso sí lamentando las pérdidas que hemos tenido durante toda esta pandemia COVID.19, la cual nos ha tenido confinados, a tantos y tantos seres humanos, la cual además se ha llevado millares de vidas por delante, por tanto, mi más sentido pésame a todos aquellos que han perdido a un ser querido, y en especial quiero presentar mis condolencias a la fraternidad masónica por todas sus pérdidas, y las situaciones tan graves por las que hemos pasado y estamos pasando.
Introducción

Situados en el tema propuesto, indicar que el pasado año por estas mismas épocas reflexionábamos sobre qué Tipo de Masonería debíamos perseguir para un tiempo de pandemia.

Para tal ocasión expuse una ponencia acerca de una posible praxis: la filosofía masónica a modo de combate para tiempos revueltos, con la cual pensaba que pudiéramos afrontar los retos que nos ha ido presentando dicha pandemia.

No sé si mí reflexión fue acertada en cuanto al análisis y las propuestas finales, yo creo que sí, pero han de ser ustedes queridos Hermanos y Hermanas los que tienen que juzgar la prospectiva que puse encima de la mesa en noviembre del 2020. Lo cierto es que nunca tendremos mejor ocasión para analizar objetivamente lo escrito y planteado en estos foros, como ha sido mi caso, por tanto, creo que es una buena instrucción masónica analizar tales exposiciones, para comprobar su funcionalidad si es que la tuvo, y poder analizar de paso si a estos trabajos les damos la importancia debida, más allá de ser leídos y escuchados.

Exposición

Ha pasado dos años desde que esta pandemia nos ha desnaturalizado como sociedad, con especial impacto sobre nuestra singular fraternidad masónica, en tanto que nos ha dejado varados en las salas de los pasos perdidos de nuestras logias, sin que hayamos recibido mucha socorro, más allá de las indicaciones obedienciales y logiales con respecto a las situaciones que se iban dando durante la pandemia y sus restricciones, aunque es verdad que frente a toda esta situación pandémica como miembros de esta fraternidad hemos desarrollado, cada uno en su cualidades y posibilidades un importante conjunto de actuaciones, amplias y diversas, y en ocasiones muy imaginativas, incluso en medio de un ambiente muy individualista y de desconfianza frente al otro, aun así como masones se actuó anteponiendo el acento en el bienestar común y empeñados en establecer las bases para el surgimiento de una ciudadanía resocializadora.

Como fraternidad hemos afrontado un terrible esfuerzo por salir airosos de esta situación sabiendo la angustia que produce la finitud de las cosas. Hemos estado en muchos frentes, tanto de tipo social como asistencial, nos hemos implicado incluso en el debate político sobre la merma y recorte de los derechos y libertades que como sociedad hemos conquistado, lo cual en ocasiones nos colocado en el filo de la navaja, y eso me trae al recuerdo los debates del Hermano Almeida dos Santos en las diferentes conexiones, entre otros, aunque es verdad y hay que decirlo alto y claro, no todas las estructuras masónicas lo han percibido, ni debatido y combatido e implicado de igual forma, ni han estado a la altura de las circunstancias. Ese será una reflexión que cada cual deberá afrontar.

Ha habido posiciones para todos los gustos, colores y orientaciones, lo cual ha dejado entrever las desigualdades, las convergencias y divergencias existentes lo que ha dejado de manifiesto que aún queda un largo camino que resta por recorrer para lograr la fraternidad universal de los hombres y mujeres que perseguimos como tales masones.

Análisis

Es posible afirmar a tenor de lo visto hasta ahora que «el discurso de las instituciones internacionales, gobierno y medios de comunicación, consistió en una alerta de pandemia que causó miedo, y cuya función fue generar una protección en lo biológico, y una sana respuesta respecto a las emociones. Lo que también parece claro es que, entre las medidas tomadas, como el confinamiento —con diferencias entre los distintos países— le ha seguido un discurso único, una directriz que, además de las razones sanitarias, ha implicado también razones políticas».”[1] Lo cual nos debiera invitar a todos, pero en especial a los masones, a la reflexión crítica sobre lo acontecido.

En ese sentido sabemos que el esfuerzo realizado fue intenso, aunque en clave masónica al menos tenemos la certeza de que la respuesta amplia e importante, aunque también puso de manifiesto la incapacidad de muchas organizaciones (sociales, políticas y masónicas) en dar respuesta y amparo a la amplia gama de necesidades de sus respectivos miembros, quedando demostrado lo endebles que podemos ser como sociedad.

Es más, se tendió pasados los primeros momentos a crear un marco socializante, lo que ha venido en llamar Vidas apantalladas, o sea el desarrollo de una profilaxis de la comunicación, «la realización del sueño de la conexión sin contagio, como la Gracia o la Caridad en la teología cristiana, lo digital corrió por nuestras venas de fibra de vidrio a través de la nueva vida apantallada sin aparente falta original. Sin embargo, detrás de la pantalla que nos salvó, se añora el paraíso perdido del cuerpo que, ante la nueva expresión sonora y visual lumínica, puede sufrir para adaptarse. Después del hechizo inicial por su expresión digital se va confrontando una especie de sustitución sensorial, la del estar conectados y sin contacto, juntos, pero sin los sudores, ni los olores, ni los roces, recordando la corporalidad de un paraíso perdido».[2]

Es cierto que hubo un primer gran impulso en clave virtual una vez nuestras logias fueron cerradas por los requerimientos sanitarios de la Covid-19, y por mor de estas circunstancias nos convertimos de la noche a la mañana en una fraternidad virtual gracias a las plataformas digitales, por lo cual nos terminaron denominando la fraternidad del zoom, como a otras tantas

Y por tanto, en un abrir y cerrar de ojos, nos convertimos en una apantallada fraternitas universal, en la cual podemos decir que nos faltó tiempo para acudir a todas las llamadas, a todas las invitaciones virtuales que nos fueron lloviendo de un lado y de otro, haciendo plausible, después de largo tiempo, el poder continuar en ese intercambio de ideas en pro de una perseguida y ansiada fraternidad universal, aun bajo ese modelo de comportamiento apantallado.

Pero llegó el momento en que, tras ese grandísimo esfuerzo nos hemos parado en seco, intuyo que hemos quedado exhaustos, sin fuerzas, sin ideas y sin apenas recursos, la persistencia de la crisis pese a nuestra resiliencia nos ha venido afectando de una forma inexorable, y cuando no hay un proyecto nacido de un análisis prospectivo los esfuerzos tienden con el tiempo a decaer, yo mismo lo he sufrido al igual que muchos de vosotros, y hemos pasado de no tener hueco en la agenda para acudir a más y más actos masónicos o paramasónicos, todos ellos de carácter virtual, a quedar varados a modo de náufragos solitarios .

Es más, tal y como siempre os propongo, podemos realizar la prueba del algodón realizando una búsqueda en el Google, colocando para ello los términos como: masonería y post pandemia, y veréis cual es el resultado. Mi hallazgo dado los algoritmos de mis búsquedas, es que parece que el mundo masónico se ha quedado varado en los comienzos del año 2020.

Es como si la masonería hubiera desaparecido con la eclosión del volcán pandémico del Covid-19, desde luego podemos analizar las consecuencias de todo este pandemónium, en lo cual en nada parecen habernos ayudados referentes intelectuales de la masonería al uso, digamos que los únicos textos que he leído sobre tal cuestión ha sido un libro de los Hermanos Alain Bauer y Roger Dachez que nos han entregado un relato pormenorizado sobre la Covid- 19 con apreciaciones muy tangenciales sobre la masonería, y el cual se publicó apenas comenzado el 2020, y titulado: Comment vivre au temps du coronavirus: Un manuel pour comprendre et résister.

También en clave francófona, otro Hermano ligado al Grand Oriente de France (GOdF) y al Rito Francés, como es Gerard Chomier, nos dejó otro pequeño texto, que podría ser interesante en estos momentos dado su título: Covid 19, ¿et après? Aunque creo que dicho autor se pierde en las divagaciones filosóficas que realiza, y su librito es más una aproximación que otra cosa.

Diagnostico

Para tener algo de perspectiva y prospectiva en la cuestión que nos concierne, cuya acción se echa de menos en el paralizado mundo europeo, hay que ir a los ámbitos iberoamericanos en los cuales se ha dado una intensa profundización sobre el Covid-19 y su impacto en cuanto a las situaciones y estadios creados, en especial una reflexión orientada sobre las repercusiones económicas, sociales, y en concreto y sobremanera sobre las percepciones y los imaginarios que se han dado y creado en el seno de nuestra sociedad pandémica y post pandemia.

De este modo contamos con un excelente trabajo monográfico publicado en la revista Imaginación o Barbarie,[3] titulado: Coronavirus y nuevos esquemas de Sentido. A este trabajo de reflexión hay que adjuntar otro texto proveniente del Centro de Investigaciones en Mediatizaciones de México: Conversaciones en Pandemia.[4]

Está claro que podemos hacer muchos análisis y que las conclusiones pueden ser varias y variadas, pues esta pandemia afectó a muchos sectores y a muchos niveles, y algunos de ellos nos han afectado de forma importante, como expone una tesis de investigación sobre La significación intelectual de la pandemia de Covid-19. Codificaciones sagradas y profanas, desarrollada por Nelson Arteaga Botello y Luz Angela Cardona Acuña.

Las conclusiones primarias ante dichos análisis sobre la Covid 19, al menos en clave política el imaginario es que los liberales trataron de adelgazar al Estado, por su parte la izquierda buscó sustituir el mercado por el Estado, mientras que los conservadores intentaron regularlo a través del Estado, o sea un desarrollo clásico y poco imaginativo., lo cual se vio en el tema del desarrollo e implantación de las vacunas.

«En dicho tiempo y de forma paralela se ha venido consolidando un posicionamiento cripto-normativo -donde las visiones distópicas del mundo han funcionado como marco normativo- sobre el Mercado y el Estado -particularmente de inspiración foucaultiana-[5] en tanto que se ha dado la privación de derechos y hasta un aniquilación de identidades, lo cual ha dejado expuesta una mercantilizan de la vida humana que sujeta a ésta a rutinas de vigilancia biopolítica y necro política, es decir, a la imposición de mecanismos estrictos de gestión de la vida y la muerte».[6]

Todos estos desarrollos vienen a indicarnos varias cuestiones acerca de lo sagrado y lo profano, que en esta pandemia no han sido otra cosa que el Mercado y el Estado, que algunos autores enmarcan «en un conjunto de teodiceas, religiosa y laicas, en torno a la pandemia del Covid-19. Proporcionando narrativas sobre el mal y el bien en la sociedad, así como su destino.[7]

Ante lo cual hemos de partir de una fuerte premisa existencial: hemos de vivir, pues esta crisis ha llegado para quedarse, pero con un axioma que la pandemia nos ha dejado muy nítida, que hemos de acepta la finitud de las cosas, digamos que la cuestión pandémica es el símbolo del fin del optimismo en el progresismo moderno, [8] por eso es importante recobrar la importancia de los límites, puesto que si reconocemos nuestra «reacción» estamos dejando ver la expresión más genuina de nuestra filosofía, la progresividad, de la que tanto nos servimos desde la tradición a modo de un enraizamiento dinámico de la fuerza comprendida como el vitriol alquímico utilizado a modo metáfora en el campo masónico, o sea Visita Interiora Terrae Rectificando Invenies Ocultum Lapidem (Visita el interior de la tierra, y rectificando encontrarás la piedra oculta que es la verdadera medicina) , aquí lo que nos interesa es ese rectificando, el cual nos ha de servir abandonar una solidaridad mecánica de las élites y los altos organismos, a la articulación de una fraternidad orgánica que proceda esa fuerza de la que hablado. O sea, de la rectificación de nuestras posturas, y preguntarse, tal y cómo lo hacemos en logia. ¿Están Contentos y satisfechos los obreros…?

Antes de contestar hemos de saber que la pandemia desató tres grandes narrativas en las cuales nos hemos ido implicando para encontrar sentido a esta situación. La primera de estas consideraciones es que se considera que el capitalismo neoliberal es su principal causante, al tiempo que esta última propicia el establecimiento de formas autoritarias de control político y protección del modelo neoliberal: el Estado biopolítico, necro político y los estados de excepción. [9]

La segunda narrativa coincide en la lectura de que el neoliberalismo está detrás de la pandemia, pero disiente sobre sus efectos; y por tanto abre la posibilidad para un cambio impulsado por la efervescencia de formas de organización y solidaridad colectivas diferentes a lo establecido.

La tercera narrativa viene a subrayar que la globalización neoliberal está detrás de la pandemia, pero que sólo el Estado es capaz de hacerle frente a dos grandes cuestiones: sobre el riesgo, la distopía, el pesimismo y el temor; el otro, relativo a la oportunidad, la utopía, el optimismo, la esperanza

La comprensión presente y los retos del futuro

Más allá de las perspectivas e interpretaciones y prospectivas varias, hemos de preguntarnos sobre sí estamos satisfechos como obreros de la fraternidad masónica con esta situación de crisis que se nos viene prefigurando desde hace tiempo, tanto en lo social como en lo masónico, y cuya respuesta nos ha de resultar complicada de obtener pues no dejamos de estar en un mundo en el cual, hoy por hoy, resulta difícil enfrentarse a cuestiones tan complejas y transversales como las que vivimos, y más cuando estamos sumidos en nuestras propias dudas y contradicciones y en medio de un complejo magma mediático que intenta imponernos unas plausibles respuestas.

Me pregunto ¿podemos estar satisfechos ante una nueva era donde no solo se estimulan y persuaden ciertas conductas, con la intención de conducirlas a resultados rentables dentro del sistema liberal en el que estamos imbuidos? Eso sí, con una salvedad, y es que ahora se moldean nuestros comportamientos y conductas sin que seamos conscientes de ello, y la pandemia en ese sentido hay quien la ha entendido como un experimento social a gran escala, el cual no se puede negar que en muchos casos se ha movido, sobre manera, mediante un complejo sistema cibernético.

Atrás empieza a quedar la automatización de la información para la gente, al estadio actual que es muy distinto, ya que trata de automatizar a la gente, digamos que hemos pasado a ser «los objetos de una operación tecnológicamente avanzada de extracción de materia prima a la que resulta cada vez más difícil escapar»[10], digamos que los clientes son las empresas que comercian con los comportamientos dentro de los mercados organizados. Así que querámoslo o no, estamos encadenados a ese estadio de situación que ha quedado patentizado tras la pandemia.

Ante lo cual queda por responder a la cuestión vital de sí como masones estamos satisfechos con este modelo en el cual nuestras propias organizaciones y nosotros mismos como miembros de ellas hemos colaborado activamente en implantar el llamado apantallamiento social, o sea en crear un status quo, donde todo sucede detrás de la pantalla: el móvil, la tablet, el ordenador, en suma, la virtualidad en estado puro.

La respuesta es que no podemos estar satisfechos, y por tanto, es necesario hacer un esfuerzo y reflexionar sobre dichos modelos y comportamientos y analizar qué papel hemos jugado hasta ahora, aunque entiendo la respuesta sea parcial, puesto que carecemos de referencias anteriores pues nuestras referencias hasta hace dos años eran otras, por tanto es lógico que aquello que no tiene precedentes nos resulte difícilmente identificable, por lo cual «necesitamos observar y analizar con nuevos ojos la profundidad de los fenómenos, y también hallar nuevos nombres con los que designarlos, si queremos llegar a captar y comprender lo que no tiene precedentes como preludio imprescindible de cualquier forma eficaz de rebatirlo».[11]

A la luz de estas reflexiones se podría pensar que lo que ocurrido durante toda esta pandemia del 2019 al 2021, no ha sido un problema tecnológico, que lo ha sido, y ha sido la pieza clave de muchos debates, así como la cuestión no solo de la intencionalidad sino también del empleo que ha producido en la gestión de la pandemia en pro de alcanzar la vieja utopía autoritaria de lograr un mayor control social y político de la sociedad.

Por cuya razón es importante como masones, que participemos en el aquelarre de pensar y repensar desde la duda con la debida tolerancia sobre todas estas cuestiones que nos han sobrevenido con la pandemia de Covid -19: el virus, el confinamiento, las medidas sanitarias, los recortes y limitación de derechos, la crisis económica, lo cual, ha puesto de manifiesto el autoritarismo político, lo que nos obliga a reflexionar aún más sobre cuestiones tan básicas como: ¿A quién ha beneficiado esta pandemia? Aunque ya hay indicadores que apuntan a que los ricos se han vuelto más ricos y las clases medias se han vuelto más pobres, y los pobres han pasado a ser directamente la gran tarta del lumpen proletario, y eso en las sociedades avanzadas, por lo que cabe preguntarse ¿Qué no estará sucediendo en otras latitudes?

Sobre todo debiéramos repensar ¿Para qué nos está sirviendo dicha pandemia?, en un mundo además como en el que vivimos que está estrujado por imperante « capitalismo del desastre, de cuanto peor mejor, más oportunidades, un sistema del caos donde la vigilancia y el control está siendo un factor estratégico, ante una supremacía financiera montada sobre el tecno-globalismo, con una superestructura tecno-digital y un big data que facilitan el anonimato y el manejo de conductas y comportamientos sociales mediante la inteligencia artificial y el transhumanismo».[12]

Ante dichas cuestiones debemos reflexionar muy profundamente como sociabilidad masónica, pero reaprendiendo y proyectando, a la vez remarcamos nuestro mensaje desde «una masonería del ser y estar y no desde las apariencias, y por supuesto más intelectual que formal».[13]

En ese mismo sentido Michel Maffesoli en su libro Le Trésor caché. Lettre ouverte aux franc-maçons… nos ha dejado algunas pautas, al igual que otros autores: «frente a las narrativas utópicas esperanzadoras, optimistas, que dibujan futuros más justos, cercanos, humanos, hay que pensar con calma y reprogramarse. Hay que pensar también si es posible unir proyectos, buscar equilibrios, encontrar el camino medio, anhelado y deseable. No creer que tenemos la razón. Escuchar a la vida y cómo ésta conspira para crear más vida. Estar pendiente del otro y de la otra, quienes no son enemigos por tener una opinión contraria a la nuestra o por ser fuentes de contagio viral; son seres humanos, como tú y como yo; confundidos, desolados, ilusionados, vivos».[14]

Lo que aquí nos interesa, al menos como francmasones tal y como nos indica Philippe Guglielmi,[15]es reencontrar la manera de «escucharnos para reflexionar internamente y proyectar un futuro para la humanidad haciendo del debate intenso un combate de las ideas, donde la tolerancia frente a las diferentes teorías, enfoques, opiniones, debe imponerse en un momento convulso y crítico de la historia de la humanidad como este», huyendo de los mimetismos sociales catastrofistas y las sociedades iluministas, debemos caminar hacia un cambio de sistema y de las formas de vida societales, al menos tal y como hasta hoy las hemos entendido; recuperando valores que se consideren coherentes y éticos, y sobre todo alejados del proteccionismo y control y el apantallamiento social por lo que debemos abrirnos nuestra fraternidad no puede estar sujeta a un metro y medio de distancia, en besar mascarillas o vivir tras una pantalla protectora de por vida.

Se dice que el cambio de paradigma pasa por escuchar todas las voces, atender a las distintas miradas y las diversas lecturas sobre la pandemia, analizando profundamente sobre la cuestión acerca de cómo estábamos viviendo. Lo que nos obliga al ejercicio de escucharnos y dialogar, evidentemente sin excluir otras perspectivas porque todo el mundo aporta algo en pos de un bienestar social, pero ha de ser necesariamente realizado con respeto y comprensión, partiendo de las diferencias y los distintos bagajes culturales, políticos y sociales

Quedan claros, entonces nuestros retos más apremiantes ante una fraternidad masónica convulsionada, perpleja y hasta cierto punto paralizada, esas asignaturas son tres: Recuperarnos, Reencontrarnos y Redefinirnos.

Debemos Recuperarnos. De los modos y las formas desencadenados por la pandemia, no podemos seguir escondidos tras el clásico apantallamiento virtual que ha cumplido su papel durante las prohibiciones de nuestros trabajos masónico por la cuestión pandémica, y por esa razón esto no puede pasar a formar parte de nuestra realidad ritual saliendo de la opacidad.

En la medida que se pueda se deberán buscar fórmulas de recuperación de todos aquellos Hermanos/as que por una razón u otra se han alejado de los trabajos logiales y obedienciales, de lo contrario terminaremos cerrando nuestros talleres por falta de obreros. Es una tarea imprescindible que se debe llevar a cabo dado el decaimiento en el número de miembros, y habrá que analizar los factores que ha provocado tal caída.

Es necesario recuperar el hueco que hemos dejado como tal sociabilidad reflexión y acción, no debemos dejar nuestro combate de lado , debemos seguir imponiendo de nuevo nuestro mejor hacer como garantes de la democracia, pues como anteriormente he comentado, nuestro papel en la sociedad ha dejado de tener presencia mediática sobre todo a partir del 2020, y ese reto es algo no debe quedar en el olvido, es preciso recuperar nuestro papel y rol social, y sobre todo en una sociedad tan mediatizada como esta.

Es necesario por tanto Reencontrarnos en el ser y estar masónico en los espacios que nos son conocidos y que nos ayudan a entendernos y comprender nuestro papel en la logia y en la sociedad, por tanto, es necesario más que nunca el reforzamiento del estudio y la reflexión, abriendo nuevos puentes para el debate, interno y externo, y debemos abordar ese esfuerzo sobre manera trabajando en la exteriorización, implicándonos en ella de forma activa.

Y por supuesto es importante Redefinirnos es la tarea que nos compete en este desdibujado espacio que nos ha dejado como extrañados en el seno de la sociedad actual, lo que nos exige que debemos tras este parón, redefinir nuestro papel de cara a poder ser útiles a la sociedad desde los valores que encarnamos de Libertad, Igualdad y Fraternidad.

Y aquí lo dejo, pues no se trata de exponer un amplio catálogo de iniciativas, sino que estas deben venir desde la profundización interna y como respuesta a nuestras inquietudes y necesidades, teniendo como marco la tolerancia y el consenso, como marco de respeto mutuo.

Víctor Guerra, Vª Orden, Gr.·. 9 
Miembro de la Academia Internacional de la Vª Orden - UMURM
Presidente del Círculo de Estudios del Rito Moderno y Francés “Roëttiers de Montaleau”
Miembro Honorario del Soberano Grande Capítulo de Cavaleiros Rosa-Cruz de Portugal - Gran Capítulo General del Rito Moderno y Francés de Portugal
Miembro Honorario de la R.·. L.·. Estrela do Norte nº 553 del Grande Oriente Lusitano

[1] Fernández Poncela, Anna María. Pensar juntos: intelectuales, perspectivas y prospectivas de la crisis del 2020 Universidad Autónoma de México. 2021.

[2] Cabrera, Daniel H; Martins Ricardo. Imaginario y estética ante la pandemia y la vida apantallada. Imaginación o Barbie nº21 julio 2021.

[3] Boletín de opinión de la red iberoamericana de investigación en Imaginarios y representación (RIIR) N1 21, julio 2020.

[4] UNR Editora. Universidad Nacional de Rosario (Argentina). 1. Comunicación. 2. Redes Sociales. I. Scolari, Carlos. II. Valdettaro, Sandra, comp. CDD 302.231. https://cim.unr.edu.ar/assets/archivos/pub_conversaciones-en-panmedia-del-cim_20207263.pdf

[5] Colima, Fernando. Foulcaultiana. Ed. La Revolución Delirante. 2019

[6] El Coronavirus y sus impactos en la sociedad actual y futura. Colegio de Sociólogos del Perú. https://colegiodesociologosperu.org.pe/wp-content/uploads/El-Coronavirus-y-su-impacto-en-la-sociedad-actual-y-futura-mayo-2020.pdf

[7] http://www.scielo.org.mx/scielo.php?script=sci_arttext&pid=S0187-01732020000200241

[8] Maffesoli, Michel. La crisis del Coronavirus o el gran retorno de lo trágico. Cimatierra.org 26 abril 2020.

[9] https://lavoragine.net/apocalipsis-biopolitica-y-estado-destituyente-la-precarizacion-en-tiempos-de-colera/

[10] Zuboff, Shoshana. La era del capitalismo de la vigilancia. Edito Paidós. Estado y Sociedad. 2020.https://www.marcialpons.es/media/pdf/44333_La_era_del_capitalismo_de_la_vigilancia.pdf

[11] Zuboff, Shoshana. La era del capitalismo de la vigilancia: La lucha por un futuro humano frente a las nuevas fronteras del poder (Estado y Sociedad). Ediciones Paidós.2020.

[12] VVAA. Sociedad digital y derecho.2018. https://www.ontsi.es/sites/ontsi/files/2019-06/SociedadDigitalyDerecho_0.pdf

[13] Chomier, Gérard. Covid 19, et après? Editions Conform.2020.

[14] Michel Maffesoli 2015, Viktor Frankl, 1983; Brigitte Champetier de Ribes, 2020.

[15] Muy Sabio y Perfecto Gran Venerable del Gran Capitulo General del Rito Francés del Gran Oriente de Francia.