Le Pont

«La vie est un pont, traverse le, mais n’y fixe pas ta demeure»
(Sainte Catherine de Sienne)

«Il y a des hommes n'ayant pour mission parmi les autres que de servir d'intermédiaires ; on les franchit comme des ponts, et l'on va plus loin» 
(Gustave Flaubert) 

«Le pont entre la matière et l'esprit : le Verbe»
(Gitta Mallaz)

«Mon Dieu, qu’il y en a des croix sur cette terre, croix de bois, croix de fer, humbles croix familières, de silencieuses croix qui veillent sur le monde …»*, mes SS.·. et mes FF.·. il en va de même des ponts. Certains réunissent, d’autres divisent, il en est des fragiles ou des triomphaux ; des improvisés et des ornementaux ; des archaïques, des pittoresques, des fous ou bien encore mêlant génie et dénuement… Mais pourquoi cette analogie entre le pont et la croix me direz- vous ? Tout simplement parce que dans la croix, se trouve le passage de la terre au ciel, de la même façon que nous le consent le pont entre deux berges.

Le pont est un poème épique, une œuvre individuelle, anonyme et collective, au service de tous et de soi. Le rituel du IIIème Ordre nous parle peu de ce pont. En le synthétisant, voilà ce qu’il nous raconte :

- 1) Nous assistons à la destruction du Temple.

- 2) La libération de Zorobabel intervient.

- 3) La construction, le passage et la bataille du pont.

- 4) Rassemblons ce qui est épars.

- 5) Enfin construisons le temple.

Si nous analysons cette progression, ce cheminement, que voyons nous. La mort, la liberté la renaissance, tout cela sur fond de « luttes intestines » … C’est en fait, ni plus ni moins que notre quête depuis le jour de notre initiation. Pour naître, il faut mourir et pour mourir, il faut d’abord s’éveiller. Cette maxime entêtante, peut paraître saugrenue, elle est pourtant le précis de notre quête.La vie est un perpétuel recommencement. Quand on pense la boucle bouclée, la chose jointée, le pont passé, il faut partir à nouveau, cheminer sans cesse car la spirale est sans fin, pareille à notre faim d’instruction et de transmission.

Le pont est ce lien entre matériel et spirituel. Nous sommes à l’image du Pontife, à la fois pont et constructeur de ce pont. Dans toutes les mythologies, il est présent et c’est certainement dans l’ancienne Iran que sont image était la plus belle. Après sa mort, le défunt devait emprunter un pont qui était d’autant plus large qu’il avait été vertueux… Celui-ci pouvait donc être réduit à un « fil de rasoir » ; Comment cheminer sur un tel pont ? Cette remarque me remémore un jeu, vieux comme le monde, auquel s’adonnaient les « Pharaons Noirs d’Egypte » et que nous connaissons tous : le jeu de l’oie. Il est en ce jeu, une case dite « le pont de l’épée » qui représente une gorge étroite, au fond de laquelle un torrent se fraye avec fureur, un passage entre les rochers et celui-ci est surplombé d’une épée. Un pont qui ne permet ni d’avancer, sans aucun garde-fou le vertige nous presse, la souffrance de la blessure et la mutilation sont évidentes ; ni de reculer, puisque les parois sont abruptes. Le joueur, ne joue plus. Il est là terrassé par le fil de l’épée, vaincu par le vide, battu par le torrent… Il ne peut plus rien faire si ce n’est s’abandonner à Dieu, taire ses passions, devenir humble, originel ; négliger ses envies, omettre ses défenses… Etre Lui et seulement Lui. Face à la dérision de sa propre mort, le seul choix est de l’accepter et c’est là, qu’apparemment vaincu, totalement abandonné à son sort, dépouillé de ses miasmes et de ses certitudes, en proie au doute, qu’il place inconsciemment son destin entre les mains du Maître de la Voie. C’est là son seul tribut, mais quel don de soi, quelle abnégation, quel symbole ? C’est à ce moment là et seulement à cet instant précis, que le jeu peu reprendre ; Regardez le mes SS.·. et mes FF.·., il passe le pont, sans souci du tranchant de la lame, sans attirance aucune pour le vide, sans peur du tumulte des flots ; le Nouvel Homme est déjà sur la rive opposée, il s’est débarrassé de ses breloques et voit celles-ci, sur l’autre rive, gisant aux pieds de sa « vieille dépouille ». C’est la quête de Lancelot du Lac, qui ne voit ses blessures, ne sent pas la douleur, n’entend le fracas de l’eau et ne regarde que la tour et la Reine en son sommet. Nous sommes tous ce joueur que le hasard a placé là, sur cette case du « pont de l’épée », le jour de notre initiation, avec pour seule mission de le passer, de savoir vaincre nos passions, soumettre nos volontés, redevenir pareil à l’origine, au moment du Souffle Divin, beaux et libres, enfants de la lumière, bâtisseurs de Temples en nos cœurs.

Ainsi chacun est Principe, celui là même dont il révèle la Gloire, il est le G.·.A.·.D.·.L'U.·.. C’est quand la lumière éclaire l’image, presque un mirage, à peine une ombre, qu’Il se dévoile, peu à peu à nous et en nous, que l’énigme se fait Verbe et Vérité, qu’éclate alors la transfiguration du Tout dans l’Unité.

* Edith Piaf.

Marc-Antoine Bonnet, Vème Ordre, Gr.·. 9
Suprême Commandeur du Grand Chapitre Général d'Andorre

Columnas de un Templo Masónico

La columna es el principio de sustentación de cualquier edificio o construcción, ya que sobre las columnas las grandes obras son construidas o sostenidas. Derivada del latín columen, que significa "sostén" o “soporte”, elemento arquitectónico vertical que posee principalmente funciones estructurales pero también decorativas. Su sección es circular, cuando es cuadrangular suele denominarse pilar, o pilastra si está adosada a un muro. Nos dice la Enciclopedia de la Francmasonería que una columna “es un pilar redondo que se usa para sostener así como para adornar un edificio, cuya construcción varía en las diferentes órdenes de arquitectura. En la Masonería las columnas tienen una significación simbólica de sostén de la Logia y se conocen como Columnas de la Sabiduría, la Fuerza y la Belleza. El entendimiento de columna, en su forma concreta, es el de una viga cilíndrica vertical hueca que sostiene simbólicamente el templo. Entre los hebreos las columnas, o pilares, se usaban metafóricamente para significar los príncipes o nobles, como si fuesen las columnas del estado. Los elementos que componen a una columna clásica son tres: basa, fuste y capitel. La "basa”, se asemeja a la cepa del árbol, el “fuste” al tronco o corteza y el “capitel” al nacimiento de sus ramas más gruesas. Sus formas y ornamentos varían según la órden arquitectónica: barroca, rococó y neoclásica.

HISTORIA 

En el año 2600 a. C., en la arquitectura del antiguo Egipto, el arquitecto Imhotep hizo uso de columnas de piedra. Desde entonces todas las grandes civilizaciones las incorporaron a sus construcciones. Inspirado en la naturaleza y sus formas, se basó en los haces de caña que se utilizaban para sostener las viviendas primitivas, propios de las arquitecturas de piedra. Con el tiempo variaron sus fustes y capiteles, dándoles diversas formas estilizadas de flores como lotiformes, palmiforme o campaniforme. Entre las más elaboradas están las de los persas, con sus enormes columnas construidas en Persépolis, cuyos capiteles estaban decorados con bustos de toros. Los egipcios, persas y otras civilizaciones antiguas utilizaron las columnas de forma práctica para sostener los tejados de sus edificios, decorados exteriormente con relieves o pinturas. Los griegos y romanos las usaron tanto en el interior como en el exterior de los edificios. La Revolución Industrial impulsó la construcción de edificaciones con pilares de acero y hormigón armado, posibilitando realizar cerramientos exteriores sin funciones estructurales. En la arquitectura moderna, el funcionalismo o la arquitectura sustentable son algunos modos de concebir el diseño arquitectónico de las columnas. En razón de su pertenencia a alguno de los órdenes arquitectónicos clásicos, la columnas pueden ser:

· Columna dórica

· Columna jónica

· Columna corintia

· Columna toscana

· Columna compuesta

· Columna salomónica, que agregamos para tratarla a continuación.

La columna salomónica, torsa o entorchada es una columna con fuste de forma helicoidal, que se utilizó fundamentalmente en Europa y en América en la arquitectura barroca. Recibe su nombre porque se creía que así eran las columnas del Templo de Salomón, destruido en el año 586 A.C., de acuerdo a la descripción que se hace en la Biblia de las sus dos columnas principales. Estas flanqueaban el vestíbulo y se llamaban Boaz y Jachin, simbolizando respectivamente la fuerza y la estabilidad. Poseían un fuste retorcido, comúnmente de seis vueltas produciendo un efecto de movimiento. Este tipo de fuste puede haber evolucionado del estilo de la Columna de Trajano de la Roma antigua, erigida como homenaje al Emperador del mismo nombre, la cual una decoración con una banda única continua, en forma de espiral. La introducción de la columna salomónica en el barroco, expresa la condición de arte en movimiento. En muchas ocasiones se encuentra el fuste cubierto con decoración vegetal a base de hojas de parra. Los capiteles pueden ser diversos y es muy habitual que aparezcan retablos u otros adornos.

La Biblia nos cuenta, en el Libro de Reyes, que cuando los hebreos volvieron a la tierra prometida, el rey David comenzó a construir el Templo de Jerusalén, el Templum Domini (Templo del Señor). Tras la muerte del rey David su hijo, el rey Salomón, prosiguió la construcción del Templo en el Monte Moriah. “ Salomón comenzó la construcción del templo del Señor en el cuarto año de su reinado en Israel, en el mes de Ziv, que es el segundo mes del año, cuando hacía ya cuatrocientos ochenta años que los israelitas habían salido de Egipto. Tenía veintisiete metros de largo, nueve de ancho y trece y medio de alto. 3 El vestíbulo que había en la parte delantera del templo medía nueve metros de largo, igual que la anchura del templo, y cuatro metros y medio de ancho en la parte frontal del edificio. 4 Salomón le hizo al templo ventanas con rejas. 5 También construyó un anexo junto a los muros que rodeaban el templo, tanto alrededor de la sala central como del cuarto posterior y construyó celdas a su alrededor. 6 La planta baja del anexo medía dos metros y veinticinco centímetros de ancho; la planta intermedia, dos metros con setenta centímetros; y la planta alta, tres metros con quince centímetros; pues por fuera había reducido las medidas para no empotrar las vigas en los muros del templo. 7 En la construcción de éste se emplearon piedras totalmente labradas, así que al edificarlo no se escucharon martillos ni piquetas ni ningún otro instrumento de hierro. 8 La puerta de la celda de la planta baja estaba al lado derecho del templo; y para subir a los pisos intermedio y tercero había una escalera de caracol.”

El rey Hiram I de Tiro, contrató a un experto, éste “4 era hijo de una viuda de la tribu de Neftalí y de un nativo de Tiro experto en trabajar el bronce llamado Hiram Habif. Éste era muy hábil e inteligente, y conocía la técnica para realizar cualquier trabajo en bronce, así que se presentó ante Salomón y realizó todos sus trabajos. 15 Fundió dos columnas de bronce, que medían ocho metros de alto y cinco metros y medio de circunferencia. 16 Hizo también dos capiteles de bronce para colocarlos en la parte superior de las columnas. La altura de cada capitel era de dos metros y veinticinco centímetros. 17 Además hizo dos rejillas, trenzadas en forma de cadenas, para los capiteles que había en la parte superior de las columnas: una rejilla para cada capitel. 18 Hizo también dos hileras de granadas alrededor de cada rejilla, para cubrir los capiteles de las columnas. Así hizo con ambos capiteles. No eran macizos sino huecos, el grueso de sus paredes era de cuatro dedos. 19 Los capiteles que había sobre las columnas del vestíbulo medían casi dos metros y tenían forma de lirio. 20 Alrededor y en lo alto de cada capitel, en su parte más ancha, en forma de globo y junto a la rejilla, había doscientas granadas en dos hileras. 21 Hiram puso estas columnas en el vestíbulo del templo. Erigió primero la columna de la derecha y le dio el nombre de Jaquín, y luego la columna de la izquierda y le dio el nombre Boaz. 22 La parte superior de las columnas tenía forma de lirio. Así quedó terminado el trabajo de las columnas.”

LAS COLUMNAS Y EL TEMPLO MASÓNICO

James Churchward en su obra “El Continente Perdido de Mu”, refiere que “desde los tiempos más antiguos, dos pilares o columnas eran colocados en los atrios o entradas de los templos”... Niven, en su libro “Ciudades Perdidas Mexicanas”, muestra la entrada a un templo que aparece con dos pilares, uno a cada lado, cada uno señalado con un signo numérico. También sobre el centro del arco que los une, en lo que podría ser la piedra clave, se encontraba la letra hierática “H” según el alfabeto de Mu. Alrededor de ésta, el símbolo alfabético de cada una de las cuatro fuerzas sagradas, las cuatro grandes fuerzas primarias elementales: Tierra, Agua, Aire y Fuego.

Las columnas de los templos masónicos evocan las construidas en el Templo de Salomón, su tamaño es proporcional al espacio, y en algunos existe un lugar hueco dentro de ellas, el cual en ciertas épocas fue usado como repositorio de rollos constitucionales y de diversos documentos. Con respecto a las granadas, “que también se pueden ver en algunos templos, simbolizan abundancia y fertilidad. Esta fruta tenía asociaciones místicas en la antigüedad. Para la masonería denota esa abundancia que es el fruto de una utilización sabia de los dones que recibimos y que deben contribuir al progreso de la humanidad. Para la época era costumbre determinar los puntos cardinales basándose en el punto del sol naciente y el sur estaba hacia la derecha y el norte hacia la izquierda. Por lo tanto sur y derecha eran sinónimos, al igual que norte e izquierda. Josefo dice que: “Una de las columnas la colocó a la entrada del pórtico a la izquierda y la llamó Boaz”.

En el templo están ubicadas las dos columnas a la entrada, en el occidente y a cada lado se ubican, junto a ellos los dos vigilantes. En "Edimburgo" las palabras “B” y “J” se empezaron a usar en el Grado de Aprendiz y Compañero, como nos dice el Querido Maestro Joaquim Villalta, apoyado en las luces dadas por el Q:.H:. Patrick Négrier. Estas se asocian a los dos primeros grados cuando se conocen ambos nombres, dejando para el grado de Maestro la letra G. Según los diferentes ritos estas columnas se colocan de manera distintas: en el rito francés y egipcio, Jakin está a la derecha, al noreste, mostrándonos la ubicación del horizonte donde el sol sale el día más largo del año, el solsticio de verano. Boaz está a la izquierda desde donde sale el sol en el solsticio de invierno, considerado el día más corto del año. Estas fechas se dieron en situaciones diferentes y no guardan relación entre sí. En el rito escocés es al contrario, pero para aclarar cualquier duda podemos volver al “texto fundador de Edinmburgo, de 1696”, el cual responde con claridad a la pregunta: ¿Existen algunas luces en tu Logia? R:. Sí, existen tres: la del noreste, la del sur y la del este. También pasajes al oeste, lugar del horizonte donde el sol se levanta en cada uno de los dos equinoccios. En Edimburgo de 1696 se refieren a la puerta y a las dos columnas a "Noreste, Sudoeste, y Pasaje del Este". Con relación a la polémica de los ritos Antiguos y Modernos, si nos remontamos a 1737, podemos ver en el ritual descrito en “La Recepción de un Franc Masón”, donde “B” y “J” se le comunicaban al Aprendiz. En “La Orden de Los Franc Masones Traicionados”, en 1745, Gabriel-Louis PERAU, afirma que esto continúa. Lo que es realmente relevante es que “J” debe estar en el noreste/ noroeste y “B” (ubicando aquí a los que reciben a Jakim) en el sureste/suroeste de “B”. Cada Logia es libre de decidir, según su rito, la ubicación de los que reciben a Boaz o a Jakim. La materia de ambas columnas fue el “bronce”, aleación de cobre y estaño, que en los tiempos antiguos se usaba para los instrumentos del culto. La importancia del bronce en la Prehistoria representaba algo potente e imperecedero, apropiado para lo divino.

DEL NOMBRE 

Estas columnas debieron usarse en sacramentos sagrados. Existen varias teorías en relación al nombre de ellas y sólo a modo de ilustración les presento algunas.

Para los hebreos parece ser que era costumbre del pueblo darle nombres a objetos sagrados. En el libro de Éxodo se relata: “Y Moisés edificó un altar y llamó su nombre Jehovanisi”, que en hebreo antiguo significa “las vestiduras sagradas de Dios“. En ese órden de ideas, el nombre Jaquín está formado por las sílaba “Jah” forma corta de decir Jehová o Yahvé y “aichin” que quiere decir “establece”, por lo que el significado de Jaquín sería “Establece” o “Será establecido”, dándonos la idea de firmeza. A su vez, Boaz está formado por la sílaba “Bo” que significa “en El” y “Az”, “fortaleza“, o sea “en Él está la fuerza“.

Hay otra teoría, que dice que cada una de estas palabras es la primera de una inscripción que entera decía: “Que el Señor establezca (Jaquín) el trono de David y su reino para siempre y entonces en la fortaleza (Boaz) del Señor se regocijará el rey”. Aunque lógica e interesante y que tal vez haya sido el espíritu de las palabras, no es la impresión que dan los textos bíblicos, que simplemente citan los nombres de las columnas como si hubieran sido nombres personales. Esto origina otra teoría que sugiere que realmente eran nombres de personas. Por una parte Jaquín era el nombre del asistente del Sumo Sacerdote que oficiaba en la dedicación del templo y se asocia con Salomón y por otra parte Boaz era el nombre del bisabuelo del rey David y obviamente se asocia con David. Desde el punto de vista esotérico, podríamos pensar que Hiram haya tenido motivos para elegir estas palabras, como para tratar de representar, desde la semiología, la fortaleza, la firmeza y protección.

Igualmente en algunos textos de Maestros masones norteamericanos, existe una alusión al hecho de la vinculación entre los últimos caballeros templarios refugiados en Escocia y la constitución de la primera logia masónica moderna de Londres en 1717. Contemplan la posibilidad de que, por ese motivo, los templos masónicos modernos sigan la tradición templaria de erigir las columnas en sus templos con las letras “J” y “B”, como es el caso -entre otros- de la famosa capilla de Rosslyn en Escocia. Se estaría honrando al último maestre templario y el más famoso, Jacques De Molay, considerado mártir y caballero sagrado (en hebreo Kadosch) por templarios y masones. Las iniciales del nombre en latín de Jacques de Molay: Jacobus Burgundius Molay son J, B y M.

Lo cierto es que las Columnas en el templo no tienen un valor estructural ya que no sostienen nada en la mayoría de los casos, entonces es enteramente simbólico, como portal bien delimitado que permiten la entrada a una cámara interior, donde realizamos trabajos ajenos a los profanos. Desde allí, como en las coronaciones de antaño, nos iniciamos, ingresamos a un crecimiento masónico que indica que estamos preparados para un renacimiento desde el espíritu y que pasaremos entre columnas a un nuevo nivel de conciencia apoyados en ellas; la de la fuerza y la del control, portales simbólicos, una conexión entre el cielo y la tierra. Podríamos decir que en ellas está la lección, en las columnas mismas, en lo que representan silenciosamente para cada iniciado. Nos recuerdan la necesidad de crecer desde un firme cimiento y a través de la fuerza para emerger victoriosamente en todas las luchas de la vida. Senda para que los hombres durante su existencia terrenal, viajen un poco más allá, un tanto más alto hacia la cámara secreta de su existencia, como voz del silencio, como la luz que ilumina el camino hacia la sabiduría. Reproducimos aquí lo escrito por Jules Boucher en “La Simbólica de los Números”: “Dos pilares colocados lado a lado forman una Puerta llamada `Puerta de la Vida', `Puerta de los Cielos' o `Portal de la Eternidad'. Los dos Pilares son dispuestos comúnmente en ambos lados de la puerta de entrada a los lugares sagrados. También el modelo binario formado por los `dos Pilares' es frecuentemente un símbolo correlativo de la `Puerta'. La imagen de los dos pilares se inserta en un ámbito de carácter general que comporta a los Gemelos, el Doble León, los dos Horizontes, las dos Montañas del Mundo, las palabras bisílabas, las letras dobles. Al respecto, C. G. Jung dice: <Toda imagen doble... refuerza al multiplicar el valor simbólico de la imagen, o desdoblándola muestra las divisiones internas que la debilitan>”.

DEL SIGNIFICADO

Haciendo un breve recorrido por lo que han representado en varias miradas y épocas podríamos decir que las columnas son los elementos más importantes del pensamiento masónico del hombre, desde la antigüedad y las mitologías primitivas. Para quien se inicia es un nacer a un tiempo y un espacio sagrado de donde se sale de las tinieblas para recibir la Luz. Se nos enseña a colocarnos entre las dos columnas de la entrada, en el lugar central o medio donde se produce el equilibrio o armonización de toda dualidad a través del eje vertical invisible. En ese punto, entre columnas, y estando al orden, todo masón se mantiene en una actitud receptiva y es así como recibe la instrucción del grado nos es comunicada, al igual que los signos, palabras y toques que la Masonería atesora para nosotros; pero también es ahí, entre columnas, donde tomamos las decisiones definitivas para nuestro proceso iniciático, cuyo compromiso ratificaremos en el Altar de los juramentos. El masón en su camino iniciático viaja por el filo o justo medio, armonizando y conciliando los contrarios en su recorrido desde las tinieblas hacia la luz, en un proceso de retorno al verdadero origen que es supra humano y supra cósmico.

También la columna es “soporte” que representa el eje de la construcción y liga entre sí a sus diferentes niveles. En el capítulo segundo de la obra Hermetismo y Masonería, del manuscrito masónico Cooke, 1400, que se encuentra en la Biblioteca Británica, se plantea que toda la sabiduría anterior al diluvio de Noé fue recogida en dos grandes columnas. Más tarde, una de ellas fue descubierta por Pitágoras y la otra por Hermes el Filósofo, los cuales transmitieron las enseñanzas que ellas contenían a los hombres. Se configuran en los dos grandes afluentes sapienciales que nutrirán la Orden: el hermetismo que asegurará la protección del Dios a través de la Filosofía, es decir del Conocimiento, y el pitagorismo que dará los elementos aritméticos y geométricos necesarios que reclama el simbolismo constructivo. En otro orden, estas dos columnas del Templo Masónico simbolizan también la dualidad presente en la creación, la multiplicidad en que se manifiesta la Unidad al reflejarse a sí misma. La misma dualidad que representan los principios activo y pasivo en el Azufre y el Mercurio; el yang y el yin, las fuerzas expansiva y contractiva que rigen todo movimiento binario. Al igual que lo hacen el día y la noche, el Sol y la Luna y también, la Luz y las Tinieblas. Lo masculino y lo femenino que diferencian todo lo creado y definen sus características y en definitiva todos y cada uno de los pares de opuestos que uno pudiera nombrar.

La Cábala nos muestra que en el Árbol de la Vida, imagen del orden permanente de la creación, la columna del Rigor y la columna de la Gracia se hallan equilibradas en el Pilar central. El árbol, posee una figura propia de la columna y ésta, a su vez, es como un árbol estilizado. El simbolismo las integra y, de este modo, la columna simboliza el “árbol de la vida”. En las tradiciones célticas, es el de “eje del mundo”. En el arte greco-romano, las columnas se ponen en relación con el poder y la victoria, toman sentido de un “arco de triunfo”. Ejemplo Romano son las columnas de Trajano las que triunfales representan una ascensión hacia lo celeste, y una obtención del poder divino de la victoria y de la inmortalidad. Otro sentido simbólico es el de “puerta limite”, que tuvieron en la Antigüedad las conocidas “columnas de Hércules” (que en un principio fueron columnas de Melkart) situadas a ambos lados del estrecho de Gibraltar, siendo dos “columnas” paralelas, representaban una “puerta”, pero no de paso a franquear, sino para cerrar el paso. En las tradiciones judías y cristianas la columna tiene un sentido cósmico y espiritual. La columna soporta lo sagrado, la vida, el mundo. En Job (9,6) se evoca la potencia de Yahvé, capaz de sacudir las columnas del mundo: “Él sacude la tierra de sus cimientos, y hace vacilar sus columnas”. En el Antiguo Testamento es la presencia activa de la Divinidad, un faro y guía en el camino. Así en el Éxodo (13,21) dice que: “Iba Yahvé delante de ellos, de día, en columna de nube, para guiarlos en su camino, y de noche, en columna de fuego, para alumbrarlos y que pudieran así marchar lo mismo de día que de noche”. En la psicología actual representa la “afirmación de uno mismo”. Por su verticalidad es un símbolo de ascensión. Cuando se quiere rendir homenaje a otro, uno se inclina hacia él pero si se desea mostrar fortaleza uno pone bien recta la espalda, nuestro eje principal, la columna humana. Cuando el hombre surgió de entre los primitivos antropoides, lo que lo caracterizó fue el ser erectus, un ser con vocación de ascender por encima de lo terreno.

Otras miradas nos muestran diversos significados o representaciones. En el Hinduismo se presentan tres columnas, que están dentro del cuerpo humano: la Columna Ida, la columna Pingala y la columna Sushumna. También dos corrientes nerviosas o conductos situados a los lados de la columna vertebral. Una a la izquierda que se llama Ida y otra a la derecha Pingala, conductoras sutiles del Prana. La luna se mueve en Ida y el sol en Pingala. Ida es fría y Pingala caliente. Ida fluye a través de la fosa izquierda y Pingala por la derecha. El aliento fluye alternativamente, una hora por cada fosa. Mientras el aliento fluye a través de Ida y Pingala, el hombre se ocupa en sus actividades mundanas. Cuando la Columna Sushumna se activa, el hombre muere para el mundo y entra en Samadhi o iluminación. Tanto el Masón como el Yogui Hindú tratan de alcanzar su mejor nivel tratando que su Prana o energía Kundalini, poder serpentino o adormecido, recorra la columna central o el Nadi Sushumna, a lo largo de las 33 vertebras, chacra por chacra, hasta colocarse en la coronilla de la cabeza del Nadi Sushumna y es entonces cuando el Yogui logra diferentes clases de experiencias. Es en este momento en que se equilibran las columnas en el que se entra en un estado de consciencia superior, la energía se eleva.

Por otra parte en su obra “La Vía Simbólica”, Raoul Berteaux, comenta los números que caracterizan la estructura del Templo de Salomón: “Las dos Columnas colocadas al exterior del Templo, a uno y otro lado de la Puerta de entrada, parecen tener, de origen, una connotación astronómica. Son dos Columnas Idénticas que forman un modelo binario de tipo gemelar”.

Bayard, en su obra “La Meta Secreta de los Rosacruces”, dice que la columna “B” puede ser considerada como una columna del Tiempo, y la columna “J” como una columna del Espacio. Clavel, en su obra “Las columnas del cielo”, argumenta que las dos columnas representan los dos principios de creación y destrucción, de vida y de muerte, de luz y de tinieblas, cuyo juego alternativo mantienen el equilibrio universal. Lo que le daría sentido a su ubicación en los límites de la logia, separando dos mundos opuestos. En Log:. se trata de caminar hacia el Centro Supremo, hacia la unidad esencial de todo lo existente, que se encuentra más allá de ambas determinaciones.

ALGUNOS TÉRMINOS USADOS EN MAS:. RELACIONADOS
CON COLUMNAS

Es frecuente leer sobre masonería Columnas, he aquí algunas de esas formas de uso:

1. COLUMNAS: Designa en primer lugar las dos columnas simbólicas “J” y “B” situadas a la entrada de la logia, a imitación de las que Hiram colocó ante el vestíbulo del templo de Jerusalén según consta en la Biblia (I Reyes, 7, 21-22). También significa el lugar que ocupan los masones en la logia, según que estén al lado de una u otra columna.

2. BATIR COLUMNAS: Suspender los trabajos activos, cerrar o disolver temporal o definitivamente una Logia. El abatimiento, suspensión o disolución de la Logia, nunca podrá llevarse a efecto, cuando siete Hermanos, de los cuales cinco por lo menos posean el grado de Maestro, se propongan continuar los trabajos, y constituir Logia Justa y Perfecta.

3. ABRAZO FRATERNAL: Es una muestra de buen acogimiento, de paz y afecto que recíprocamente se dan los Masones en los diferentes Grados. La última ceremonia de la Iniciación, y consiste en abrazar el Venerable tres veces al Recipiendario, dándole el título de Hermano. Ninguna mala pasión o resentimiento entre dos Hermanos resiste el abrazo fraternal que se dan entre Columnas y en presencia del Taller.

4. LEVANTAR COLUMNAS: Término con que en Masonería se designa la constitución formal de una Logia Justa y perfecta y el comienzo de sus Trabajos Masónicos.

5. LA COLUMNA ROTA: En la Francmasonería, la columna rota es, como lo saben bien los Maestros Masones, el emblema de la caída de uno de los principales sostenes del Gremio. El uso de la columna o pilar como un monumento erigido sobre una tumba era una costumbre muy antigua, y era un símbolo muy significativo del carácter y espíritu de la persona sepultada.

Si intentamos construir un Templo espiritual o existencial, al interior de los seres humanos, como miembros de una comunidad o sociedad a la que pertenecemos, entonces éstas son fronteras de protección y el eje de nuestro progreso. Todo ello debería hacernos reflexionar acerca del rico simbolismo que se esconde en este componente de la logia, que son sus dos columnas de entrada. 

Sofía Camacho Chaljub, M.·. M.·.
R.·. L.·. Las Tres Virtudes Teologales Nº 8 al Or.·. de Cartagena, Colombia
Gran Oriente Nacional Colombiano