La date 1783 dans le Rite Français des Modernes (D'après mes conversations avec Jean Pierre-Duhal)

La date 1783 dans le Rite Français des Modernes

Re-bonjour Joaquim

À propos de ta question, voici quelques éléments qui complètent la pseudo discussion si en vogue autour de la date 1783 dans la franc-maçonnerie française et la Régulation sous l’impulsion notamment de Roëttiers de Montaleau.

Les dates sont souvent la meilleure et la pire des choses, comme les statistiques d’ailleurs, au service de la faiblesse de nos connaissances historiques.

Alors 1781, 1783, 1785, 1801 de quoi parle-t-on ?

Au regard des lenteurs et des atermoiements des différentes commissions ou chambres, il semble bien que la rédaction des trois grades fût pratiquement en voie d’achèvement dès avril 1782 et on assiste alors à des transferts ou des relecture sans doute améliorées des rituels.

Mais 1783 semble bien une date charnière qui a connu pas moins de 9 réunions dans lesquelles les trois grades symboliques sont mis en forme :

- La réalisation d’une synthèse du grade d’apprenti entre celui rédigé par les 3 chambres et celui rédigé par le F. Million et Roëttiers de Montaleau est chargé du ce travail

- La présentation du grade de compagnon par Roëttiers de Montaleau

- Et la lecture du grade de Maître interrompue mais rédigée qui se poursuivra en janvier 1784.

Les trois grades seront présentés en février 1784 aux 3 chambres. Ont peut dire que ces 3 grades étaient rédigés dans l’année 1783. Ce qui permet d’écrire que cette rédaction était prête dès 1783. Nous assistons en 1784 à des relectures et des observations sur tous sujets qui avaient déjà été abordés dès 1781. Après amendements et relance les trois rituels sont adoptés par le GO entre juillet et août 1785. Il semble bien que les rituels adoptés le soient pratiquement dans la forme des manuscrits distribués dès 1781 par le GO.

Si on ajoute que la forme imprimée de ces rituels sous le nom de régulateur de 1801 n’a pas été publié à cette date mais probablement une dizaine d’année plus tard, il est difficile d’être péremptoire en matière de chronologie, et cette note comprise évidemment.

De plus on peut considérer qu'une écriture faite n'indique pas une publication réalisée.

Avec un TAF très forte

Jean-Pierre Duhal, 5ème Ordre, Chevalier de la Sagesse, Grade 9 et dernier du Rite Français des Modernes, Souverain Grand Inspecteur Général, 33º du Rite Écossais Ancien et Accepté. Fondateur du Sublime Conseil “Provence et Fidélité”, Membre Fondateur du Ve Ordre et, Passé Très Sage et Parfait Grand Vénérable de la Chambre d’Administration du Grand Chapitre Général du Grand Orient de France. Membre de l’Académie Internationale du Ve Ordre de l’Union Maçonnique Universelle du Rite Moderne.

Un rituel L’« Initié dans les profonds mystères » du 62ème de la nomenclature de l’Arche du Vè Ordre serait le« dernier grade du 5ème Ordre du Souverain Chapitre Métropolitain ? (D'après mes conversations avec Jean Pierre-Duhal)

Mon TIlF Jean-Pierre Duhal :

Selon les brillants travaux de Colette Légier, elle nous dit que  « la nomenclature de 81 grades du Chapitre Métropolitain est ainsi fixée : neuf séries de neuf grades classées par famille (voir dernier chapitre). Le V° ordre exerce enfin (mais un peu tard) le rôle qui lui avait été dévolu dès 1784. Cela est acté par ses propres statuts approuvés en décembre 1807, aux termes desquels il est structuré en deux classes. La première est composée d’un conseil de neuf membres, « gardien des cahiers maçonniques, des règlements et archives du Chapitre Métropolitain » et « possédant les plus hauts grades ». Il faut comprendre que ce conseil avait vocation à réunir les porteurs des grades sommitaux des divers systèmes maçonniques du Grand Orient, et à conférer lesdits grades. Les cahiers des 81 grades sont déposés dans une arche à deux clefs, établie au lieu des séances du Conseil des IX. On ne sait si le projet ultérieur du Frère Gastebois père de faire des IX une classe d’« Initiés dans les profonds mystères » aura pu être concrétisé. Un rituel de ce grade (62ème de la nomenclature) semble le confirmer, puisque l’un de ses exemplaires comporte la mention « dernier grade du 5ème ordre du Souverain Chapitre Métropolitain ». On notera avec intérêt que ce grade était le dernier du Rite en 33 degrés du Comte de Clermont daté de 1768.

Ça semble confirmer que, malgré la pratique initiatique d’un rituel initiatique pour accéder au Conseil des IX ne reste pas confirmé, au moins ils auront un rituel proposé pour qu’il soit possible y accéder à cet 9ème Grade. Je reste à l’attente tes lumières.

Joaquim Villalta


Mon Cher Joaquim :

Merci de m'accorder cette science qui n'est pas aussi étendue que ça.

Tout d'abord rien n'indique dans les textes, que ce grade ait historiquement pratiqué dans le cadre du 5ème Ordre.

Il annonce bien les grades possédés par le postulant mais ici, il ne s'agit pas d'une transmission ou initiation mais plutôt de la prise en considération d'un état. C'est de toute façon un "grade" terminal au regard des grades précédant.

Il est positionné avant l'élu de Londres et le Chevalier du soleil mais la classification ne peut être considérée de manière absolue. D'ailleurs il figure dans la 3ème série sans doute par erreur.

Le rapport effectué par le F.·. Gastebois est un acte tardif avec un 5 ordre moribond  et sans doute fut-il sans application de ses préconisations. En tout cas aucune trace d'usage n'est à ce jour publiée.

A mon sens rien n'indique une valeur symbolique supérieure qui puisse le positionner au-delà  du Chevalier du Soleil ou du Kadosch.

Avec une TAF très forte

Jean-Pierre Duhal, 5ème Ordre, Chevallier de la Sagesse, Grade 9 et dernier du Rite Français des Modernes, Souverain Grand Inspecteur Général, 33º du Rite Écossais Ancien et Accepté. Fondateur du Sublime Conseil “Provence et Fidélité”, Membre Fondateur du Ve Ordre et, Passé Très Sage et Parfait Grand Vénérable de la Chambre d’Administration du Grand Chapitre Général du Grand Orient de France. Membre de l’Académie Internationale du Ve Ordre de l’Union Maçonnique Universelle du Rite Moderne.


 

Les Pratiques Rituelles du 5ème Ordre


LES PRATIQUES RITUELLES DU 5ème ORDRE

Première partie

Quels que soient vos usages respectifs, nous espérons que vous partagez le sentiment que le 5ème Ordre peut être plus qu’une académie sympathique certes, étudiant des rituels, dont la grande majorité reflète un « exotisme » souvent burlesque, mis en exergue par de nombreux historiens de la Maçonnerie.

Doit-il être au diapason des Ordres précédents ? Le pari n’est pas évident au regard des multiples pratiques existantes. Elles illustrent la difficulté de cet Ordre à représenter une unité dogmatique, qu’historiquement, disons-le, il n’a jamais possédé.

La nature ayant une sainte horreur du vide, les maçons contemporains, de toutes origines, pratiquant le Rite Français ont fait le reste, sans aucun complexe, mais avec la volonté d’établir, ce que nos fondateurs n’ont pas pu ou peut-être même, souhaité réaliser.

Ainsi, depuis la fin du XXème siècle les rituels ont proliféré avec une fébrilité traditionnelle, susceptible de rendre jaloux les codificateurs des Ordres de Sagesse, qui pourtant ne se sont pas privés de puiser dans le vivier de l’Écossisme.

A ce jour, plus d’une douzaine de juridictions ou entités autonomes pratique en France et à ma connaissance un 5ème Ordre en une ou plusieurs classes différemment appelées et développées. Ce recensement ne tiens pas compte des 6 juridictions  étrangères qui ont une pratique de cet Ordre.  

Cependant, l’ensemble de ces pratiques rituelles, ne peut revendiquer une quelconque transmission historique.

Le travail effectué de toutes parts sur cet ordre démontre au moins une chose : la nécessité que tous ont éprouvé, de parachever le cheminement du maître maçon de Rite Français. Sinon quelle serait l’utilité de cet Ordre?

Ainsi, nous avons tous fait du 5ème Ordre, un ordre à part entière, ce qui n’était pas annoncé dans les règlements d’origines.

Historiquement, dans les règlements de 1784-86, il se présentait, d’une part, comme une académie de grades au contraire de la construction des autres ordres qui procèdent plus ou moins d’une synthèse et s’inscrivent dans un processus de transmission. D’autre part, il devait jouer le rôle de chambre d’administration du GCGDF ayant le titre de bureau de la correspondance : rôle éphémère qu’il joua, avant que cet acte ne se consacre aux décisions du comité des 9 réduites à l’organisation de cet Ordre.

Les usages contemporains recensés, ne semblent pas apporter dans l’ensemble une homogénéité et une « universalité » qui puissent, non seulement être en équivalence avec d’autres pratiques, mais aussi porter la couronne du Rite Français : ce qui nécessiterait, préalablement l’acceptation de ce rôle par tous les acteurs : c’est pas gagné !...

Cette pluralité et l’absence de fonction définie minorent, à notre avis, l’impact des hauts grades du «Français».  

Il n’est pas question d’avancer la formulation qui serait la meilleure : chacune a une histoire propre et possède légitimité et origine, respectables. Toutefois, en considérant les multiples réponses, il apparait, que le 5ème Ordre ne peut être une simple distinction honorifique.

Il doit permettre un regard sur l’ensemble des sept grades du Rite Français, en valoriser les valeurs essentielles et la cohérence de la pratique. Cet ordre doit être un ordre à part entière, ou ne pas être.

D’ailleurs, sur le tard et malheureusement et sans grande suite, la question de la transmission des grades au delà du Rose-Croix fut posée sans que cela réponde à une spécificité terminale, sinon à considérer le caractère « universel » de ces transmissions.

Ainsi, en 1806, dans un de ses derniers actes,  Roettier de Montaleau proposa « un projet tendant à organiser sur les bases invariables les cinq ordres des plus hautes connaissances maçonniques comprises dans le nombre de 81 grades distribuées par séries et à établir en conséquences des chapitres supérieurs et un directoire du Rit primitif (le rite primitif de France étant le RFM) »

Continuant dans la cinquantième assemblée du SCM : « Le chapitre (Grand) professait des connaissances maçonniques jusqu’à 81 degrés distribuées par séries et enfermées dans cinq ordres et l’invitait (le GO) à organiser des chapitres supérieurs qui ne conférassent les hauts grades au dessus de ceux sous le titre de RC ».

Cette ouverture suggère que cet Ordre peut être porteur d’un contenu initiatique et philosophique à travers une écriture symbolique homogène et là, une difficulté surgit : chacun pensera que son « produit » est porteur de ces atouts.

Il a paru utile et intéressant de tenter une mission impossible : trouver un fil conducteur à partager.

Au préalable, retournons aux sources des « grades à cotés » du Rite Français.

Qu’est-ce qui les a motivé, dans quel esprit ont-ils été construits ?

Dans ce XVIIIe siècle porteur de Lumières, la Maçonnerie Française a développé une multitude de pratiques à coté des trois degrés symboliques.

On peut aussi discerner l’inspiration Anglaise originelle avec les Maîtres Ecossais, très tôt confortée sur le continent par le discours du Chevalier Ramsay.

Ils étaient supposés intervenir après les grades symboliques, très souvent sans être une suite ordonnée et sans idée de perfectionnement au début, mais curieusement de régénération d’une maçonnerie supposée viciée, ou trop proche du bruit du chantier.

Certains pensent à une mode à leur sujet, en considérant leur développement et la surenchère, sans commune mesure avec l’exigence d’exprimer un contenu.

Sentiment entretenu par les multiples écritures souvent très proches, dont ils feront l’objet : distinguées, par un lieu géographique ou le choix d’une appellation différente. Ainsi pour l’exemple, L’Ecossais des 3 J est aussi, L’Ecossais de Paris ou l’Ecossais de Clermont.

Les hauts grades ont dans leur développement participé à la « Maçonnerie de société ». Elle a montré son aptitude à créer des espaces de sociabilité en captant l’héritage des ordres initiatiques chevaleresques, et en manifestant son adhésion au mouvement des Lumières.

Cette maçonnerie s’émancipera du cadre contraignant du temple pour s’épanouir dans les appartements et les hôtels particuliers: un tapis de loge portatif, un rideau tiré et des grades conférés par communication avec des mises en scène de plus en plus élaborées: avec orchestre, décors et reconstitution historique.

N’auront-ils pas eu la secrète ambition de supplanter les grades symboliques ? L’exemple caractéristique est celui du REAA qui a été construit d’abord avec les hauts grades puis en incorporant ultérieurement les 3 grades symboliques.

Nous sommes loin de la frugale mise en œuvre de nos pratiques actuelles et même des tous premiers usages.

Siècle de folie, siècle des Lumières, des illuminés aux allumés, nous sommes dans nos pratiques les descendants de toutes ces aventures dont le temps a fixé le degré de pertinence.

Pierre Chevalier évoque sur le sujet  « le désir de certains maçons de réformer l’ordre vicié par les abus de toutes sortes. Les tenues n’étaient-elles pas accompagnées de banquets où le champagne était de rigueur, de chansons et de musique?

Nous sommes devant l’expression d’une autre maçonnerie affranchie du métier et représentative d’une classe sociale.

Ainsi, vers les années 1750, les Loges dites Ecossaises fleurissent avec des titres éblouissants accompagnants les premiers système de grades : Ecossais Fidèles de la Vieille Bru de Toulouse, Mère Loge Ecossaise de Marseille, Sublime Mère Loge du Grand Globe Français, Cour des Souverains Grands Commandeurs du Temple de Carcassonne, Conseil des Empereurs d’Occident et d’Orient et j’en passe…

Daniel Ligou, annonçait « Il est malaisé de connaître les finalités de l'Ecossisme : désir de sélection sociale, intellectuelle, spirituelle ? Recherche du « secret » qui paraît sans cesse à portée de la main et qui est toujours inaccessible ? Interférence — à peu près certaine — de l'ésotérisme traditionnel ? Désir aussi de compléter le mythe d'Hiram qui n’apportait pas de ponctuation à la disparition violente de l’architecte ? »

Le Grand Orient et avant lui la première Grande Loge dont il est issu, bien que peu favorable aux grades de l’Écossisme ce sera engagé dans cette voie presque à reculons, poussé par son ambition de régir la maçonnerie Française et sans doute pour éviter que les nombreuses loges qui pratiquaient des ensembles de grades hétéroclites ne lui échappe.

Pour conforter son autorité, devant l’incroyable disparités des usages et pour clarifier cette prolifération il s’attachera à la rédaction d’un système ne portant pas encore le titre de Rite Français.

Dès 1783, les grades symboliques furent codifiés, suivit la construction des 4 Ordres de Sagesse achevée en 1786 dans le cadre de l’éphémère GCGDF crée à cet effet, peut-on penser.

Il est important d’appréhender la notion d’ordre utilisée pas les codificateurs des hauts grades du Rite. Elle est en partie la conséquence du grand nombre des grades écossais existants et à la volonté d’apporter une simplification dans les usages. Bien qu’on ne puisse écarter dans cette construction l’idée de suprématie du codificateur, déjà évoquée, sur le monde maçonnique d’alors.

A chaque ordre correspondra un ensemble de grades qui seront plus ou moins synthétisés ou représentatifs d’une classe. Un grade de réception et d’usage, pour chacun des ordres fera l’objet d’une rédaction.

Ainsi suivant la définition historique du GCGDF, que nous rappelons :

Le Premier Ordre comprendra tous les grades intermédiaires de la Maîtrise à l’Élu. L’Elu en sera le complément. Le grade de réception dans cet Ordre est celui d’Élu Secret.

Le Deuxième Ordre comprendra tous les grades d’Écossais, tous Ecossais possibles et ce qui y est relatif. Le grade de réception dans cet Ordre est celui de Grand Élu Ecossais.

Le Troisième Ordre comprendra tous les grades de Chevalerie et ce qui y a rapport. Le grade de réception dans cet Ordre est celui de Chevalier d’Orient.

Le Quatrième Ordre comprendra le Rose Croix et ce qui est relatif. Le grade de réception dans cet Ordre est celui de Souverain Prince Rose-Croix qui en est l’aboutissement.

Ce n’est pas tant un rite qui a été « inventé » mais un référentiel le plus unitaire possible pour les loges, reprenant les grades le plus souvent retrouvés. C’est celle du premier rite officialisé (pas encore sous son nom actuel) par le Grand Orient de France dans la période de 1783-1786, publié dans le régulateur de 1801. C’est dire que l’histoire de ce rite est intiment mêlée à celle de sa juridiction tutélaire.

Il faut dépasser la seule intention de bâtir un système de référence dans lequel on classera dans quatre tiroirs des grades éparpillés.

Cela permettait aux maçons porteurs de ces différents grades de se reconnaître dans une même classe et à travers eux, les loges ou chapitres auxquels ils appartenaient.

Ainsi, la volonté du GO de l’époque était avant tout, un projet fédérateur des Francs-Maçons allant au delà de leurs pratiques respectives et sous-jacente, une volonté de s’imposer dans le monde maçonnique.

Cette dernière considération n’est pas anodine car elle facilitera la compréhension de la désuétude des hauts grades du Rite Français, quelques années plus tard, au profit du Rite Ecossais Ancien et Accepté, porteur d’une « dynamique » correspondant mieux aux attentes des Maçons de l’Empire, que l’on ne pouvait laisser échapper et se poser en rival du GO.

Puis d’accord en désaccord, au fil des ans et des bouleversements politiques, dans le partage le GO se cantonnera, in fine aux grades symboliques, malgré l’intermède du Chevalier Rose Croix, vestige de son système Français.

Il laissera au Suprême Conseil l’administration des autres grades. Cette trace historique se retrouvera jusque dans la seconde moitié du XXe siècle où on accédait au Suprême Conseil en passant directement du 3ème au 18ème grade pour la juridiction mère.

On a le sentiment que cette création n’a jamais répondu a une nécessité de pratique bien qu’étant l’objectif annoncé, mais qu’elle répondait à la volonté de proposer sinon d’imposer, un outil universel pour toute la maçonnerie.

Il faut également relever que de nombreux Chapitres continuèrent à pratiquer certains grades qui n’étaient pas dans la récente nomenclature à coté de cette nouvelle formulation. Vous l’avez deviné, le monde maçonnique est tout de simplicité

Deuxième partie

Cette volonté fédératrice se retrouve dans la définition historique du 5ème Ordre : il comprendra tous les grades physiques et métaphysiques et tous les systèmes, particulièrement ceux adoptés par les associations maçonniques en vigueur.

Cette disposition se traduira dans 9 chemises regroupant 81 grades afférents non seulement aux grades correspondants aux 4 ordres, mais incluant des grades au-delà du Rose Croix.

Cette disposition n’est pas un simple fourretout mais un classement raisonné. D’ailleurs, une 10ème chemise regroupait un certain nombre de grades en attente de classement, outre les grades du REAA non inclus dans l’Arche du Rite.

En effet, l’interrogation subsistera sur les intentions réelles des codificateurs. Pourquoi qualifier cette arche de 5ème Ordre, si son unique fonction devait être réduite à une bibliothèque ? Un élément de réponse se trouve dans sa seconde fonction comme bureau de la correspondance, souvent occulté, car d’existence éphémère et qui disparaitra lors de la fusion du GCGDF avec le GO avec l’apparition du Grand Chapitre Métropolitain.

Cet embryon de Chambre d’Administration a été reconduit par le GCG du GO en 1998 sans toutefois qu’il soit dévolu au 5ème Ordre.

Les aléas de l’histoire et le « tumulte » de la vie maçonnique ont-ils empêché que le 5ème Ordre – annoncé et ébauché dans les premiers règlements de 1784-86, puis balbutiant au temps de l’Empire – n’atteigne sa maturité et trouve une place et une fonction pérenne dans la suite des quatre Ordres de Sagesse ?

Il est également possible que la vocation du 4ème ordre à couronner la démarche « initiatique » des Ordres de Sagesse en qualité de « nec plus ultra », a participé à cet inachèvement et son volet administratif est exercé aujourd’hui par la 4ème Ordre dans plusieurs juridictions.

Le Grand Chapitre Métropolitain successeur de l’éphémère GCG de France, n’aura pas eu le temps d’éprouver son administration du fait de son intégration au sein du Grand Orient, puis de la césure révolutionnaire et enfin de l’arrivée, au 19ème siècle d’un autre rite de hauts grades issus des mêmes sources Écossaises. Cela faisait beaucoup.

Le 5ème Ordre n’a pas été envisagé, à l’origine comme portant un contenu initiatique. Bureau de la correspondance et conservatoire des grades Ecossais, tel il était défini.

Cette absence laisse le Rite Français sans un chapeau historiquement codifié et reconnu comme tel par chacune des structures qui le mettent en œuvre.

Il est établi qu’aucune codification historique d’un usage spécifique, n’a vraiment existé au regard des documents publiés et n’a pu de ce fait, être transmise à contrario des 4 Ordres jusqu’à la disparition du Grand Chapitre Métropolitain.

Il est avéré que les Ordres de Sagesse ont bien été communiqués historiquement à une juridiction Portugaise qui pratique depuis 1804 les 4 Ordres dans une forme équivalente aux textes historiques hexagonaux. Il s’agit du Grand Chapitre Lusitanien.

Cependant, pour ce qui concerne le 5ème ordre, la problématique reste, semble-t-il, entière puisque cet ordre ne pouvait à cette époque être transmis car ne possédant pas, alors, une quelconque codification rituelle.

Le seul rituel historiquement annoncé fut adopté en 1808 précisément – c’est celui du Chevalier du Soleil, 72ème et dernier grade de la 8ème série et 28ème degré du REAA. Sans autre précision sur sa mise en œuvre, sinon qu’il servit à la réception des prosélytes.

Il ne présente pas la synthèse d’un grade de la 8ème série, en cohérence, avec les quatre premiers ordres. Mais serait plutôt en cohérence avec ceux de la 9ème série.

Adopté dans la précipitation plus que par réflexion, devant la pression écossaise, son contenu est certes intéressant, mais il ne règle pas la problématique du chapeau du rite et du positionnement par rapport aux autres pratiques. Un seul des usages actuels recensés y fait référence.

Par la suite et peu de temps avant que le 5ème ordre ne rendît l’âme, le choix s’était-il porté sur celui de Chevalier Kadosch, 30ème du REAA ? Aucune trace de cet usage cependant n’apparaît à ce jour dans les archives publiées.

JM Ragon, de son coté, a publié dans un livret, (et semble-t-il rédigé) une version dite philosophique assez différente et bien tardive (1861).

Notons que ce rituel, fut mal évalué par Ragon, au point qu’il en écarta l’échelle, jugée par lui, comme donnant un spectacle dégradant.

Ce rituel porte le titre audacieux de « nouveau rituel de Kadosch grade philosophique 5ème et dernier degré du Rite Français avec en sous-titre : remplaçant le 30ème degré templier du Rite Ecossais. On connaît la suite quant au remplacement. On notera qu’il ne s’agit plus de 5ème ordre mais de 5èmedegré.

Ce sera le dernier acte de l’histoire en 1821 quand le Grand Chapitre Métropolitain demanda… la patente pour l’exercice du 30ème grade au REAA !!…

Que de mémoire perdue alors que le 5ème Ordre contenait au sein de ses 81 grades une formulation primitive du Kadosch avec le Grand Elu de Londres qui aurait pu servir d’assise à une synthèse avec d’autres écritures du grade. Mais en matière d’écriture, Roettiers de Montaleau père n’était plus là…

En 1823 le Grand Chapitre Métropolitain disparaissait en devenant de façon incompréhensible le Chapitre des Gaulles sous la forme d’un aéropage de Chevaliers Kadosch, sans grande trace de son activité et de son lustre d’origine.

Ainsi, l’histoire se termina et à l’heure actuelle aucun document n’a été exhumé des archives Russes démontrant l’usage du Kadosch et surtout l’inscription de cette pratique dans la continuité des 4 Ordres.

La question de la réactivation du 5ème Ordre s’est posé, dans les années 90. Il convient de souligner que dès 1995 une assemblée indépendante qui ne s’appelait pas encore Provence Fidélité s’appuyant sur la logique des 5 Ordres et sur les règlements de l’époque, s’était penchée sur la nécessité de cette reconstruction et sur le besoin d’une pratique rituelle.

Respecter la Tradition, c'est inventer la nôtre! C'est exactement ce qu'ont fait nos Anciens, je dois compléter que nous avons osé pour ce qui concerne le 5èmeOrdre. Mais il n’y a pas d’inquiétude à avoir : qui peut revendiquer sérieusement une transmission historique de l’une des différentes pratiques de cet Ordre?

Toutes les écritures déambulant dans les allées de la Sagesse sont de facture contemporaine. Elles s’inspirent plus ou moins de grades préexistants : que ce soit la fugace pratique du Chevalier du Soleil, seule désignée dans les minutes du 5ème Ordre.

Ou alors, l’inspiration des Sublimes Philosophes Inconnus - grade de la 9ème série - sans aucune preuve d’usage historique, pour habiller un Chevalier de la Sagesse fraîchement apparu.

Le 5ème Ordre traduit les aléas de son histoire, ainsi on le retrouve aujourd’hui segmenté en une, deux ou trois classes.

Ses rituels sont différents selon les juridictions et d’inspirations variées : ils vont du Chevalier du Soleil, en passant par le Chevalier de l’Aigle blanc et noir suivi du Chevalier de la Sagesse, ou le Chevalier de l’Etoile d’Orient, ou enfin la réception se pratique avec un rituel d'écriture contemporaine - il en existe plusieurs - tel celui employé lors de la réactivation du 5ème Ordre au Grand Orient. (Provenant du Sublime Conseil Provence Fidélité).

Les décors varient également : ils vont du signe distinctif sur le sautoir du 4ème Ordre au seul sautoir blanc en passant par le tenue complète: sautoir tablier et gants. Il en va de même des titres.

Il nous a paru intéressant et sans doute est-ce téméraire, de tenter une synthèse sur laquelle nous pourrions nous arrêter. Mais cela sans aucune illusion de faire changer les « majors » et même tous les autres.

Pour aller modestement dans ce sens, partons de ce que nous connaissons historiquement de cet Ordre.

-La couleur blanche décorant la salle de réunion.

-Rien n’indique que nous soyons dans un temple.

-Le terme d’Arche apparait désignant un coffre contenant les 9 chemises des 81 grades.

-Ce Coffre est disposé au centre du lieu de réunion.

- Etant dans une salle indifférenciée on peut supposer qu’une table est à son centre.

-La marche pour arriver à la salle est circulaire sans que pour autant on décrive une quelconque table ronde, mais rien ne s’y oppose.

-Quant à l’appellation du 5ème Ordre apparaît en 1811 le titre de Suprême Conseil. Le titre de Sublime Conseil n’apparaît pas.

-Le 5ème Ordre est subdivisé en deux classes : le conseil des 9 et la classe des prosélytes.

-Seule distinction, le bijou qui est aujourd’hui décrit sur un ruban blanc moiré simple pour la 1ère classe des prosélytes, on ajoute un liseré d’or pour les membres du conseil des 9. Les décors seront ceux de RC .

-Un « travail» est demandé, appelé proponenda, aux futurs prosélytes. Il se fera sous forme de questions et de réponses écrites du candidat.

-La première annonce tardive d’un rituel de réception et sans doute de tenue sans autre précision sur la pratique lors des réunions de travail. Il s’agit du Chevalier du soleil 28ème degré du REAA alors constitué. Ce grade qui existait depuis plus d’un demi siècle et se trouvait déjà inclus dans le rite de Perfection. Par contre les décors de ce grade ne semblent pas utilisés.

-Aucun rituel n’apparaît pour la seconde classe du Conseil des 9

-Les officiers sont les suivants : un Président généralement le TS des TTSS. Un surveillant pour les deux colonnes placées au milieu face au président. Un expert à la place de l’Orateur. Un Secrétaire et un Maître des Cérémonies. (C’est sur la base des offices du Chevalier su soleil).

-Les prosélytes n’auront pas accès aux rituels de la 9ème série.

-Un modèle de bref est proposé.

-Proposition de constituer une instance qui aux côtés du GCM conférerait et gèrerait les grades au-delà du RC.

Et cela débouche sur une décision importante : « le conseil s’arrête à la proposition de conférer ces grades en 5ème Ordre au FF qu’ils en trouveraient dignes... »

Le 5ème Ordre ne se limitera plus à recevoir les FF Chevaliers du soleil pour étudier les hauts grades, maintenant il les conférera.

Quel pourrait être le profil d’une pratique que nous pourrions aménager sur la base et l’adaptation des éléments historiques ? C’est ce que je vous proposerais prochainement

Troisième partie 

Pour ponctuer la réflexion à partir des deux textes que vous avez reçu, je vous propose en guise de conclusion différents points dont nous pouvons débattre et s’ils obtiennent votre assentiment, éventuellement adopter.

Ces propositions ont pour but de rapprocher au mieux nos usages de ceux décrits dans les minutes relatant les réunions du 5ème Ordre.

Le 5ème Ordre déjà dédoublé en 2 classes prend la dénomination d’Arches et non plus de grades.

Le 5ème Ordre ne rajoute pas de degré au Rite Français qui reste historiquement fixé à 7 degrés, auxquels s’ajoutent les deux Arches du 5ème Ordre.

Identification de 9 officiers généraux représentant le Conseil des 9 inclus dans la seconde Arche.

Le lieu de réunion est une salle sans dénomination, tendue de blanc, sans orientation.

Une table siégeant au milieu supporte un coffre représentant l’Arche du Rite. Cette Arche est censée contenir les manuscrits des 81 grades.

Un travail sera demandé pour la seule admission à la première Arche.

Le 5ème Ordre ne s’inscrivant pas dans la continuité des 4 Ordres propres au Chapitre, il aura vocation à réunir des membres issus de chapitres différents, voire de rites différents à la condition qu’ils soient en correspondance de grade. On peut envisager pour ces membres un statut de membre associé.

La dénomination de Suprême Conseil, la seule à être identifiée dans les minutes du 5ème Ordre pour désigner cette assemblée. Nulle part n’apparaît celle de Sublime Conseil. Toutefois, il faut considérer la connotation Ecossaise de cette appellation qui n’était pas aussi forte à cette époque.

Historiquement, aucune pratique n’apparaît hormis celle du Chevalier du soleil. Une patente avait été demandé du Suprême conseil pour le Kadosch en 1821. Ainsi, ce grade est confirmé dans la pratique actuelle aux côtés de la partie historique de Provence Fidélité constituant les 12 clefs de la première Arche, avec le titre de Chevalier de l’Aigle blanc et noir. Pour la seconde Arche, aucune pratique rituelle n’apparaît et d’ailleurs elle ne semblait pas en avoir. Force est d’écrire un pratique


Le 5ème Ordre laisse un goût d’inachevé et pour son malheur, la porte était grande ouverte à tous pour mettre en scène cet Ordre en suivant plus ou moins les données historiques.

Il serait injuste de porter la seule cause de cette évolution sur les années de trouble révolutionnaire et d’interruption de l’activité maçonnique. La transformation du GCG de France en Chapitre Métropolitain avec son intégration au GO donc sa perte de souveraineté ont joué un rôle non négligeable et cela était prévisible.

Les hauts grades n’ont à mon sens, jamais été une finalité ou n’ont jamais représenté un intérêt majeur pour cette juridiction qui ne recherchait qu’à établir son hégémonie sur le monde maçonnique de l’époque, fut-ce en contrôlant le mouvement Ecossais et en sacrifiant ce qu’elle fit, le rite auquel elle faisait et fait encore référence. Les efforts entrepris vers 1806 sont arrivés trop tard pour redresser la barre.

Le Rite Français est bel et bien et il restera un rite historiquement inachevé.

Avec le Chevalier de la Sagesse, nous avons entamé le développement d’une réflexion afin d’augmenter la consistance et le liant du corpus symbolique des Ordres précédents. Il est heureux que notre Rite se soit retrouvé couronné par la Sagesse à la préférence de la perfection qui reste l’outil de la première.


Jean-Pierre Duhal, 5ème Ordre, Chevallier de la Sagesse, Grade 9 et dernier du Rite Français des Modernes, Souverain Grand Inspecteur Général, 33º du Rite Écossais Ancien et Accepté. Fondateur du Sublime Conseil “Provence et Fidélité”, Membre Fondateur du Ve Ordre et, Passé Très Sage et Parfait grand Vénérable de la Chambre d’Administration du Grand Chapitre Général du Grand Orient de France. Membre de l’Académie Internationale du Ve Ordre de l’Union Maçonnique Universelle du Rite Moderne.

ACADEMIA V IMPÉRIO: 10º Ciclo de Estudios del Rito Moderno o Francés

Se llevó a cabo en la sede del Gremio Lusitano de Porto un nuevo Ciclo de Estudios del Rito Moderno o Francés de la Academia del V Imperio alrededor de los Bicentenarios de la Muerte de Manuel Fernandes Thomaz, de la Constitución de 1822 y de los Derechos del Ciudadano.

Este evento académico fue brillante, tanto por las exposiciones volcadas, como por la calidad de los ponentes ahí congregados y provenientes de distintos países, coordinados a la perfección por su anfitrión el MIlH Belmiro Sousa, Venerable maestro del la R.·. L.·. “Estrela do Norte nº 533” al Or.·. de Porto y aglutinando en la organización a las principales Logias del Rito Moderno o Francés del Grande Oriente Lusitano, tercera potencia Masónica más antigua fundada en el Continente Europeo (1802), y que contó con su Gran Maestro Adjunto el MIlH João Aurélio Marques, así como también con la presencia del Soberano Grande Capítulo de Cavaleiros Rosa-Cruz – Grande Capítulo Géral del Rito Moderno e Francês de Portugal (1804), representado por el MIlH António Fonseca, miembro de su Cámara de Administración, encontrándose a su vez dignidades de Potencias extranjeras como la MIlHna. O. Vallejo Gran Maestra de la Gran Logia Mixta de los Andes Ecuatoriales y Suprema Comendadora del Sublime Consejo del Rito Moderno pasa el Ecuador, actual Presidenta de la Unión Masónica Universal del Rito Moderno.

Este tipo de encuentros, únicos en la masonería europea, ponen de manifiesto la calidad y madurez de la masonería lusitana y de estos Cuerpos Masónicos de los que me siento agradecido por ser Miembro Honorario y de quienes tanto he aprendido intelectual, ética y masónicamente.

En próximas entradas desarrollaremos las ponencias allí dictadas que a buen seguro resultarán del agrado de los lectores. Con esta plenitud masónica, intelectual y espiritual, aguardamos con entusiasmo la fecha del próximo Ciclo que se ha convertido en un referente académico y muy especialmente para los estudiosos, amantes y practicantes del Rito Moderno o Francés.

Joaquim Villalta, Vª Orden, Gr.·. 9, 33º
Miembro Honorario del Soberano Grande Capítulo de Cavaleiros Rosa-Cruz de Portugal - Gran Capítulo Geral do Rito Moderno e Francês de Portugal
Miembro Honorario de la R.·. L.·. Estrela do Norte nº 553 del Grande Oriente Lusitano
Gran Canciller para Europa del Gran Oriente Nacional Colombiano
Miembro de Honor de la Gran Oriente Tradicional de Bolivia
Presidente de la International Confederation of Supreme Councils, AASR








 

Las Órdenes de Sabiduría del Rito Francés - El Corpus de Grados y la Especificidad de la Quinta Orden

En enero de 2018, Colette Léger, Miembro del Gran Capítulo General de Francia, y de su Capítulo Nacional de Investigación, así como ex Gran Canciller del Gran Capítulo General de la Gran Logia Mixta de Francia, nos presentaba las investigaciones y arduos trabajos de su autoría en un “fuera de serie” de la colección JOHABEN, Conform édition pieza maestra trascendental, no solo para el Rito Francés o Moderno, sino para toda la masonería Universal derivada del Siglo de las Luces y de donde bebieron los denominados futuros ritos con adjetivo calificativo cuando los mismos no tenían ni nombre ni estructura. El trabajo de Léger, preciso, procedimentalmente impecable, analítico, profundo y contrastado, muestra lo mejor de las técnicas de investigación historiográficas en vigor. Como ya expusimos en una anterior entrada https://unionmasonicauniversalritomoderno.blogspot.com/2018/01/los-81-grados-del-rito-frances.html dicho proyecto estuvo magistralmente coordinado a través del Grand Chapitre Général du Grand Orient de France, poniendo ante nuestros ojos unos materiales inéditos solamente al acceso de quienes puedan desplazarse a la Biblioteca Nacional de Francia (BnF), y donde también aplaudimos el excelente prefacio de Philippe Guglielmi, Muy Sabio y Perfecto Gran Venerable del Gran Capítulo General del Gran Oriente de Francia, Gran Maestro del GODF en el año en el que se reactivaron los Órdenes de Sabiduría en el seno de dicha obediencia. Esta obra cumbre, sería a su vez muy interesante que pudiera ser acompañada de una profunda y analítica lectura del libro “La Franc-Maçonnerie du siècle des Lumières : Le Régulateur du IIIe Millénaire, Rite Français”, también coordinada por el Grand Chapitre Général du Grand Orient de France en 2010, tanto por su contenido conceptual y ritual,así como por las intervenciones preclaras de plumas de primera categoría como Jacques-Georges Plumet, Pierre Mollier, Alain Bauer, Charles Porset, Ludovic Marcos o Roger Dachez.

Ya el 5 de septiembre de 2014, Colette Léger nos hacía un anticipo de lo que la conduciría al resultado final (colosal diría yo) a modo de “Master Class” mostrándonos el estado de algunas de sus investigaciones para esas fechas en “Critica Maçonnica”.

La introducción al blog en cuestión es bien sugerente:

Colette Léger, con una abnegación que solo se ve igualada por la calidad de su investigación, empieza a trabajar desde este instante con copias manuscritas de antiguos rituales "Modernos", Órdenes y grados simbólicos. Ha plantado su tienda de campaña en el fondo masónico de la Grande Bibliothèque de France para estudiar el Rito de los Modernos, que se convertiría en francés. Aquí nos proporciona algunos elementos de sus investigaciones… en Critica Maçonnica, por supuesto…

El Grand Chapitre Géneral de France

El 2 de febrero de 1784, siete capítulos de Rosecruz en París, vinculados a logias del Gran Oriente, se reagrupan para formar el Gran Capítulo General. Estos Capítulos fundadores tienen pos nombres: La Reunión de Amigos Íntimos, Amigos Íntimos, Los Hermanos Unidos de St. Henry, Amistad, Armonía, Salomón y La Trinidad. El Gran Capítulo General se presenta como una federación de Capítulos de altos grados en Francia: "Los siete capítulos soberanos mencionados se han congregado y se congregan solo en el deseo y el plan de formar entre ellos un Gran Capítulo General que reúna a perpetuidad, en Francia, bajo su régimen y bajo su gobierno, todos los Capítulos soberanos que existen ahora y que existirán en el futuro, para reformar la Acefalia que los caracteriza y purgar los abusos”. [1] Este texto ilustra el carácter anárquico del desarrollo de los grados escoceses y la pluralidad de sistemas implementados.

Los 81 miembros fundadores del Gran Capítulo General pertenecen, según el historiador Matthieu Baumier [3], "a una burguesía de profesiones liberales esencialmente, fisonomía familiar en el París masónico de finales del siglo XVIII donde las profesiones de justicia, finanzas y comercio dominan ampliamente ". Llevan las ideas de la Ilustración y practicantes de una forma de deísmo ilustrado, de religión natural, con reconocimiento de un Gran Arquitecto del Universo que no es un Dios revelado. Un cierto número de ellos son oficiales del Gran Oriente, lo que les niega toda voluntad de independencia en relación con esta Obediencia.

El 8 de abril de 1784, la elección de los quince oficiales que constituían el ejecutivo de la estructura llevó a Alexandre-Louis Roettiers de Montaleau a la función de Presidente, bajo la denominación de  Muy Sabio y Gran Mestro. Será reelegido para este puesto el 8 de mayo de 1787. El rol asignado al Gran Capítulo General es el asignado previamente a la Cámara de Grados. Los Estatutos y Reglamentos Generales [4], emitidos el 19 de marzo de 1784, estipulan explícitamente cinco órdenes o grupos de grados:


“El Gran Capítulo general contendrá todo su conocimiento en cinco órdenes.

La 1ª Orden incluirá todos los intermediarios de la maestría al Elegido. El Elegido será el complemento.

La 2ª orden incluirá el escocés, todos los escoceses posible y lo que le sea relativo

La 3ª orden incluirá al Caballero de Oriente, y lo que se le relaciona.

La 4ª orden incluirá el Rosacruz y lo que le sea relativo

La 5ª orden incluirá todos los grados y sistemas físicos y metafísicos, especialmente los adoptados por las asociaciones masónicas vigentes”.

Las primeras cuatro órdenes se constituyen en "consejos" [5] y están destinadas a llevar a cabo las ceremonias de paso de una orden a otra. Las actas de las reuniones de dichos consejos muestran que no hay presentación de obras simbólicas, excepto los discursos del orador del Consejo. La Vª Orden está compuesta por 27 miembros, que componen la "Oficina de Correspondencia y el Comité del Gran Capítulo General": todos los asuntos relacionados con ésta se envían así a este nivel superior para su preparación y discusión al efecto de dar cuenta de todo ello. Se distinguen dos clases:


"Mientras que el conocimiento proveniente de los diversos sistemas conduce a un trabajo continuo y la iluminación que solo se puede adquirir de forma sucesiva y a fuerza de celo y diligencia, la quinta orden se subdividirá. Su subdivisión será nueve, que será elegida por la asamblea de los miembros que componen dicha 5ª Orden. [...]. Esta subdivisión se referirá esencialmente a la clasificación de cada grado según el orden al que pertenece, así como a todos los conocimientos masónicos de la naturaleza que sean."

El 18 de abril de 1784, los miembros de la Vª Orden fueron elegidos: Roëttiers de Montaleau fue nombrado presidente. Será reelegido para esta cargo el 8 de mayo de 1787. La Vª Orden es una forma de academia de grados "escoceses", cuyo objeto consiste en clasificar los grados existentes y reducir en uno solo los grados de una misma familia. La codificación propuesta para las cuatro órdenes, sin embargo, no excluía la práctica de grados intermedios en ciertos Capítulos.

Las actas de las reuniones del 24 de abril de 1784 al 4 de diciembre de 1787 han sido redescubiertas recientemente por el Gran Oriente de Francia, entre los archivos masónicos restituidos por Rusia. Fueron publicados por Pierre Mollier, Director del servicio de Biblioteca, Archivos, Museo del Gran Oriente de Francia, en la revista Renaissance Traditionnelle [6]. Estas confirman el papel de la asamblea de la Vª Orden como lugar de gestión administrativa del Gran Capítulo General: preparación de decisiones sobre candidaturas, afiliaciones, pasajes de un orden a otro, agregación de Capítulos, finanzas y aprobación de los rituales establecidos para las órdenes. Parece, como escribe Pierre Mollier, que el trabajo de la Vª Orden no se realizaban de acuerdo con un ritual o grado particular (trabajo "abierto" y "cerrado de la manera habitual"). De la misma manera, ninguna ceremonia de iniciación acompañó la elección de esta orden. Se puede concluir de este modo que se trataba de un grado administrativo.

Entre 1784 y 1786, el Gran Capítulo General finalizará el establecimiento de un ritual para cada una de las primeras cuatro órdenes, basándose en el trabajo de la Cámara de Grados: Elegido Secreto, Gran Elegido Escocés, Caballero de Oriente y Soberano príncipe Rosacruz. Estos rituales se imprimirán en 1801 en una colección titulada "Régulateur des Chevaliers Maçons".

Las actas de la Quinta Orden sugieren que el propio Roëttiers de Montaleau escribió los rituales de la primera, segunda y cuarta órdenes. El Gran Capítulo General fue solo un paréntesis de la historia: el 17 de febrero de 1786, el Gran Oriente decidió que se le adjuntara a él. Se notará con diversión el anagrama dado, más que tardíamente al Gran Capítulo General por la Cámara de Grados el 4 de diciembre de 1787: "Granito del Echarpe [7]". ¿Fue para cerrar definitivamente el paréntesis?

Soberano Capítulo Metropolitano

La reunión (o más exactamente la re-unión) del Gran Capítulo General al Gran Oriente sólo se efectuó el 2 de febrero de 1788. Por tanto, se donó a la potencia masónica entonces dominante de un sistema de altos grados estructurados (cinco órdenes) y decenas de capítulos implantados en Francia y sus colonias. Tan pronto fue instalado el "Capítulo Metropolitano", se le otorgaron cartas capitulares con fines de regularidad.

Esta nueva estructura continúa la obra del Gran Capítulo General con el mismo modo de funcionamiento y los mismos nimadores, Roëttiers de Montaleau quedando como Presidente del Capítulo Metropolitano y  devla Quinta Orden hasta su muerte el 30 de enero de 1808. Sin embargo, el Capítulo Metropolitano, comúnmente llamado "Soberano Capítulo Metropolitano" no escapará a la agitación revolucionaria: sus trabajos fueron, en efecto interrumpidos en abril de 1792 y no se reanudaron hasta abril de 1797: "diversas propuestas se han hecho para el bien y la regularidad de los trabajos del Capítulo Metropolitano y restaurarles el lustre y la actividad tan esenciales para el bien de la Orden en general. Estas han sido reenviadas a una comisión”.

La lectura de las actas de las reuniones del Comité de los 27 (ejecutivo de la estructura) revela, sin embargo, profundas dificultades desde el año 1800:

- Problemas financieros debido a un gran retraso en las contribuciones de los miembros del Capítulo Metropolitano; reuniones de los consejos de las cuatro órdenes sin decoración masónica adecuada, llevando al Presidente, llamado Muy Sabio, a proponer "para el bien especial y la gloria del Capítulo Metropolitano, que las sesiones se lleven a cabo en las 4 órdenes con la mayor decencia y como resultado de lo cual sería muy necesario proporcionarle toda la ropa y los ornamentos indispensables para su esplendor ", que las finanzas de la estructura no permitían en ese momento; capítulos de fundación en situación de no herencia de propiedades: "El Muy Sabio ha hablado nuevamente de los capítulos fundadores; y después de haber expresado a la asamblea que la mayor parte de los capítulos, que habían estado durante mucho tiempo sin actividad debido a las circunstancias, destacó la importancia de invitar a los del Oriente de París a acercarse al centro común reuniéndose en el Capítulo Metropolitano para reemplazar a aquellos que por el efecto de las mismas circunstancias ya no forman parte de él. [11]”; práctica de rituales antiguos y no reconocidos desde 1786: "dado que el Gran Oriente había unido sus atribuciones a la Masonería de Altos Grados y había determinado a aquellos a quienes reconocería, varios capítulos de su correspondencia siguieron trabajando siguiendo el viejo rito manteniendo grados que ya no son parte de la masonería francesa, y dando a los Hermanos iniciados en su seno, palabras, signos y toques que ya no se usan en el Gran Oriente "[12]; dificultades para establecer Regulaciones Generales específicas para el Capítulo Metropolitano, que solo serán aprobadas en 1804.

Ese mismo año, el Rito Escocés Antiguo y Aceptado (REAA), nacido en Estados Unidos, se estableció en Francia: contrario al Rito practicado por el Capítulo Metropolitano (tres grados simbólicos y cuatro órdenes, cada una de ellas es un grupo sintético de grados), el REAA es analítico: está organizado en 33 grados (los tres grados simbólicos y treinta grados más allá del grado de maestro). Confiere altas grados más allá del grado de Rosacruz, grado terminal del “Rit” (que se llamará unos años más tarde rito francés para ser distinguido del REAA). Con pocas excepciones, el patrimonio masónico utilizado por los dos ritos es el mismo, recogido de los altos grados desarrollados en Francia desde 1740. Fiel a su deseo de controlar la masonería, el Gran Oriente crea dentro de ella el 21 Julio de 1805 un Gran Directorio de Ritos, "compuesto de tantos miembros como habrá de ritos". La respuesta no tardará en llegar: el Rito Escocés retomará su independencia, en términos de administración de los grados superiores al grado 18.

El Soberano Capítulo Metropolitano tuvo que reaccionar para mantener el posicionamiento del “Rit” Antiguo [13]. Para hacer esto, tuvo que designar como jefe supremo de “Rit” el Gran Maestro del Gran Oriente de Francia, Cambaceres, para reorganizarse y posicionarse en términos de altos grados más allá del de Rosacruz. El primer punto fue adquirido por el Comité Administrativo del 17 de abril de 1807, los otros dos por decisiones tomadas en la reunión general del 20 de diciembre de 1806 [14]


"El Muy Sabio [Roëttiers de Montaleau] ha hecho varias propuestas, todas tendiendo al bien general de este respetable Taller del Capítulo Metropolitano y revivir la actividad de su trabajo por los motivos más adecuados para devolverlo a su primer esplendor. El primer medio que ha `propuesto ha sido deshacerse de toda la acumulación de cuotas, convirtiendo este artículo en un don gratuito ofrecido libremente, y reducir este objeto a cuotas anuales posteriores de 6 francos, a pagar por adelantado. [....]. El Muy Sabio señaló que las circunstancias parecían requerir que el Gran Oriente supiera que el Capítulo profesaba conocimientos masónicos de hasta 81 grados distribuidos en series y contenidos en cinco órdenes y que celoso de ayudar a repeler el abuso para prodigarlos, le invitaba a organizar capítulos superiores que solo otorgaran grados superiores a aquellos bajo el título de Rosacruces, que en una medida limitada "

La nomenclatura de 81 grados del Capítulo Metropolitano se fija así: nueve series de nueve grados clasificadas por familia. El quinto orden ejerce finalmente (pero un poco tarde) el rol que se le ha transferido desde 1784. Esto se registra en sus propios estatutos aprobados en diciembre de 1807, bajo los cuales se estructura en dos clases. El primero consiste en un consejo de nueve miembros, "guardián de los cuadernos masónicos, reglamentos y archivos del Capítulo Metropolitano" y "que posee los más altos grados". Debe entenderse que este consejo tenía por vocación reunir a los poseedores de los grados cúlmenes de los diversos sistemas masónicos del Gran Oriente, y para conferir los grados mencionados. Los cuadernos de los 81 grados se colocan en un arca de dos llaves, establecida en el lugar del Consejo de los IX. No está claro si el plan posterior del Hermano Gastebois [15] para convertir a los IX en una clase de "Iniciados en los profundos misterios" podría haberse realizado. Un ritual de este grado [16] (62º de la nomenclatura) parece confirmarlo, ya que una de sus copias incluye la mención "último grado de la Quinta Orden del Soberano Capítulo Metropolitano". Es interesante notar que este grado fue el último del rito en 33 grados del conde de Clermont con fecha de 1768.

En este ritual, una de las palabras de reconocimiento es "Panapotheon" (que se puede traducir como elevado al más alto nivel). Una segunda clase, conocida como Prosélitos, está compuesta por 27 miembros designados por el Consejo de los IX. Se convoca solo para llevar a cabo recepciones de Prosélitos o para la comunicación de las luces contenidas en las primeras ocho series, la novena está reservada para la clase de los IX. Los rituales de esta última serie pertenecen a la tradición hermética, probablemente incompatibles con el racionalismo enciclopédico de los líderes del Capítulo Metropolitano.

Esta forma de confiscación del conocimiento nos cuestiona. ¿Se juzgó que los prosélitos no tenían el conocimiento suficiente para aprehender estos temas? ¿Era necesario esconder de los ojos del "vulgar" un patrimonio perturbador, salido de la tradición hermética? Una respuesta puede ser dada por la vocación de los miembros del Consejo de los IX para llevar los grados más elevados de los diversos Ritos. Obsérvese también el procedimiento de reclutamiento de prosélitos, que deben haber depositado en el consejo materiales dignos de ser depositados en el arca y respuestas a unas "proponenda" comunicadas de antemano [18]:


2 ° ¿Por qué la bóveda de nuestras logias está decorada con la imagen de la luna, el sol y las estrellas?

 3 ° ¿por qué tomamos el nombre de Francmasones?

 4 º ¿cuál es la alegoría escondida bajo la figura del Triple Triángulo, joya de los oficiales del Gran Oriente?

 5 ° ¿por qué los números 3, 5, 7, 9, 21, 27, 81 son particularmente adoptados en la Masonería? "

El enunciado de estos temas demuestra claramente que su nivel iniciático se limita a los grados simbólicos dentro de los capítulos de principios del siglo XIX. Efectivamente no se desarrolla todavía en los consejos de las cuatro órdenes trabajo simbólico, excepto recepciones. Los pasajes de orden también se llevan a cabo en plazos muy cercanos. La entrada a la clase de los Prosélitos se hace por la recepción en el grado de Caballero del Sol, último grado de la 8ª serie. Pierre Mollier [19] registró 80 cuadernos de este grado copiados en el siglo XVIII y divididos en tres familias. Debido a la multiplicidad de rituales, el autor ve en el Caballero del Sol "un grado con geometría variable: doble enseñanza, permitiendo varios usos del grado de acuerdo con la sensibilidad y el objetivo de quienes lo practican, este grado testifica por su doble contenido, la antigüedad de 2 corrientes marginales del 18 °: FM "filosófica", es decir, deísta y racionalista, y FM hermética, pero que se perpetuará en la FM francesa ".

Este grado refleja la última etapa de iniciación, ya sea por la finalización de la Gran Obra Filosófica en los rituales herméticos: "Para lograr esto, es necesario aplastar a la serpiente de la ignorancia mundana, y extirpar de su corazón hasta las menores raíces del prejuicio y del error para ser admitido en el número de hijos de la verdad ", ya sea por el deseo de “despojar al viejo hombre, sacudir los prejuicios, hijos de error, ver la luz verdadera, y buscar la verdad" en rituales filosóficos. Las notas de Gastebois padre [20] nos iluminan sobre el ritual utilizado para la recepción en la Vª Orden: "otorgar el grado de Caballero del Sol, de acuerdo con el cuaderno del Sublime Elegido de la Verdad". Su análisis permite clasificarlo sin ambigüedad entre los rituales filosóficos.


La Vª Orden estructurada por primera vez a fines de 1807, funciona sin Roëttiers de Montaleau, que murió el 31 de enero de 1808. Las actas de las reuniones del 18 de diciembre de 1807 al 1 de junio de 1813 [21] nos cuentan las obras dedicadas a su mayor parte en la recepción de Caballeros Rosacruces en la clase de Prosélitos. Todavía se mantienen algunos debates "sobre el modo que debe adoptarse para restaurar el “Rit Ancien” [22] el lustre que le pertenece, mediante la compilación de los rangos superiores que posee más allá de S.P.CH.R.C. Confirmando la preocupación de posicionamiento sobre el Rito Escocés.

En cuanto a las actas de las asambleas de IVª Orden del primer semestre de 1814, que muestran un estancamiento del trabajo del Capítulo Metropolitano y una situación de cuasi colapso de la estructura, las rentas no pagadas que la obligan a devolver el local a su propietario el 1 de enero de 1815, con el archivo de los efectos del V ° Orden. Al mismo tiempo, el Gran Oriente de Francia se hará cargo de la administración de todos los altos grados bajo su manto. Un Gran Consistorio de Ritos serán instalados a finales de 1815, que se convertirá en el Gran Colegio de Ritos en 1826. En 1823, el Capítulo Metropolitano renunciará a su título y optará por denominarse Capítulo de las Galias [23], acordándole la Patente del grado 30 del Rito Escocés Antiguo y Aceptado para esa ocasión.

El Vº Orden cesará de este modo toda actividad en la restauración que tendrá lugar en abril de 1814 con el advenimiento de Luis XVIII, antes de ser despertado a finales del siglo XX, pero eso es otra parte de la historia.

Colette Léger

[1] Extrait de la circulaire annonçant la création du Grand Chapitre Général  -Ms BNF FM1 59.
[2] Ms BNF FM1 56 f. 1.

[3] Revue Dix - Huitième Siècle n° 23  (1991) p. 249.
[4] Ms BNF  FM4  144.
[5] Structure d’une loge au delà de la maîtrise.
[6] Revue Renaissance Traditionnelle n° 163/164 de juillet/octobre 2011.
[7]  Procès verbal de la 70ème assemblée  de la Chambre des Grades. Ms BNF  FM1 56 f.142.
[8] Ms BNF  FM1 56 f. 61.
[9] Procès verbal de l’assemblée du 13 avril 1997 du Chapitre Métropolitain  Ms  BNF  FM1 61 f. 2.      [10] Procès verbal de l’assemblée du 2 avril 1800 du Chapitre Métropolitain  Ms BNF  FM1 61 f. 8.[11] Procès verbal de l’assemblée du 21 juillet 1801 du Chapitre Métropolitain  Ms BNF  FM1 61 f. 17.[12] Procès l de l’assemblée du 26 juin 1802   du Chapitre Métropolitain  Ms BNF  FM1 61 f. 247.
[13] Futur Rite Français.
[14] PV de l’assemblée du 20 décembre 1806  du Chapitre Métropolitain  Ms BNF  FM1 61 f. 38.
[15] Membre du Conseil des IX à compter de 1809.
[16] Ms BNF, FM4  1047N.
[17] Ms BNF  FM1 61.
[18] Procès verbal des réunions du V° ordre du 29 avril 1808 ms BNF  FM1 61.
[19] Mémoire de DEA: Le Chevalier du Soleil: contribution à l’étude d’un haut grade maçonnique en France au XVIIIème siècle  (1992).
[20] Cf. supra.
[21] Ms BNF  FM1  61 ff. 2 à 28.
[22] Rit du XVIIIème siècle, futur Rite Français.
[23] Procès verbal du Suprême Conseil des Rites du Grand Orient du 5 mars 1823  Ms BNF FM1  51 f. 298.

Traducción, revisión y recopilación:

Joaquim Villalta, Vª Orden, Gr.·. 9, 33º
Miembro Honorario del Soberano Grande Capítulo de Cavaleiros Rosa-Cruz de Portugal - Gran Capítulo General del Rito Moderno y Francés de Portugal
Miembro Honorario de la R.·. L.·. Estrela do Norte nº 553 del Grande Oriente Lusitano
Gran Canciller para Europa del Gran Oriente Nacional Colombiano
Miembro de Honor de la Gran Oriente Tradicional de Bolivia
Presidente de la International Confederation of Supreme Councils, AASR



Sobre el Hermano Arquitecto

Hemos creído interesante acercar sucintamente la figura de este Oficial a propósito de la relectura de un trabajo del H.•. L. Gay realizado hace unos años para una publicación sobre RF del Círculo “Lectura y Conocimiento”.

Gay nos expone que si se compara entre las composiciones de los colegios de Oficiales en los diversos Ritos practicados en la actualidad, revelamos ligeras diferencias en cuanto a la denominación, función y ubicación de dichos Oficiales en la Logia.
Este es el caso por ejemplo de los HH.•. 1er y 2º VVig.•., de los HH.•. Terrible y Experto, o Limosnero y Hospitalario.
Pero existe un oficio en el cual la diferencia es mucho más marcada: es la de Arquitecto en el Rito Francés referenciado en el ritual manuscrito de 1783 y archivado en el seno del Gran Colegio de Ritos con ref. 48122.
En algunas prácticas rituales, el H.•. Arquitecto (si la Logia solo elige uno) está encargado básicamente de la vigilancia del mobiliario de la Logia y se ocupa del mantenimiento y compra de dicho mobiliario.
En la logia, se sienta ent las columnas entre los otros HH.•. de entre los cuales nada le distingue (no collar ni joya).

En el Rito Francés 1783, la cosa es bien distinta.
De entrada, con ocasión de la renovación del Colegio de Oficiales, él es elegido por los miembros del Taller, pero cabe remarcar que la tradición quiere que sea el V.•. M.•. saliente del cargo quien ocupe dicha función.
Un lugar especial le está reservado (como al resto de oficiales) en este caso situado en la mitad de la Columna del Mediodía, de cara al Cuadro de Logia. Además, lleva un collar con su joya correspondiente. Este H.•. se ocupará del “Planteamiento” de los trabajos y preparará a los candidatos para la recepción a los distintos grados.
Valorando detalladamente estos aspectos, podemos valorar hasta que punto el rol que juega en la Logia es fundamental y esencial.

Si empezamos con sus funciones, diremos que está encargado del planteamiento y del Orden material de la Logia, velando en primer lugar que el material esté bien colocado.
Antes de la apertura de los trabajos, le pertenece decorar e iluminar la Logia no pudiendo nadie penetrar a la misma antes de que haya avisado al M.•. de Ceremonias.
De igual modo, tras el cierre de los trabajos y cuando los HH.•. han abandonado el taller, procede a la ordenación de la Logia y a la extinción de las luces.
Insistiendo en el aspecto de preparación de la Logia, siempre es este Oficial quien la dispone para pasar los trabajos a 2º o 3er grados (siempre en función del ritual).

Pero su papel no se queda aquí. Participa activamente en las iniciaciones y en los diversos aumentos de salario así como en la preparación de los candidatos. Él se encarga de disponer a los recipiendarios en el estado requerido, de dar a los candidatos observaciones sobre la importancia de su paso dado, asegurándose también de la resolución de éste y dando parte de la determinación del candidato al V.•. M.•. Por intermediación del H.•. Maestro de Cer.•. hace llegar al V.•. M.•. las respuestas del candidato a las preguntas propuestas, siendo también finalmente, quien presenta al Profano antes de dejarlo en manos de los VVig.•.
Prepara igualmente a los Aprendices y Compañeros para sus aumentos de salario disponiéndolos adecuadamente “mediante unas exposiciones serias, sensatas y morales” relativas a la importancia del grado en el cual van a ser admitidos.
Dispuesto con su joya (un pergamino enrollado) toma asiento en el medio de la Columna del Mediodía como antes hemos indicado. Según el H.•. Gay, esta ubicación responde a una evidente correspondencia con la marcha solar, permitiendo esta situación del H.•. Arquitecto la simbólica recepción directa de los benéficos efectos del Sol en su zenit, un lugar privilegiado donde el soy brilla con todo su resplandor. De ahí hace una lectura simbólica de referencia al calor, vida y conocimiento indispensable en toda creación.
Desde su lugar domina el Cuadro de Logia que él mismo decora o modifica antes de cada tenida en función del grado en el cual la Logia vaya a trabajar. Tras los trabajos lo replegará.

Debemos recordar que primitivamente, todo local podía servir para llevar a cabo los trabajos, con la única condición indispensable de dibujar sobre el suelo (generalmente mediante una tiza) este cuadro simbólico que era borrado después de cada Tenida. El tapiz o cuadro, ornado de los principales símbolos utilizados por los masones es la representación del T.•. perfecto, lo que debe ser este Templo al que estamos dispuestos a llegar a construir.
El H.•. Arquitecto desarrollará pues, el “plan de conjunto dibujado sobre el pergamino” que lleva enrollado a su cuello en sus distintos grados de construcción.
¿Tal vez todo ello podría hacernos sugerir o pensar en la Mas.•. operativa? Sobre la obra de construcción de una catedral, por ejemplo, trabajan aprendices y compañeros, donde el Maestro, Jefe de obra en cierto modo (el V.•. M:•. de hoy día)velaba por la perfecta ejecución de ésta conforme al estricto plan elaborado por el Arquitecto, diseñador de dicha obra. Según esta concepción de L. Gay, el Arquitecto es en definitiva aquel sin quien nada puede hacerse; en la edificación del Templo es la piedra angular sin la cual nada puede elevarse.
La F.•. M.•. es una organización de Constructores, salida de la base de aquellos otros Constructores, por lo que parece del todo natural que el RF 1783 haya dispuesto una plaza “privilegiada” en la construcción de nuestro Templo.

Y si la tradición ha mantenido en este Rito que sea el V.•. M.•. saliente quien cumpla las funciones de Arquitecto puede ser debido a que durante su estancia en el Oriente ha sabido poder adquirir la suficiente experiencia, competencia y sabiduría para que le sea confiada esta responsabilidad de “diseñador”.

Joaquim Villalta, Vª Orden, Gr.·. 9, 33º
Miembro Honorario del Soberano Grande Capítulo de Cavaleiros Rosa-Cruz de Portugal - Gran Capítulo General del Rito Moderno y Francés de Portugal
Miembro Honorario de la R.·. L.·. Estrela do Norte nº 553 del Grande Oriente Lusitano
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