Playdoyer pour les Ordres de Sagesse

E

n notre société, l’apprentissage d’un art, d’une science ou même d’un sport, bref d’un quelconque enseignement, s’échelonne par étapes successives. Passer d’une classe à la suivante reste parfois sanctionné par un examen mais en tout cas, nécessite d’avoir compris et assimilé l’enseignement du degré actuel.

La maîtrise de la connaissance de la matière visée n’est reconnue qu’une fois le parcours terminé en sa dernière étape. Nul ne reconnaitrait comme médecin un étudiant ayant abandonné ses études médicales en seconde année. Ou encore, un pratiquant d’aïkido revêtu d’une ceinture verte aurait peu de crédit s’il se vantait de connaitre parfaitement cet art martial. Nul ne reconnaitrait leur compétence réelle en leur art respectif.

D’un autre point de vue, l’étudiant qui manifeste un réel intérêt pour son art ne limitera certes pas son étude en arrêtant son parcours à mi-chemin, se privant ainsi d’autres connaissances. Nul d’entre nous voulant connaître un roman ne limitera sa lecture prématurément au deuxième chapitre, se privant ainsi de connaître l’épilogue. C’est une évidence, me direz-vous, mais …

Notre société occidentale diffère quelque peu de celle de l’orient mettant parfois prématurément une finalité là où les orientaux y voient un début. Ainsi, si dans les arts martiaux, nous voyons en la ceinture noire un objectif à atteindre, une finalité, une reconnaissance de maîtrise, les orientaux nous rappellent que shodan (premier dan) évoque la qualité de … débutant. [1] Il ressort ainsi que là où nous mettons une finalité – et don une fin à notre recherche – d’autres y mettent au contraire un départ.

Et sur le plan maçonnique …

N

otre tradition maçonnique ne devrait pas échapper à cette logique. Elle se révèle également sur plusieurs échelons successifs constituant le parcours initiatique. En notre Rite Français, ce parcours commence avec les trois degrés symboliques et devrait, je dis bien devrait, se poursuivre par les quatre Ordres de Sagesse.

Je rencontre de plus en plus de FF\ et SS\- et qui ont été initiés parfois bien avant moi – ayant arrêté volontairement leurs parcours initiatique au grade de maître-maçon. Cette décision résulte parfois d’un manque de temps ou autres paramètres profanes mais, malheureusement,  résulte souvent d’un défaut d’intérêt.

Un maître me déclarait dernièrement que la maîtrise lui accordait tous les droits et prérogatives maçonniques et que dès lors, la suite du parcours devenait inutile. C’est un fait que je ne pouvais certes contester. Aussi, lui répondis-je simplement : « Oui tu as raison pour tes droits mais quid de tes devoirs ? ». 

Être franc-maçon reste un savoir-être et non un avoir que l’on ne peut acquérir que par la progression initiatique complète. A ce sujet, mon expérience d’orateur lors de justice maçonnique, m’a montré qu’il était facile de faire la différence entre un juge titulaire de grades supérieurs et un autre par ce savoir-être particulier.

Si je reprends mon exemple du Shodan, le franc-maçon en loge symbolique, qu’il soit apprenti ou compagnon, risque de concevoir la maîtrise comme son objectif à atteindre, une finalité qui mettra en cause la poursuite de sa recherche.

Ce qui véhicule notre tradition en sa « doctrine » [2], c’est le rite bien plus que les obédiences et leurs règlements. La préservation et le respect du rite en sa forme originelle reste pour moi capital et demeurera toujours ma priorité.

A ce sujet, je reste toujours admiratif du travail réalisé par nos « fondateurs », Montaleau et consorts, pour finaliser ce rite français.

Loge symbolique et Ordre de Sagesse sont en conséquence intimement liés. A titre personnel, je soulignerai que l’éclairage reçu dans les Ordres de Sagesse m’apporta une toute autre vision - et donc compréhension - sur mes cérémonies reçues en loge bleue, particulièrement la maîtrise. Et comme nous le savons, un même symbole peut évoluer en notre acceptation au gré de notre progression initiatique. « Le symbole peut être comparé à un cristal restituant différemment la lumière selon la facette qui la reçoit.[3] » ou encore « On ne peut jamais se flatter d'avoir trouvé le dernier mot d'un symbole. [4] ».

Cela fait plus de trente ans que j’ai reçu la lumière, j’ai parcouru jusqu’à leur finalité le Rite Ecossais Rectifié et le Rite Français, j’ai pratiqué aussi le REAA, le Rite opératif de Salomon et le Rite des Elus-Cohen, j’ai lu multiples ouvrages et vécu des centaines et des centaines de tenues et conseils, bon nombre de FF\ et SS\ voient en moi une référence … et pourtant, je vous avoue en toute humilité que je n’ai qu’une faible perception des rites précités. Je reste et resterai un cherchant. Au terme de ma vie maçonnique, je suis comme Jean GABIN : « Maintenant je sais, je sais qu’on ne sait jamais ! ».

Si je ne me permettrai point de m’immiscer dans le parcours maçonnique personnel de mes FF\ et SS\ leur laissant ainsi la totale liberté d’y mettre terme au degré qu’ils souhaitent, ce sont plutôt les conséquences de leurs décisions qui soulèvent pour le moins mon inquiétude.

Le rite forme un ensemble cohérent au travers de chaque degré qui le compose et qui sont en interrelation. Aussi, une quelconque modification d’un élément peut provoquer un déséquilibre ou une incohérence.

La structure obédientielle actuelle tend de plus en plus à imposer une scission entre les loges symboliques et les ateliers supérieurs. Si cela reste compréhensible sur le plan administratif et organisationnel, cela devient dangereux sur le plan de la cohérence initiatique. Mon ancienne obédience symbolique interdisait d’évoquer l’existence même des grades supérieurs, ce qui est à mes yeux un non-sens initiatique.

On y retrouve donc en leur Commission des Rituels, des maîtres maçons restés à ce degré et donc dépourvus de la connaissance du rite en tous ses degrés. Certes, leur compétence ne vise que les trois grades symbolique mais ils s’accordent ainsi le droit de modifier des éléments symboliques dont ils ne pourraient comprendre réellement l’importance ou le sens que bien plus tard, en vivant les ateliers supérieurs. En outre, ils suppriment ainsi des symboles sur lesquels les Ordres de Sagesse trouvent leur fondement.

Relégué au second plan, le rite se voit ainsi imposer des modifications dues à des paramètres externes sociétaux voire idéologiques, certes respectables, mais qui dénaturent finalement notre tradition.

Ainsi, par exemple, sous couvert d’une pseudo-tolérance, on a assisté sous l’égide de certains maçons se disant adogmatiques, à la suppression en nos loges, de la bible ouverte au prologue de Jean ou de la référence au GADLU, jugés et condamnés comme relevant de la religion et ceci afin de ne point choquer les FF\ ou SS\ d’autres confessions religieuses ou athées.[5]

Que l’on admette ou non, toute la tradition maçonnique en ses multiples rites fut construite au travers des écrits bibliques et se définit, de ce fait, comme de forme chrétienne. Il y a donc une certaine incohérence à supprimer la mention ALGADLU de nos textes ou la bible mais de conserver Jakin et Boaz, le tableau de Maître en son état ou encore les mots de passe actuels. Cette contradiction déjà visible en loge symbolique devient encore plus évidente lors des IIème et IVème Ordres. Je comprends dès lors que certains d’entre nous, issus de ces loges « adogmatiques » furent quelque peu déstabilisés lors de leur entrée en nos Ordres de Sagesse qu’ils qualifièrent de religieux et non maçonniques, particulièrement le IIème Ordre.

Il est paradoxal de constater que certes animés d’un désir de tolérance [6], ces FF\ et SS \ Maitres, ignorants du rite en sa totalité, provoquent l’inverse de ce qu’ils souhaitent. Ils oublient qu’en nos loge tout est symbole et que le GADLU est un symbole de la Tradition, un signifiant, auquel le maçon accorde le signifié qu’il souhaite selon son acceptation. En supprimant ces symboles, ils suppriment bien entendu leur acceptation primaire profane ou maçonnique, mais ce qui est grave, bien plus grave, c’est qu’ils refusent ou entravent la véritable signification, la Lumière, la Connaissance à nos générations futures à qui notre devoir reste pourtant de transmettre notre tradition qui nous vient du passé et tend vers l’avenir comme le souligne notre chaine d’union.

D’où ma première conclusion empruntée à notre TCF Daniel LIGOU : « le rite français, on l'admet ou on ne l'admet pas, mais il n'est au pouvoir de personne de le changer. » [7]

Loges symboliques et Ordres de Sagesse sont intimement liés.

L

e Régime Ecossais Rectifié comporte cette particularité que tant ses loges que celle de Maître Ecossais de St André ou son ordre intérieur appartiennent à une seule et même structure dénommée Ordre. L’interrelation entre ces trois sous-structures reste donc permanente.

Le candidat à l’initiation qui frappe à la porte d’une loge rectifiée sait que le parcours total du rite en ses sept grades lui est ouvert et accessible. Les discours de l’Orateur lors de ses augmentations de salaire, ne sont autant d’invitations à poursuivre le chemin et à accéder à l’Ordre intérieur des CBCS. Même si sa loge ne dispose pas, en suivi, d’ateliers supérieurs propres, elle dispose toujours d’ un rattachement ou d’un traité d’alliance avec un autre ordre permettant à ses membres la poursuite totale du rite. De mon expérience de ce rite, je retiens que les maîtres qui arrêtent leur parcours à ce grade sont excessivement rares et que leur décision résulte alors de paramètres personnels profanes.

Si l’on fait abstraction des paramètres politico-administratifs obédientiels et que l’on privilégie le rite, il ne fera nul doute que loge et ordres de Sagesse constituent un tout indissociable pour le parcours initiatique.

Cette nécessité de vouloir poursuivre l’approfondissement de la connaissance du Rite Français par les Ordres de Sagesse fut ressentie unanimement par les FF\ et SS\ fondateurs de la RL Tradition et Progrès, seule loge belge à travailler au Rite Français de 1786 en mixité. C’est ainsi qu’ils s’investirent sans réserve à l’allumage des feux du SC Le Prince de Ligne, premier SC mixte du Rite Français, puis du SC Les Chevaliers de la Lumière et enfin, à la fondation de notre juridiction. La totalité des MM\ poursuivaient alors le parcours … tel n’est malheureusement plus le cas aujourd’hui où site à divers paramètres, le SC Les Chevaliers de la Lumière, a connu une suspension de ses activités. Il s’en ressort un manque de rigueur dans le respect du rite en la loge bleue.

Considérations externes

E

n Belgique, les loges symboliques travaillant au Rite Français en sa version originelle sont assez rares. Les rites les plus pratiqués restent le REAA et le rite moderne belge. On le trouve cependant au sein du Grand Orient de Belgique mais sous des formes plus actuelles[8] telles que le rite Groussier, laïcisation oblige.

Et de ce fait, les chapitres travaillant selon les Ordres de Sagesse sont encore plus rares. [9]

Ces facteurs peuvent naturellement influencer le maître maçon soucieux de poursuivre son parcours. Il n’est de ce fait pas rare qu’issu d’une loge symbolique moderne, il s’oriente par facilité vers les ateliers supérieurs d’un autre rite, soit souvent du REAA.

Cela reste, pour moi, une roue de secours : nous l’avons vu avec l’Elu Secret, la forme et le contenu divergent. Mais aussi, les deux rites sont différents : le REAA comporte en sa finalité un grade de vengeance tandis que le rite moderne se finit par celui de Souverain Prince Rose Croix, grade d’amour.

Sans foute formé par mon rite de naissance, le RER qui dès le degré d’apprenti prépare celui-ci à l’entrée dans l’Ordre intérieur, je reste persuadé qu’il faut vivre de manière autonome les rites que l’on a choisis et selon le parcours qu’il nous propose.

Je reste à ce sujet assez opposé aux équivalences de grades entre les rites que j’ai toujours refusées pour mon parcours personnel préférant certes revivre une même cérémonies mais bénéficier de sa nature propre et spécifique au rite.

Aussi, pour le maçon français, dans l’impossibilité matérielle de se rattacher à un chapitre, je ne peux que lui conseiller de s’intéresser néanmoins aux Ordre de Sagesse, ne serait-ce que par la lecture des ouvrages et du régulateur. [10]

La richesse des Ordres de Sagesse du Rite Français

N

otre rite se charpente sur 7 degrés comme le Rite Ecossais Rectifié d’ailleurs, ce qui reste moins fastidieux que le REAA en 33 degrés ou le rite de MEMPHIS-MISRAÏM en 99 degrés. Cela présente l’avantage que tous les Ordres de Sagesse sont vécus et pratiqués selon ce que je nommerai la méthode maçonnique traditionnelle.

Nos TTCCFF\ Daniel LIGOU [11] et Paul NAUDON [12] ont mis en exergue le fait que chacun de nos Ordres de Sagesse serait, en fait, une fusion de plusieurs degrés du REAA. Si c’est en effet une réalité, ils n’en sont pas pour autant incomplets et ne dénaturent nullement le message initiatique.

Je souligne sur ce point que le Rite Français comporte ses particularités propres et divergentes du REAA. Le Ier  Ordre en la mort des assassins d’Hiram en reste le plus bel exemple : Joaben conserve en notre rite la pureté de ses gants blancs, ce qui n’est point le cas au REAA.

Les Ordres de Sagesse se succèdent en apportant une source de connaissances différentes, une facette différente en notre recherche de la Lumière. Il n’est pas utile de vouloir y trouver une ligne de continuité rationnelle entre eux comme on peut la trouver en d’autres rites. Bien que hiérarchisés, ils sont complémentaires et portent sur des contextes, des cadres, différents.

Comme le souligne notre TCF Yves HIVERT-MESSECA [13], les mythes maçonniques occupent une place centrale dans la franc-maçonnerie. Issus de textes fondateurs ou de diverses légendes bibliques, ils sont présents dans tous les rites maçonniques et dans tous les grades en en constituent la colonne vertébrale. Nous pouvons en distinguer trois principaux :

1.      Le mythe de la construction du temple de Salomon par les tailleurs de pierre, sur lequel se vivent les degrés d’apprenti et de compagnon ;

2.     Le mythe d’Hiram, en relation avec le premier, et sur lequel se vivent les degrés de la maitrise et du 1er Ordre ;

3.      Le mythe chevaleresque sur lequel se vivent les 3ème et 4ème Ordres.

Si on constate que l’aspect chevaleresque est commun à tous les rites en leur finalité [14], pouvons-nous en conclure que le but de la franc-maçonnerie serait de préparer et de conduire à cette chevalerie ? Si cela se révèle une évidence pour le Rite Ecossais Rectifié, ce l’est moins pour notre rite français. Telle est cependant ma conviction personnelle mais à chacun de la partager ou non …

Si on admet ce postulat de but, tous conviendront que la chevalerie n’est appréhendée et accessible que dans les Ordres de Sagesse. Se limiter pour un maçon à sa loge symbolique, c’est renoncer voire se priver de cette évolution chevaleresque, donc finalement de l’objectif final de sa tradition. N’est-ce point dommage ?

 Comme le disait en un article, le premier Suprême Commandeur de notre juridiction,  le rite français est laïc et chimiquement pur : nulle trace en nos rituels d’éléments ésotériques, alchimiques, magiques ou autres. De ce fait, il reste ouvert à tout maçon quel que soit sa confession religieuse ou philosophique pour peu que le maçon ait assez de tolérance pour accepter son contexte comme un signifiant qu’il peut dépasser en lui accordant le signifié qui lui convient. Un mythe qu’il soit fondé historiquement ou non, qu’il soit rattaché à une ligne religieuse ou non, ne sert qu’à nous faire découvrir un enseignement, et c’est ce dernier qui est important, non le mythe en lui-même en sa forme.

Un F\ du RER, pasteur protestant, me confiait dernièrement : si le concept « aimez-vous les uns les autres », pilier de la fraternité humaine universelle, te séduit en ton idéal et ta conscience, que t’importe son auteur, qu’il ait ou non réellement existé ou qu’il fut ou non fils de Dieu ? Dépasse ce contexte sujet à conflit et ne retiens que l’enseignement. Multiples conflits maçonniques opposent des FF\sur des signifiants alors qu’ils partagent le même signifié. Qu’importe que le maçon français vive la mort d’Hiram et celui de Memphis celle d’Imhotep, l’important c’est l’enseignement retenu par chacun et qui est identique et unique. 

Conclusion 

U

n jour, vous avez, tel le pèlerin de Compostelle, commencé une belle histoire, votre histoire, celle de la recherche de la Lumière en frappant à la porte du Temple. Nul doute que votre initiation puis votre maîtrise vous apportèrent de grands moments de joie et d’émotion.

Il serait dommage de ne pas connaître la fin de cette histoire en vous arrêtant après le troisième chapitre ou d’abandonner celle-ci pour une autre, vous privant ainsi de nouvelles joie et émotion.

De même, les pèlerins qu’ils marchent sur Compostelle ou sur Jérusalem, ont finalement le même objectif. Ils ont tous deux choisi un chemin et il serait stupide, pour l’un comme pour l’autre, d’en changer pour un autre.

Aussi, permettez-moi de plaider auprès de vous [15] pour que vous vous intéressiez et surtout pratiquiez nos Ordres de Sagesse tels qu’ils sont préconisés au sein de l’UMURm et de notre juridiction. Ils sont le reflet d’une Tradition, complète et authentique, qui nous fut transmise depuis le XIXème siècle.

Même si notre rite français peut paraître simple en regard d’autres rites, je peux vous garantir qu’il demeure extrêmement riche et que le vécu de ses Ordres de Sagesse vous ouvrira de multiples portes pour votre parcours initiatique. En les pratiquant, nos seulement vous enrichirez votre vie en loge symbolique mais aussi celle de vos FF\ et SS\

La Tradition se véhicule par le rite  et se pratique par le rituel. 


Alain DRUART

Vème Ordre – grade 9

Grand Conservateur du Grand Chapître Général Mixte de Belgique

[1] Nobuyoshi TAMURA, Aîkido (2003)

[2] Un dogme  est une affirmation considérée comme fondamentale, incontestable et intangible par une autorité politique, philosophique ou religieuse. Une doctrine est un ensemble global de conceptions d'ordre théorique enseignées comme vraies par un auteur ou un groupe d'auteurs. Elle a une dimension idéologique. La différence se situe peut-être surtout en l’opposition des mots affirmation incontestable et conception idéologique, imposition et proposition.

[3] Raymond de Becker, Les Machinations de la nuit (1965)

[4] Henry de Montherlant, Pasiphaé (préface) (1949),

[5] Il ne s’agit point pour moi de tolérance : je reste opposé à tout dogmatisme qu’il soit religieux ou laïc et remplacer un dogme par un autre n’est certes point tolérance.

[6] TCF Antoine DREHER : « La tolérance, c’est une vertu, tu verras, que le franc-maçon exige de ses frères mais oublie très vite quand il s’agit de lui. ».

[7] Daniel LIGOU, Réflexions sur le Rite Français.

[8] Voire fortement simplifiées

[9] Seul le GCGMB propose le travail des Ordres de Sagesse en mixité

[10] Régulateur des Chevaliers Maçons ou les quatre ordres supérieurs

[11] Daniel LIGOU, Réflexions sur le Rite Français.

[12] Paul NAUDON, Histoire générale de la franc-maçonnerie

[13] Yves HIVERT-MESSECA, La franc-maçonnerie face à ses mythes (2017)

[14] Voir à ce sujet, Pierre MOLLIER, La chevalerie maçonnique

[15] … par déformation professionnelle 

 

25ème Anniversaire de Provence Fidélité

Décembre 2020, au zénith de Provence 

Très Illustres Maîtres et Bien Aimés Soeurs et Frères,

Nous avons réalisé ce document pour fêter à minima le 25ème anniversaire du Sublime Conseil dans les circonstances imposées par l’épidémie de la Covid 19. Celle-ci nous plonge dans le désordre de nos tenues et débats coutumiers et distend quelque peu les liens fraternels qui nous sont essentiels.

En souhaitant que cette lecture vous fasse mesurer la motivation à l’origine de cette Assemblée: couronner le Rite Français des Modernes par un 5ème Ordre à l’instar des 4 premiers Ordres.
Ce qui aurait pu être le cas, historiquement, si le projet du Grand Chapitre Général de France de 1784 n’avait pas été avant tout, une façon détournée de faire accepter les «hauts grades» par le Grand Orient, peu favorable à ces derniers et de se fondre rapidement dans celui-ci, dont l’objectif politique allait bien au delà de l’intérêt du Rite.

Lors de la reconstruction en 1998, deux visions auront cruellement entravé cette opportunité: celle d’une Tradition annonçant que le 4ème Ordre était le nec plus ultra du cheminement et celle du Grand Collège des Rites, peu enclin à porter le 5ème Ordre au niveau du 33 degré du REAA. Beaucoup étaient d’accord pour écarter cet Ordre, jusqu’à nier son existence pour certains.

Nous espérons que vous partagerez le sentiment que le 5ème Ordre est plus qu’une académie sympathique certes, étudiant des rituels, dont la grande majorité reflète admirablement bien, une luxuriance erratique et redondante, quelques fois burlesque, souvent mise en exergue.

Avec le Chevalier de la Sagesse, nous avons entamé le développement d’une réflexion afin d’augmenter la consistance et le liant du corpus symbolique des ordres précédents. Il est heureux que notre Rite se soit retrouvé couronné par la Sagesse à la préférence de la perfection qui reste l’outil de la première.



25ème Anniversaire de Provence Fidélité 

Vingt cinq ans déjà, ou à peine devant l’histoire: un petit bout dechemin parcouru, pourtant l’effort d’exister au regard des épreuves du temps est conséquent. Nos rites l’annoncent et nous l’avons découvert: la ruine guette à chaque instant l’entreprise commune!

Nous ne sommes pas adeptes de la commémoration qui porterait uniquement son regard vers le passé fut-il gratifiant, avais-je annoncé il y a 5 ans. Tout ce qui a été fait ne doit servir qu’à progresser et nous sommes heureux de mesurer le succès du projet de Provence Fidélité, qui était rappelons-le, la reconstruction du 5ème Ordre dans sa juridiction historique.
Cette année, l’anniversaire prend l’aspect d’une évocation frugale, loin du lustre et de la fête que nous aurions voulu lui donner, à mon grand regret : les contingences sanitaires nous y obligent, mais cela ne nous empêche pas d’évoquer certaines caractéristiques de nos usages qui nous tiennent à coeur et pour le faire quel beau balcon, celui de cette assemblée.

Dans notre microcosme, différentes horloges tournent inlassablement.
L’horloge du Rite marquant la richesse d’une méthode puisant ses racines au plus profond des représentations de l’Écossisme. Elle en demeure un recueil synthétique et moderne, malgré une écriture datée. Les images symboliques qu’elles portent sont nos indicateurs de distance au pays des vérités évolutives ; leur simplicité voile la complexité de l’oeuvre à accomplir, s’agissant de construire une connaissance plutôt que d’acquérir un savoir.
L’horloge des hommes ensuite, annonçant que la pratique des Ordres de Sagesse ne nous situe pas au dessus de la maîtrise, mais à côté d’elle, comme les Anglais l’ont si bien qualifiée.
Deux considérations importantes en découlent : le caractère facultatif de cette démarche et si on y adhère, la volonté de la recherche. Avec cette tête de colonne : l'Homo Maçonnicus demeure un acteur de sa vie, de son siècle : il s'agit moins de regretter le siècle des Lumières que d'éclairer celui dans lequel on vit.
Nous réunissant dans une vallée, il nous appartiendra de choisir s’il s’agit de la vallée de Josaphat qui selon l’Ecriture, est le lieu où les morts ressusciteront ou s’il s’agit de ce que le Tao appelle l’esprit de la vallée recevant toutes les eaux qui se déversent en elle.

Alors osons !
Respecter la Tradition, c'est inventer la nôtre! C'est exactement ce qu'ont fait nos Anciens, je dois compléter que nous avons osé pour ce qui concerne le 5ème Ordre.
Mais n’ayons pas d’inquiétude : qui peut revendiquer sérieusement une transmission historique des différentes pratiques de cet Ordre? Toutes les écritures déambulant dans les allées de la Sagesse sont de facture contemporaine. Elles s’inspirent plus ou moins de grades préexistants : que ce soit la fugace pratique du Chevalier du Soleil, la seule nommément désignée dans les minutes du 5ème Ordre. Ou le tardif Chevalier de l’Aigle blanc et noir, mal redessiné par Ragon, au point qu’il en écarta l’échelle, jugée comme donnant un spectacle dégradant et dont aucune trace de pratique n’est relevée, même dans l’incompréhensible Chapitre des Gaules.
Et enfin, l’inspiration des Sublimes Philosophes Inconnus - grade de la 9ème série - sans preuve d’usage historique, pour habiller un Chevalier de la Sagesse fraîchement apparu.

Ces grades n’ont pu vraisemblablement et historiquement, être transmis par la juridiction mère de cet Ordre pour des raisons multiples dont l’essentielle, en dehors des dates, reste que cet ordre n’a jamais eu une pratique pérenne et les grades précités n’ont été que des pis aller ou des improvisations répondant mal à la concurrence des Ecossais. Tout cela avant que le 5ème Ordre disparaisse en 1814 avec les ors du 1er Empire, qui lui allaient si mal.
Quant au Grand Chapitre Métropolitain, il abandonnera son titre en 1823 pour s’intituler curieusement Chapitre des Gaules et reniera jusqu’à son âme en demandant au REAA une patente pour le Chevalier kadosch ; juste avant qu’il ne s’enterre dans l’indifférence, dans la vallée de Josaphat. Tout ce qui a pu se «transmettre» à partir de cette date ne peut plus avoir l’estampille historique du Grand Chapitre Métropolitain.

Alors, dans ce moment de célébration, nous pouvons le réaffirmer: notre pratique relie légitimité et régularité: elle a l’avantage et l’honneur d’avoir servi de support à la réception des 50 membres fondateurs de cet ordre au sein de sa juridiction historique, et préalablement, elle a permis la réception dans notre assemblée, du premier GM du GO, après plus de deux siècles de vacances.
Le Bref de celui-ci porte le numéro 1… C’est à son initiative, rappelonsle, que le 5ème Ordre a été réactivé. Il est aujourd’hui membre d’honneur de Provence Fidélité.

Vous aurez relevé que la réception au grade de Chevalier de l’Aigle blanc et noir comporte douze clefs philosophiques, les cinq premières sont la survivance du premier rituel de notre assemblée et représentent notre assise historique.
Ont été ajoutées les 7 autres clefs de l’Echelle : comme toutes les Traditions d’élévation spirituelle, cette voie de l’Échelle passe par le coeur, mais pour modérer nos emportements, rappelons-nous aussi que c’est un songe que fit Jacob. C’est sans doute l’effet de notre ultime Sagesse de nous reconduire au pied de la réalité contrastée du pavé mosaïque.

Depuis 1995 quarante huit Frères… et soeurs (depuis 2012) ont participé au projet et aux travaux de cette assemblée : certains sont passés à l’Orient éternel, d’autres sont devenus membres d’honneur ; quelques uns ont quitté notre table pour des raisons diverses, mais tous ont apporté leur énergie, leur science pour permettre à notre Conseil de devenir ce qu’il est aujourd’hui. Nous avons une pensée pour chacun et en particulier pour notre regretté Frère Gérard Pourpour qui a été le premier Président de Provence Fidélité, avec lequel nous avons construit cette assemblée.

Nous allons dans un instant allumer une étoile pour marquer cet anniversaire…Souvenez-vous il y a 5 ans…
Je vous donnais rendez-vous en 2035 pour les 40 ans de Provence Fidélité, ajoutant que ce n’était probablement pas sage, mais que c’était de l’optimisme... Aujourd’hui, la lanterne s’étant rapprochée de mon horloge, je crois plus raisonnable, que ce soit Provence Fidélité qui nous fixe ce RV pour fêter ses 40 ans.

Pour conclure, je n’allais pas oublier la nécessaire bonne humeur et l’humour indispensable à nos rencontres Ils permettent très souvent de faire quelques pas supplémentaires : que diable, n’avons-nous pas entamé notre renouveau dans les tavernes ? Même les austères pasteurs anglicans ne s’y sont pas trompés.

Après que le rite parvint en France, j’aime à penser que la plume de nos ancêtres codificateurs fut aussi trempée dans le vin ou la bière. Considérant l’époque, on était plus dans la perspective de construire des gloriettes que dans celle d’édifier un temple: cela m’aide à prendre avec bonhomie certaines de leurs propositions. 

À la porte de Jean le 12 décembre 2020 

Jean Pierre Duhal 

Membre fondateur du 5ème Ordre 

Membre de l’Académie Internationale du Vème Ordre de l’Union Maçonnique Universelle du Rite Moderne.

A crença em Deus – Aspectos do Rito Moderno

O teólogo Fabrício Veliq expõe que CRENÇA e FÉ têm relações e diferenças. É muito comum que cristãos vejam outras religiões como crenças e a religião cristã como fé.

Desde muito cedo na história do Cristianismo a crença foi ligada com a fé e durante um bom tempo foram consideradas sinônimas. Uma vez que uma das definições da palavra crença indica que ela é uma “convicção profunda”, ou uma “atitude de quem acredita em pessoa ou coisa”, não foi difícil para a Idade Média pregar que para ser uma pessoa de fé era necessário que fosse convicto a respeito da doutrina que se era pregada no ambiente cristão.

Com o advento da Modernidade, porém, esse tipo de conceito muda significativamente. A crença, a partir, principalmente, do empirismo moderno passa a ser considerada como “disposição subjetiva a considerar algo certo ou verdadeiro, por força do hábito ou das impressões sensíveis”. Tendo isso em mente, e como não é possível voltar ao passado, pensar a relação e as diferenças entre crença e fé em dias atuais se torna algo importante e, até mesmo, necessário.

É comum, ao se abordar essa temática pelo viés teológico, definir crença, como algo que seria algo comum a todas as pessoas, mais ligada à ideia do acreditar em algo ou alguém, como pode ser percebido cotidianamente nas diversas relações familiares, institucionais, amorosas etc., uma vez que em todos esses tipos de relacionamentos está pressuposto o acreditar que aquele/a em quem se confia não nos trairá ou pagará o nosso salário em dia, etc. Esse sentido mais simples de acreditar, que envolve certa certeza do que acontecerá, seria o que hoje se define como uma crença.

A fé, por outro lado, é definida como aquela que tem a ver com uma decisão fundamental de entregar o seu coração a alguém ou a alguma coisa, de maneira que não é algo que vem simplesmente pelo hábito, ou que deve ser crido cegamente, mas envolve também uma reflexão a respeito daquilo sobre o qual se deseja depositar essa fé.

Nesse sentido, embora os conceitos estejam inteiramente inter-relacionados, a diferença se mostra bastante substancial. E isso traz grandes consequências para a forma como abordamos as diversas fés que se colocam dentro do aspecto religioso.

É muito comum que os cristãos vejam as outras religiões como crenças e a religião cristã como fé e nisso é possível perceber que no uso dos termos está implícita certa noção de superioridade do Cristianismo em relação às outras religiões. De certa forma, traz a ideia de que as outras religiões somente têm crenças e acreditam cegamente em algo, enquanto o Cristianismo é a religião que possui a fé e, por isso, a melhor de todas e a mais correta. Nada mais errôneo, até mesmo porque pode haver cristãos que somente tenham uma crença cristã, assim como budistas que tenham uma fé budista, e assim por diante.

Acreditar em algo não gera a fé em algo, na perspectiva da teologia cristã. A fé sempre pressupõe uma decisão em liberdade para ela e, portanto, nunca deve ser pensada como sendo algo adquirido pelo simples hábito.

Estar cercado por pessoas de fé não nos tornam pessoas de fé. Essa fé, como entendida no Cristianismo, vem por meio de um encontro com uma pessoa que, conforme cremos, é o crucificado que foi ressuscitado.

Por ser um encontro, a fé não deve ser pensada de maneira fechada e nunca deve ser encarada como convicção cega. Fé pressupõe esperança e somente nesse pano de fundo é capaz de se desenvolver uma fé que se diz cristã.

Entendendo crença e fé com essas diferenças, não é difícil inferir que se pode tanto ser uma pessoa de crença como uma pessoa de fé. No primeiro, há sempre a tendência a uma postura de fechamento diante das novas situações, presa nos aspectos doutrinais e nas “convicções” aprendidas por meio do hábito e da cultura. No segundo, uma vez que se mostra como decisão refletida e em liberdade, fruto de um encontro que pode ser de diversas maneiras, tende a ser propensa a abertura e ao diálogo com o diferente.

Fé e crença, portanto, embora muitas vezes tratadas como iguais, revelam diferenças que não devem ser deixadas de lado quando analisadas de forma mais profunda, visto que as terminologias sempre podem influenciar grandemente o modo como nos relacionamos com nossos irmãos e também com as outras religiões.

Encontramos no site do irmão Luiz Marcelo Viegas, “O Ponto dentro do Círculo”, essa matéria de autor anônimo, que diz:

Deísmo é um sistema filosófico ou atitude dos que aceitam a existência de um Deus destituído de atributos morais e intelectuais e que poderá ou não haver influído na criação do Universo. O deísta crê em Deus, mas não aceita religião nem culto, rejeitando toda espécie de revelação divina e, pois, a autoridade de qualquer Igreja.

Em maçonaria os sistemas ritualísticos podem ser divididos em ritos deístas, teístas e adogmáticos. Determina essa diferenciação o texto do ritual relativo à qualidade de consciência da presença de Deus nos trabalhos maçônicos e a interpretação dos Princípios morais simbolizados na lenda da cerimônia e no ornamento da Loja.

Exemplo de rito deísta, o Rito Schröder foi concebido desde sua origem com um conjunto de símbolos e cerimônias que guardam equidistância de religiões. Seus praticantes têm autonomia de opção pessoal a partir da crença em Deus.

O Rito Schröder selecionou da ritualística inglesa dos chamados “modernos” algumas referências à construção do Templo de Jerusalém, por Salomão, sem, contudo, ultrapassar os limites das analogias pontuais.

O sistema ritualístico inglês caracteriza, hoje, o conteúdo teísta. Em 1717, a ritualística da primeira Grande Loja foi deísta, quando abriu as portas das Lojas para variadas opções religiosas pessoais dos seus filiados, sem especificar uma a ser obedecida.

Em 1815, após o surgimento da Grande Loja Unida da Inglaterra, a primitiva Constituição de Anderson foi alterada, tornando-se dogmática e impositiva, atendendo preferência dos representantes da segunda Grande Loja de Londres, auto-proclamados “antigos”.

O Rito Escocês Antigo e Aceito começou teísta, na afirmação documental de Albert Pike, em nome do Supremo Conselho jurisdição Sul dos Estados Unidos.

No entanto, em 1875, Supremos Conselhos sediados em países católicos, reagindo às fortes ações antimaçônicas, planejaram levar à Convenção de Lausanne, prevista para 1878, a proposição de tornar as definições do Grande Arquiteto do Universo não exclusivamente teístas, abertas a outras aproximações da espiritualidade dentro do respeito da liberdade de consciência individual.

A proposição foi aprovada e incluída na Declaração de Princípios do rito. Com essa decisão o REAA tornou-se deísta durante poucos dias. Em seguida ao encerramento da Convenção de Lausanne, o Supremo Conselho – Sul dos Estados Unidos contestou a Convenção e, apoiado pelos Supremos Conselhos da Escócia e da Grécia, recomendou aos Corpos irmãos do mundo a reformulação da Declaração de Princípios a respeito da consciência livre sobre a compreensão do Grande Arquiteto do Universo.

Fixou o sentido teísta, impondo as crenças em um Deus pessoal e no dogma cristão da imortalidade da alma. A divisão no REAA persiste até o presente, alimentada pelo antagonismo dualista entre Supremos Conselhos teístas personalistas e deístas não personalistas.

O Rito Moderno representa o segmento ritualístico adogmático e laico (grifo nosso). Foi um rito deísta a partir da sua estruturação com sete graus por “Montaleau”  (se bem que muitos dos seus praticantes eram da religião Católica), sem chegar ao teísmo estrutural e, em 1877, decidiu em convenção, a supressão da afirmação dogmática da existência de Deus e da imortalidade da alma. Adotou o princípio do respeito absoluto à liberdade de consciência da fé.

Entendendo o Rito Moderno

Denomina-se como Rito Moderno tudo o que parte da primeira Grande Loja da Inglaterra, que se diz fundada a partir de 1717 e, que segue a ritualística nos moldes da publicação feita por Samuel Prichard em 1730, no famoso livro “A Maçonaria Dissecada”.

Alguns maçons simpatizantes do tradicionalismo antigo fundam em 1751 uma segunda Grande Loja, tida, então, como a dos Antigos. Em 1813 as duas se fundem criando a Grande Loja Unida da Inglaterra.

Nascido do desejo de se criar uma unidade racional na diversidade de correntes de pensamento vigentes à época, o Rito Moderno é filho e herdeiro direto do pensamento iluminista.

Embora criado sob moldes racionais, pautou inicialmente suas regras na primitiva Constituição de Anderson, deísta e tolerante no aspecto religioso. Após a Revolução Francesa, em 21 de maio de 1799, o GOdF (Grande Oriente da França) e a GLUI (Grande Loja Unida da Inglaterra) redigem um tratado de união.

Entretanto, em 1815, a GLUI impõe a crença em um Ser Supremo Revelado através das Regras de 8 pontos de reconhecimento, o que gera um clima tenso entre o Grande Oriente e a mesma.

Em 1877 vem a ruptura definitiva entre as duas potências, quando o GOdF extingue a obrigatoriedade da crença em Deus e na imortalidade da alma como reconhecimento de um homem como maçom.

É oportuno dizer, conforme relata em seus profícuos estudos o maçonólogo da Espanha, irmão Joaquim Villalta, que a Maçonaria Belga, uma das maiores da Europa Continental, havia se antecipado ao GOdF e, já em 1872, se declarava de forma incontinenti,  “Adogmática”,  desobrigando-se e aos seus afiliados,  do uso do Dístico “Grande Arquiteto do Universo” (GADU).

Coerente com esta linha de pensamento, e, talvez por causa disso, considerado o condutor da Maçonaria do 3º. Milênio, o Rito Moderno dá ao maçom o direito de pensar com irrestrita liberdade, o dever de trabalhar para o bem-estar social e econômico do cidadão, e a capacidade de defender os direitos naturais e sociais do homem, seja de qualquer cultura ou nacionalidade. 

Este humanismo explícito, muitas vezes atrita-se com o status quo social, do qual a religião é um de seus pináculos básicos.

O Rito Moderno não considera a Maçonaria como uma ordem mística, embora seus três primeiros graus o sejam, baseados que estão no pensamento judaico-cristão. Ainda assim, o maçom do Rito Moderno é naturalmente cientificista e, portanto, pedagogicamente mais afeito à forma do aprendizado do que ao seu conteúdo.

O Rito Moderno entende que a busca da verdade se realiza no Grau de Aprendiz pela intuição, no Grau de Companheiro através da análise e culmina no Grau de Mestre pelo desenvolvimento da capacidade de síntese, num processo evolutivo lógico-racional baseado no pensamento científico contemporâneo.

Os padrões de conduta do Rito Moderno são racionais e cartesianos, enriquecidos na contemporaneidade, por um Humanismo essencialmente democrático e plural. Características essenciais para um mundo globalizado.

O Rito Moderno não considera a Maçonaria como uma Ordem Mística, embora seus três primeiros graus estejam impregnados da mística das civilizações antigas.

Os padrões do pensamento da Maçonaria Francesa são racionais e científicos, e se prendem à época moderna, ao Humanismo.

Com muita propriedade, o maçonólogo Joaquim Villalta expõe:

... “O Rito Francês é essencialmente mítico. Ele transmite três mitos fundamentais: o mito da passagem das trevas para a luz; o mito da construção do templo de Salomão e o mito hirâmico. Não se pretende encontrar nele:

 a) Nem o pensamento religioso que implica total submissão a uma realidade absoluta (O Rito Moderno ou Francês não contém nada religioso ou “sagrado” ou oração, ou qualquer ato relativo a um caráter religioso em particular);

b) Nem o pensamento esotérico entendido como uma revelação transmitida somente a alguns eleitos (Esta tendência que pode se tornar sectária introduz uma clivagem entre os irmãos que separa entre eleitos e condenados, pensamento que vai contra a universalidade da Maçonaria. O Rito Moderno ou Francês defende o universalismo e a possibilidade de que todos os seres humanos desenvolvam seu potencial);

 c) Nem o pensamento místico que busca a imersão total do indivíduo no que o supera (A mitologia maçônica apoia-se na ideia de um projeto de construção; lida com o aqui e agora; coloca o Homem no centro do universo, onde ele é material e trabalhador ao invés de seu Templo interior, mas de exteriorização compartilhada e projeção universal e responsável necessária);

d) Nem o pensamento mágico que tenta controlar a realidade por operações mentais profundamente irracionais entregues à teurgia, a alquimia ou a magia;

 e) Nem o pensamento ocultista que privilegia as superstições mais perigosas creditando à influência dos “espíritos” sobre os humanos e que acredita, firmemente, em atos de caráter mágico.

Seja qual for a sua forma de ritual utilizado, o Rito Moderno ou Francês, se atém às suas características originais; se impõe, hoje e amanhã, como uma expressão ordenada e completa dos valores maçônicos “permanentes”: a busca da verdade, a perfectibilidade para quem deseja progredir, a liberação para permitir o avanço da mulher e do homem comprometidos como um elo na cadeia social”...

A síntese dos debates da Assembleia em 1876, que levaram à resolução de 1877, mostra bem, que:

“A Franco-maçonaria não é deísta, nem é ateísta, nem sequer positivista. A instituição que afirma e pratica a solidariedade humana, é estranha a todo dogma e a todo credo religioso. Tem por princípio único o respeito absoluto da liberdade de pensamento e consciência. Nenhum homem inteligente e honesto poderá dizer, seriamente, que o Grande Oriente de França quis banir de suas lojas a crença em Deus e na imortalidade da alma quando, ao contrário, em nome da liberdade absoluta de consciência, declara, solenemente, respeitar as convicções, as doutrinas e as crenças de seus membros”.

“O Rito Moderno mantém-se tolerantemente imparcial, ou melhor, respeitosamente neutro, quanto à exigência, para os seus adeptos, da crença específica em um Deus revelado, ou Ente Supremo, bem como da categórica aceitação existencial de uma vida futura; nunca por contestante ateísmo materialístico, mas unicamente, pelo respeito incondicional ao modo de pensar de cada irmão, ou postulante.

Demonstra apenas, a evolução das crenças estimulando os seus seguidores ao uso da razão, para formar a sua própria opinião. Procura ensinar que a ideia de Deus resulta da consciência e que as exteriorizações do seu culto não passam de um sentimento íntimo, que se pode traduzir das mais diversas maneiras.”

Na excelente exposição do irmão Mano Lima (Walter Celso de Lima) autor de várias obras maçônicas, temos que:

Teísmo é a doutrina religiosa e filosófica caracterizada por afirmar a existência de Deus, de caráter pessoal e transcendente, soberano do universo e, principalmente, em intercâmbio constante com a criatura humana. Trata-se de Deus revelado. A palavra vem do grego Theós (Θεός) Deus, divindade, + -ismo. É comum às religiões monoteístas; porém, pode-se aplicar também às politeístas. Em todas as religiões politeístas há sempre um deus criador.

  Deísmo é a doutrina que considera a razão como única via capaz de assegurar a existência de Deus, rejeitando, para tal fim, o ensinamento transcendental, a revelação ou a prática de qualquer religião organizada. Não nega a possível existência de Deus criador. A palavra vem do francês, déisme. O deísmo difundiu-se principalmente entre os filósofos enciclopedistas e foi o precursor do ateísmo moderno.

No deísmo, Deus é visto como a “primeira causa” ou “princípio criador” e o início básico da racionalidade do universo. Muitos deístas acreditam em um deus da natureza, um criador não intervencionista, que permite que o universo corra o seu próprio curso, de acordo com asa leis naturais. O deísmo não tem nenhum credo ou livro sagrado. O inferno não existe é apenas um símbolo do mal que pode ser superado pelo raciocínio do próprio homem.

Ateísmo é a doutrina ou atitude que nega categórica, peremptória e definitivamente a existência de Deus, asseverando a inconsistência de qualquer saber ou sentimento religioso, seja aquele calcado na fé ou revelação, seja o que se propõe a alcançar a divindade numa perspectiva racional ou argumentativa. A palavra vem de a- (negativa) e Theós (Deus ou divindade) + -ismo. Como não se pode provar a não existência de Deus, o ateísmo é paradoxalmente uma crença, uma questão de fé na negação da existência de Deus.

Agnosticismo é a doutrina que reputa inacessível ou incognoscível ao entendimento humano, a compreensão dos problemas propostos pela metafísica ou religião como a existência de Deus, o sentido da vida e do universo, etc.

Os agnósticos acreditam que ultrapassam o método empírico de comprovação científica. O agnóstico não está preocupado com Deus. Agnosticismo (em inglês agnosticism) é um termo criado por Thomas H. Huxley calcado no grego ágnoia (άγνοια) que significa ignorante.

Gnosticismo é um movimento religioso, de caráter sincrético e esotérico, desenvolvido nos primeiros séculos de era cristã à margem do cristianismo institucionalizado, combinando misticismo e especulação filosófica. A- é a negação do gnosticismo – agnosticismo.

Thomas Henry Huxley foi um biólogo inglês, especializado em anatomia comparada. Nasceu em 1825, em Ealing, Middlesex e faleceu em 1895, em Eastbourne, Sussex. Foi presidente de The Royal Society.

Criou o termo “agnosticismo” em 1889 para diferenciar de “ateísmo” e enquadrar a natureza das reivindicações dos cientistas sobre o que é cognoscível e sobre o que não é.

Huxley escreveu: “O agnosticismo, de fato, não é um credo, mas um método, cuja essência reside na aplicação rigorosa de um único princípio ... o axioma fundamental da ciência moderna ... Em questões intelectuais, siga sua razão e como isso o levará, sem levar em conta qualquer outra consideração ...

Em questões intelectuais, não pretenda que as conclusões sejam certas se não são demonstradas ou demonstráveis” (Huxley, 1889). Huxley estava preocupado em apartar e dissociar a ciência das religiões e de Deus.

Recentemente dividiu-se o agnosticismo em alguns tipos, expostos a seguir:

- Ateísmo agnóstico – não crê na existência de nenhuma divindade, porém não afirma saber que existe alguma divindade ou não (Barker, 2008).

- Teísmo agnóstico – não afirma conhecer a existência de uma divindade​porém ainda assim crê nela (Smith, 1979). Definição conflitante para mim, pois teísmo significa um Deus revelado em contato continuo com o homem.

- Agnosticismo apático ou pragmático – não há evidência da existência ou inexistência de Deus, porém qualquer divindade que possa existir parece indiferente ao universo ou ao bem-estar de seus habitantes, a pergunta é essencialmente acadêmica. Portanto sua existência tem pouco ou nenhum impacto sobre os assuntos humanos (Tyrrell, 2006).

-          Agnosticismo forte (também chamado de agnosticismo "estrito", "fechado" ou "permanente") – a questão da existência ou inexistência de Deus ou deuses e a natureza última da realidade são incognoscíveis devido a incapacidade natural de provar ou não provar a existência de Deus ou deuses (Le Poidevin, 2010).

-          Agnosticismo fraco (também chamado agnosticismo "empírico", "aberto" ou "temporário") - a existência ou inexistência de qualquer divindade está atualmente além do conhecimento humano, mas não é necessariamente incognoscível; portanto, suspenderá a prova até que a prova, se existir, esteja disponível (Le Poidevin, 2010).

Há outros conceitos importantes a serem definidos em seguida.

Panteísmo é a crença de que tudo (matéria) e todos (seres) compõem um Deus abrangente e imanente. Isto é, todo universo e toda natureza e Deus são idênticos. Os panteístas, portanto, não acreditam num Deus criador. A palavra panteísmo é derivada do grego πᾶν (pan que significa “tudo”) e θεός (theos que significa Deus ou divino).

Pandeísmo é a crença religiosa que provem do panteísmo e do deísmo. Isto é, a crença de que o Criador criou o universo e deixou de existir como uma entidade separada e consciente.

Disteleologia defende que a existência não tem causa final. É uma forma agressiva e otimista do ateísmo.

Há dois conceitos distintos sobre “irreligião”. Pode ser um teísta que não pratica nenhum culto. Ou aquele que simplesmente não segue nenhuma religião organizada.

Secularismo é o princípio da separação entre instituições governamentais e instituições religiosas. Não é exatamente o mesmo que laicismo.

O secularismo afirma o direito à liberdade da imposição governamental de uma religião ou crença sobre o povo dentro de um estado que é neutro em matéria de crença. 

Laicismo é aquilo que é independente do clero, da igreja (de qualquer igreja) e da religião (de qualquer religião).

Em sentido mais amplo, aquilo que é independente de qualquer confissão religiosa. Laicismo é a condição, a situação ou o caráter do que é laico. Laicidade é a qualidade do que é laico.

A palavra “laico” origina-se do latim laicus, a, que significa leigo. A palavra latina origina-se do grego laikós (λαικος) significa “do povo (povo experiente) ”.

Num sentido mais amplo laicismo é aquilo que é independente de qualquer religião; está acima de qualquer religião ou de qualquer discussão sobre Deus.

O laicismo desenvolveu-se principalmente em França o que demonstra a influência da política francesa de laicismo no Rito Moderno. Na verdade, o Rito Moderno e o Francês passaram por várias fases do deísmo, ao positivismo e ao laicismo.

Em direito, o laicismo é o “princípio da separação no Estado da sociedade civil e da sociedade religiosa”. Distingue-se do secularismo. A palavra “laicismo” refere-se, por extensão, ao caráter de “instituições, públicas ou privadas, independentes do clero e das igrejas”. O laicismo se opõe ao reconhecimento de uma religião do Estado. Laico significa, portanto, aquele que está acima, ou independente, das religiões.

O conceito de laicismo tem origem nos escritos dos filósofos gregos e romanos como Epicuro e Marco Aurélio, e dos pensadores iluministas como Locke, Bayle, Diderot e Voltaire, além dos pais fundadores dos EUA, como James Madison, Thomas Jefferson e Thomas Paine.

O princípio do laicismo tomou forma pela primeira vez durante a Revolução Francesa: a abolição do Antigo Regime em agosto de 1789 foi acompanhada pelo fim dos privilégios eclesiásticos e a afirmação de princípios universais, incluindo a liberdade de religião, consciência e igualdade de direitos, conforme expresso na Declaração dos Direitos do Homem. O texto da Declaração dos Direitos do Homem foi incorporado ao preâmbulo da Constituição Francesa de 4 de outubro de 1958.

No século XIX, as leis de laicismo, em França, gradualmente libertaram o Estado de seus laços históricos com a Igreja Católica e criaram novas normas políticas e sociais baseadas no princípio do universalismo republicano.

Este processo, que teve lugar num movimento mais amplo, ligado à modernidade, confiou ao povo soberano a redefinição dos fundamentos políticos e sociais. A educação, os ritos da vida civil, a evolução da lei e da moralidade, etc., tornaram-se independente de qualquer dogma religioso.

A Terceira República em França (1870-1940) recriou, notavelmente, a organização do sistema escolar, instituindo educação pública, laica e obrigatória (leis de Jules Ferry). As leis de Jules Ferry, sobre laicismo na educação foram promulgadas em 1881.

Jules Ferry, nasceu em 1832, em Saint-Dié (Vosges), Lorraine, e faleceu em 1893, em Paris. Político francês, Ministro da Educação Pública e das Belas Artes, Presidente do Conselho de Ministros e Presidente do Senado. Foi maçom ativo desde 1875, da Loja Alsace-Lorraine, do GOdF. O Ir Ferry trabalhava no Rito Francês.

As leis de Jules Ferry são complementadas pela Lei de Goblet de 1886, sobre a organização da educação primária, cujo artigo 17 declara que o ensino em escolas públicas, de todos os tipos, é exclusivamente confiado a um pessoal laico. Este processo culminou em 1905 com a Lei da Separação de Igrejas e do Estado, que marcou o culminar de um claro laicismo.

René Goblet foi outro maçom defensor do laicismo, incluindo na Maçonaria. René Goblet nasceu em 1828, em Aire-sur-la-Lyz, departamento de Pas-de-Calais e faleceu em 1905, em Paris. Foi um jornalista e político francês. Foi advogado republicano e assim começou sua carreira. Foi subsecretário de Estado da Justiça. Foi Ministro do Interior, quando aprovou uma lei para que os prefeitos fossem eleitos. Foi Ministro da Instrução Pública, quando lutou pela laicidade do ensino público. Foi Presidente do Conselho de Ministros e Ministro do Interior, coroando sua carreira política como Presidente do Conselho. Depois foi Ministro das Relações Exteriores. Foi um ativo Mestre Maçom, membro da Loja "La Clémente Amitié" do Grande Oriente da França, que trabalhava no Rito Francês. 

É, portanto, a lei de 9 de dezembro de 1905 que codifica os princípios do laicismo em França. Confirma em seu artigo 1 (Título 1º, Princípios) a liberdade de consciência, já presente no artigo 10 da Declaração dos Direitos do Homem e do Cidadão de 1789, e o livre exercício dos cultos: "A República garante a liberdade de consciência. Garante o livre exercício dos cultos sob as únicas restrições promulgadas abaixo, no interesse da ordem pública".

A afirmação de França como uma “República laica”, separada das religiões é constitucionalizada pela Constituição de 1946, retomada pela Constituição de 1958:

artº 1º: “La France est une République indivisible, laïque, démocratique et sociale. Elle assure l'égalité devant la loi de tous les citoyens sans distinction d'origine, de race ou de religion. Elle respecte toutes les croyances. Son organisation est décentralisée”.  

Tradução: ("A França é uma República indivisível, laica, democrática e social. Garante a igualdade perante a lei de todos os cidadãos sem distinção de origem, de raça ou de religião. Respeita todas as crenças. Sua organização é descentralizada”)

O trabalho conjunto dos Irs\ Jules Ferry e René Goblet, convenceu as autoridades do GOdF a tornar o Rito Moderno um rito laico, copiando o que se fez em Bélgica em 1872. Ir\ Jules Ferry, respondeu em 1886, a pergunta título deste ensaio: “Le Rite Français est laïque, pas agnostique. Les concepts de laïque et d'agnostique s'excluent mutuellement” (Huguenot, 2014).

Tradução: (O Rito Francês é laico e não é agnóstico. Os conceitos de laico e agnóstico são mutuamente excludentes).

Isto é, se é laico não há nenhuma discussão sobre Deus ou religião. Se é agnóstico, discute-se que Deus é incognoscível ao entendimento humano.

“DOGMA”: Ponto fundamental e indiscutível de uma doutrina religiosa;

 “DOGMATISMO”: Doutrina que afirma a existência de verdades certas e que se podem provar;

“ADOGMATISMO”: Orientação filosófica que se opõe às doutrinas formalmente estabelecidas.

 Adogmático, “O Rito Moderno mantém-se tolerantemente imparcial, ou melhor, respeitosamente neutro, quanto à exigência para seus adeptos, da crença específica em um Deus revelado, ou Ente-Supremo, bem como da categórica aceitação existencial de uma vida futura; nunca por constante ateísmo materialístico, mas, unicamente, pelo respeito incondicional ao modo de pensar de cada Irmão, ou Postulante. Demonstra, apenas, a evolução das crenças, estimulando seus seguidores ao uso da Razão, para formar sua própria opinião.

Procura ensinar que a ideia de Deus resulta da consciência e que a exteriorização do seu culto não passa de um sentimento íntimo, que se pode traduzir de várias maneiras. Indica como dever aos maçons: o aperfeiçoamento pela análise de todas as ideias liberais, igualitárias e generosas; a elevação do espírito à concepção de uma incessante orientação progressista; e a plena conscientização do papel coletivo, que deve desempenhar na Terra, o Homem Permanente e Impessoal, de que a Ordem Maçônica é a personificação”.

 Como já vimos, em 1877, a Assembleia Geral do Grande Oriente de França decidiu suprimir o preceito até então proclamado como o princípio fundamental da Maçonaria: a crença em Deus e a imortalidade da alma.

Essa supressão, vitoriosa, obrigou o Grande Colégio dos Ritos a reformular os Rituais, o que só ocorreu em 1886, porque foram muitas as resistências a vencer. A supressão daquele princípio fundamental produziu o abandono da fórmula: “A Glória do Grande Arquiteto do Universo”, bem como à retirada da Bíblia do Altar dos Juramentos.

 A Constituição do Grande Oriente de França, após a reforma de 1877, estabelece em seu art. 1º., depois de definir os objetivos e princípios da Instituição: “A Franco-Maçonaria, considerando que as concepções metafísicas são do domínio exclusivo da apreciação individual de seus membros, recusa-se a qualquer afirmação dogmática”.

Em homenagem ao Grande Oriente de França, convém deixar bem claro os motivos por que ele operou essa reforma. Sua atitude não traduziu, como poderia parecer, reação ao Sillabus, o código de intolerância do Papa Pio IX, decretado em dezembro de 1864.

O Grande Oriente não passou da posição deísta para a posição ateia. Absolutamente.

Não se impunha ateísmo a ninguém. O voto nº. 9, em virtude do qual a Assembleia suprimiu aquela afirmação dogmática de crença em Deus e na imortalidade da alma, tem a sua genuína interpretação nos Boletins do Grande Oriente de França, dos anos de 1876 e 1877.

No Boletim de 1876, à pág. 373, se lê:


                               “Só a má fé pode assimilar a supressão, que se pretende, a uma negação da existência de Deus e da imortalidade da alma. Pleiteamos, sim, como bases exclusivas da Franco-Maçonaria a solidariedade humana e a liberdade de consciência, mas essas bases comportam a crença em Deus e em uma alma imortal, tanto quanto autorizam o materialismo, o positivismo ou qualquer outra doutrina filosófica”.

 Em matéria de fé, ela não afirma nem nega. Ela respeita de modo igual todas as convicções, doutrinas e crenças sinceras. “Assim, as portas de nossos Templos se abrem diante do protestante, como diante do católico, diante do muçulmano como diante do cristão, diante do ateu como diante do deísta, desde que sejam homens de bem”.

“Nenhum homem inteligente e honesto poderá dizer seriamente que o Grande Oriente de França quis banir de suas Lojas a crença em Deus e na imortalidade da alma, quando, ao contrário, em nome da liberdade absoluta de consciência, ele declara solenemente respeitar as convicções, as doutrinas e as crenças de seus membros.

Nós não afirmamos nem negamos nenhum dogma, para nos mantermos fiéis aos nossos princípios e à prática da solidariedade humana. Se convém aos Grandes Orientes estrangeiros nos caluniar, deturpando nossos pensamentos e desnaturando nossos sentimentos, que o façam: são livres”.

Em 1877, quando a Assembleia ainda debatia o assunto, proclamava-se (Boletim, pág. 243):


“Deixemos aos teólogos o cuidado de discutir os dogmas.” Deixemos às igrejas totalitárias o cuidado de formular os Sillabus. Mas que a Maçonaria se torne o que deve ser: uma instituição aberta ao progresso, a todas as ideias morais e elevadas, a todas as aspirações largas e liberais. Que ela não desça jamais à arena ardente das discussões teológicas, que não têm trazido senão dissensões e perseguições. Que ela se guarde de querer ser uma Igreja, um Concílio, um Sínodo! Porque todas as Igrejas, Concílios e Sínodos têm sido violentos e perseguidores, porque o dogma é, por sua natureza, inquisidor e intolerante.

Que a Maçonaria paire, pois, majestosamente, acima de todas as questões de igrejas ou de seitas; que ela sobreleve do alto, todas essas discussões; que ela se torne o vasto abrigo, sempre aberto a todos os espíritos generosos e bravos, a todos os perquiridores conscienciosos e desinteressados da verdade e a todas as vítimas, enfim, do despotismo e da intolerância.

A Moção que adotou o voto nº. 9, supressivo, consta, finalmente, à fl. 248 do Boletim de 1877:

“A Assembleia, considerando que a Franco-Maçonaria não é uma religião, não pode, por consequência, afirmar em suas Constituições doutrinas ou dogmas”.

O texto aprovado estabelecia: “A Franco-Maçonaria, instituição inteiramente filantrópica e progressista, tem por objetivo a procura da verdade, o estudo da moral universal, das ciências e das artes e o exercício da beneficência. Tem por princípios a liberdade absoluta de consciência e a solidariedade humana. Não exclui ninguém por suas crenças. Tem por divisa: Liberdade, Igualdade e Fraternidade”, (“Les Franc-Maçons”, de Serge Hutin, ed. 1960, pág. 109, coleção “Le Temps qui court”).

É curioso assinalar-se que a aprovação se deu após um discurso muito aplaudido do Ir Desmons, que não era livre pensador, mas um pastor protestante.

No Brasil, já na República, entre 1891-1901, o Grão-Mestre Antônio Joaquim de Macedo Soares, tendo como Secretário-geral Henrique Valadares, deu à Maçonaria grande influência francesa e, como diz Viegas em 1986: “julgando-se dentro do espírito da lei da separação entre a Igreja e o Estado, amoldou-se melhor o Rito Francês ao eliminar a Bíblia do Altar dos Juramentos e suprimir as referências ao Grande Arquiteto do Universo.”

A reforma constitucional de 1877 só alcançava a jurisprudência do Grande Oriente de França, mas o Grande Oriente do Brasil, onde se praticava o Rito Francês acompanhou aquela Potência.

A maçonaria é equidistante das religiões, não é uma seita religiosa, e os Irmãos que assim a tornam são, evidentemente, ou aqueles que procuram desvirtuá-la, ou aqueles que, insatisfeitos com suas religiões procuram na Maçonaria uma nova religião ou a compensação para as suas frustrações místicas.

E, é baseado na equidistância perante as religiões que o Rito Moderno não adota a existência da Bíblia no Triângulo de Compromissos (Altar de Juramentos para outros Ritos). Os defensores da colocação da Bíblia alegam que deve haver um "livro da lei revelada". A Bíblia só passou a ser adotada em algumas Lojas a partir de 1740, antes disso Anderson e os demais Maçons aceitavam a obrigação do "Livro da Lei", Lei Maçônica, Lei Moral.

Acrescente-se, ainda, que existem religiões, tais como a Umbanda, o Candomblé, a Pajelança e outras, com diversos adeptos entre nós que não possuem um livro da lei revelada, cuja tradição é oral. Perguntamos: que livro religioso se colocaria na presença de tais Irmãos?

Nosso "Livro da Lei" são os princípios da Sublime Ordem, quando muito as Constituições das Potências às quais pertença a Loja, onde constam tais princípios.

As Constituições de Anderson, em sua redação original, que deu origem à institucionalização da moderna Maçonaria foi muito usada pelo mundo afora, no entanto, merece consideração o que diz a respeito dessas Constituições o nosso irmão Kennyo Ismail:

“... Outro dia estava na instalação e posse de um Venerável Mestre em Oriente de outro Estado que não o que resido. Fui surpreendido com algumas passagens da cerimônia, em especial no compromisso assumido. Uma das perguntas feitas ao empossando solicitava o compromisso de seguir estritamente a Constituição de Anderson e a Constituição daquela Obediência. Tamanho é o fascínio dos maçons brasileiros pela Grande Loja Unida da Inglaterra que, até mesmo uma Obediência que não tem atualmente o reconhecimento da mesma, estava solicitando a um Venerável Mestre que seguisse uma Constituição que supostamente é de outra Obediência. Pode um irmão seguir duas constituições distintas? De duas Obediências distintas? Cada Obediência não é soberana? Será que não há nada em uma constituição que é incompatível com a outra? Quem escreveu essa cerimônia já leu alguma vez a Constituição de Anderson? Sabe o que ela diz? E o mais importante: sabe que a Constituição de Anderson não é mais utilizada pela Grande Loja Unida da Inglaterra há mais de 250 anos? Que não tem valor prático, apenas histórico?

Uma simples leitura da Constituição de Anderson deixa qualquer maçom sério envergonhado. Seu primeiro capítulo é dedicado a apresentar uma genealogia maçônica, indicando Adão como o primeiro maçom, com vários pontos fantasiosos, passando por Augusto César, tido como um Grão-Mestre, até chegar aos reis ingleses.

Então diz que a Rainha Elizabeth desestimulou a Maçonaria por ser mulher e, portanto, não podia ser maçom. Mas então o Rei James VI, sendo maçom, reanimou a Maçonaria.

E então a Maçonaria tem sido governada pelos reis e príncipes ingleses desde então. E essa história é então repetida de forma resumida na “Música do Mestre”.

Fica evidente que não foi à toa que Desaguliers escolheu James Anderson para escrevê-la: Anderson era conhecido por fazer bicos, criando genealogias míticas, para não dizer falsas, para famílias inglesas que desejavam um upgrade em seus históricos.

Sua constituição maçônica é considerada “uma mistura de compilação e fantasia, invenção e manipulação, clareza e ambiguidade e de fato de erro”.

Ainda, há alguns pontos da Constituição de Anderson que, dentre outros, podemos apontar como conflitantes com os regulamentos maçônicos brasileiros atuais, de modo geral:

1 - A exigência de que o candidato “descenda de pais honestos”;

2 - O Grão-Mestre escolhe e nomeia seu Grão-Mestre Adjunto;

3 - Nenhuma Loja jamais iniciará “qualquer homem abaixo de vinte e cinco anos de idade”;

4 - Nenhum homem pode ser iniciado “sem o consentimento unânime de todos os membros” da Loja.

Nesse sentido, como pode um maçom seguir a Constituição de Anderson e seguir a Constituição de sua Obediência sem desrespeitar uma ou outra? Acaba que, por elementos contraditórios, o compromisso assumido torna-se vazio, sem valor. Fruto duma desinformada veneração à GLUI, até mesmo por aqueles que não têm sido reconhecidos por ela...”

Fica a reflexão!

 Uso da Bíblia em Lojas do GOB - Grande Oriente do Brasil, praticantes do Rito Moderno.

Em 1969, houve a decisão final adotada pelo Mui Poderoso e Sublime Capítulo do Rito Moderno, hoje, SCRM - Supremo Conselho do Rito Moderno. (Vide Ritual do GOB de 2009, págs. 17 - 23 ou Boletim do Grande Oriente do Brasil nº. 8 - Ano 98 – Agosto/Setembro de 1969 - págs. 61- 63.

DECISÃO SOBRE O USO DA BÍBLIA

                          Vale do Lavradio, 15 de Setembro de 1969, E V

           Soberano Grão-Mestre, 

Levamos ao conhecimento do Pod Ir que o Muito Pod e Sub Grande Cap do Rito Moderno para o Brasil, em Sessão realizada aos oito dias do mês de setembro do ano de 5969 da V L, tomando conhecimento da comunicação verbal formulada pelo Grão Mestrado, ao propósito das preocupações da Potência Simbólica, no que tange à colocação do Livro da Lei (especificamente a Bíblia), como uma das alfaias das Lloj Simbólicas, houve por bem tomar a Resolução anexa a este.

Seja-nos lícito enfocar a posição desta Oficina, que jamais abdicou ou abdicará de suas prerrogativas, mas tão somente se permitiu examinar o aspecto material da questão, no pertinente às conveniências internacionais.

Ademais disso, esta Potência, centenária e regular, não poderia se furtar ao exame da matéria, porém, dentro do prisma em que foi equacionada, até porque, é de sua tipicidade apreciar e discutir problemas que interessem à Ordem dentro do campo amplo do filosofismo.

Esperando ter dado mais uma contribuição para o Simbolismo, sem quaisquer laivos de ingerência, aproveitamos o ensejo para enviarmos o Trip Abr Frat ao querido e Pod Ir

Atenciosas saudações, 

Henrique Cândido Camargo - Gr lnsp.

 

“Trata” a presente convocação, de Sessão especial para se tomar conhecimento da comunicação formulada pelo Grão-Mestre Geral da Ord (Potência Simbólica), através o comparecimento do Pod Ir CARLOS KEIDEL, passado para o Or Eterno, para nos dar conta das preocupações da Potência Simbólica, no que tange à colocação do Livro da Lei (especificamente a Bíblia), como uma das alfaias da Loj Simbólica.

Ciente da comunicação verbal, e examinando-a detidamente, esta Oficina Filosófica passou a deliberar:

CONSIDERANDO que é da competência da Potência Simbólica a administração dos Graus Simbólicos, na forma do art. 154 da Constituição do Gr Or do Brasil;

CONSIDERANDO que a Potência Simbólica exerce na mais completa independência essa administração, abrangendo toda a jurisdição nacional;

CONSIDERANDO que o simbolismo está prenhe de atos e fatos consignados no VELHO TESTAMENTO;

CONSIDERANDO, entretanto, que a história da maçonaria na sua parte exotérica é por vezes tumultuada pela ficção, decorrendo daí deturpação de seus conceitos;

 CONSIDERANDO, todavia, que a parte esotérica não admite sequer, ainda que remotamente, DOGMAS ou CISMAS dentro da instituição;

CONSIDERANDO que, no que tange à colocação da BÍBLIA no Altar dos Juramentos ou Altar dos Compromissos tem ocasionado sérias controvérsias, haja vista a interpelação formulada pela Gr Loj do Uruguai ao propósito da imposição inglesa;

CONSIDERANDO, ainda, que a Loja Mãe adota para seus trabalhos, não a Bíblia, em seu contexto integral, mas, apenas, o Pentateuco, isto é, os cinco primeiros livros do Velho Testamento, e que são Gênesis, Êxodo, Levítico, Números e Deuteronômio;

CONSIDERANDO, por outro lado, que, segundo "As Marcas ou Lei Tradicional", de Albert G Mackey, item XXI, o "Livro da Lei" não há de ser necessariamente a Bíblia, mas, sim, o volume que, segundo a religião do país, se crê que contenha a revelada vontade do Gr Arq do Universo;

CONSIDERANDO que, de acordo com o mesmo item, Mackey afirma que a maçonaria não há de se intrometer na consciência religiosa de seus membros, exceto no que corresponde a crença em DEUS e na imortalidade da alma que, logicamente, se derivam daquela;

CONSIDERANDO, por outro lado, que para ingresso na Ordem exige-se sem nenhum outro condicionamento que o profano seja homem livre e de bons costumes;

CONSIDERANDO, ainda, que a gênese das expressões "ateu estúpido" e "libertino irreligioso" consignadas no artigo primeiro dos ANTIGOS DEVERES, teve origem em fatos religiosos e políticos, decorrentes do escândalo provocado pelo duque PHILIP DE WARTON, presidente dos HELL FIRE CLUBS, e eleito Gr Mest da Gr Loj da Inglaterra, como se pode constatar in "La Charte inconnue de La franc-maçonnerie chrétienne" de Alec Mellor, págs. 32/37;

CONSIDERANDO, mais, que a Bíblia é um símbolo sagrado que, entretanto, a nenhum maçom se lhe exige a crença exclusiva em seus ensinamentos e que se pode substituí-la por outros livros igualmente sagrados;

CONSIDERANDO que o RITO MODERNO não é DEÍSTA, nem TEÍSTA, por não admitir dogmas, porém, não é antideísta nem antiteísta, não sendo obviamente POSITIVISTA e muito menos ATEU;

CONSIDERANDO que o RITO MODERNO não é necessariamente AGNÓSTICO, mas sua posição se situa dentro da PRUDENTE NEUTRALIDADE que deve viger, isto pela sua própria constituição, pois respeita a liberdade de consciência de todos os que para ele acorrem;

CONSIDERANDO, ainda, que o RITO MODERNO, pela sua indiscutível flexibilidade, é o que pode concentrar toda a gama estrutural concebida por ANDERSON, quando no artigo primeiro da sua Constituição, in-fine, assim se pronunciou:

"De sorte que a Maçonaria é o CENTRO DE UNIÃO e o meio de conciliar verdadeira FRATERNIDADE entre pessoa que teriam permanecido perpetuamente distanciadas".

Afirmação tanto mais oportuna quanto é certo que na atual conjuntura os conceitos hão de ser reformulados face ao dinamismo tecnológico do mundo moderno;

CONSIDERANDO que não se deve confundir sentimento religioso com religião, eis que esta se calca em dogmas e aquele nada mais é que um bem da inteligência humana;

CONSIDERANDO que é um grande erro assinalar-se abusivamente a natureza religiosa da Ordem, de confundir teologia com filosofia, dogma e pensamento de livre escolha;

CONSIDERANDO que à Oficina Chefe do Rito compete a fiscalização da observância da liturgia e da ritualística;

CONSIDERANDO que o Livro da Lei faz parte integrante das luzes da Loj ao lado do Esq e do Comp;

CONSIDERANDO, por derradeiro, que esta Oficina Filosófica cuida única e exclusivamente dos Graus Filosóficos:

R E S O L V E:

- AO TOMAR CONHECIMENTO DA COMUNICAÇÃO DO GRÃO-MESTRADO, ATRAVÉS A PALAVRA DO IL GR SEC DAS RELAÇÕES EXTERIORES, NOS TÊRMOS DA QUAL SOBRELEVAM-SE AS CONVENIÊNCIAS INTERNACIONAIS DO GR OR DO BRASIL,

E NÃO OBSTANTE OS CONSIDERANDOS ACIMA MENCIONADOS, DECLARAR A COMPETÊNCIA DA POT SIMB PARA ADOTAR A RESOLUÇÃO QUE HARMONIZE A DOUTRINA MAÇÔNICA COM O ESPÍRITO E A FORMA DE SEUS COMPROMISSOS EXTERNOS, NO TOCANTE A DEFINIÇÃO DA BÍBLIA COMO O LIVRO DA LEI PARA O BRASIL.

Templo dos Capítulos, aos 8 dias do mês de setembro do ano de 5969 da V L.

 

Henrique Cândido Camargo - Gr lnsp.

Samuel da Rocha Fonseca - Gr Secr.

Bem, meus QQII, a Maçonaria exige a crença em um "Princípio Criador, sobre o qual não desenvolve doutrina, deixando que cada obreiro o interprete segundo sua religião, sem apresentar suas concepções metafísicas pessoais ou detalhes sobre o além, como se fossem ensino maçônico (Eleutério). O importante é que, assim que iniciado, seja qual for o Rito por que passou pelo cerimonial de iniciação, busque conhecer, amiúde, as mais variadas vertentes ritualísticas maçônicas, para que tire as suas próprias conclusões e melhor desempenhe o seu conhecimento, no sentido de que complete o seu EU interior.

Dessa forma, encerramos o tema para essa ocasião, colocando-me a disposição, para junto dos irmãos, buscar novos horizontes, no sentido que se traga mais luzes que equacionem os entendimentos  dos dirigentes das Potências detentoras de poderes para tal, de forma a privilegiar a todos. 

Um grande T A F.

Cleber Tomás Vianna, MI;

Defensor Perpétuo do Rito Moderno;

Membro da Academia Maçônica de Letras e Artes da Bahia;

Delegado do Rito Moderno (SCRM)/BA-SE-PI;

Secretário interino de Orientação Ritualística;

Relações Exteriores da CMB – Corporação Maçônica da Bahia e

Secretário de Relações Exteriores do Supremo Conselho REAA de SP;

Membro da Academia Internacional Vª Ordem - UMURM

CRÉDITOS:

VIANNA, Cleber Tomás: Livro Rito Francês ou Moderno – Fundação, Usos e Costumes no Brasil, Edição por Demanda/2018;

Walter Celso de Lima: JB_NewsInformativo_nr_2245/224;

Walter Celso de Lima: RM Laico;

Victor Guerra, M M y Vª Orden - y 9º de las Ordenes de Sabiduría del Rito Francés y Moderno, Venerable Logia Investigación Los Modernos, Presidente del Círculo de Estudios de Rito Moderno y Frances Roëttiers de Montaleau; Site: www.ritofrances.net;

Joaquim Villalta, Vª Orden, Gr.·. 9, 33º, Director de la Academia Internacional de la Vª Orden - UMURM, Gran Orador del Sublime Consejo del Rito Moderno para el Ecuador, Miembro Honorario del Soberano Grande Capítulo de Cavaleiros Rosa-Cruz / Grande Capítulo Geral do Rito Moderno ou Francês de Portugal y del Grande Oriente Lusitano, Miembro de Honor del Gran Oriente Nacional Colombiano, Soberano Gran Inspector General y Miembro Honorario del Supremo Consiglio del 33º ed Ultimo Grado del R.S.A.A. per l’Italia e sue Dipendenze, Muy Poderoso Soberano Gran Comendador del Supremo Consejo del Grado 33º para España del Rito Antiguo y Aceptado (Rite de Cerneau / Thompson-Folger Supreme Council for The United States of America, their Territories and Dependencies); Blog: (https://racodelallum.blogspot.com.br/);

Boletins do GOB (diversas edições conforme mencionados no corpo do trabalho);

Ritual Aprendiz Rito Moderno/GOB-2009;

O GOB nasceu no Rito Moderno: blog.msmacom.com.br/o-gob-nasceu-rito-moderno;

A concepção do Grande Arquiteto no Universo no Rito Moderno – palestra ministrada pelo irmão Dr. Álvaro Palmeira, extraído do Boletim do GOB 3, 4 e 5 de 1986 [06/02/1961], publicado no site do irmão José Filardo: bibliot3ca.com/a-concepcao-do-grande-arquiteto-do-universo-no-rito-frances-ou-moderno/;

https://domtotal.com/noticia/1273499/2018/07/crenca-e-fe-relacoes-e-diferencas/

https://www.noesquadro.com.br/conceitos/constituicao-de-anderson-nos-dias-atuais/

https://opontodentrocirculo.com/2015/06/09/deismo/

Direitos reservados aos seus autores.