Abrégé de la reconstruction du Cinquième ordre dans la région du Sud Est


1993 Première réunion informelle à Nice pour débattre de la nécessité pour le rite de cette reconstruction.

1994 Première assemblée du 5ème ordre dans le cadre du Grand Chapitre Général de France crée en 1994 par l’équipe de Gérard Bautista. Elle sera sans activité par la suite.

1995 Création de la première assemblée autonome du 5ème Ordre précurseur du Sublime Conseil Provence Fidélité dont le siège sera à Toulon.

Cette assemblée autonome réunira des membres de plusieurs chapitres de la région sud-est.
Elle établira le premier rituel contemporain de réception
Elle recevra en son sein le premier Grand Maître du GODF à en être membre.

1998 Demande officielle du Grand Maître du GODF à  la Chambre d’Administration du GCG du GODF afin de préparer cette réactivation.

1999 Reconstruction officielle du 5ème Ordre au sein du GCG du GODF
Le rituel qui servira à la réception des 50 membres fondateurs est celui de Provence Fidélité.

2003 L’assemblée autonome du 5ème Ordre prend le titre de Provence Fidélité :
elle travaille au rituel des trois arches correspondant à 3 classes de membres du 5ème Ordre d’alors.

2010 Provence Fidélité devient Sublime Conseil et s’ouvre à  la mixité.

2015 Le Sublime Conseil Provence Fidélité fête ses 20 ans d’existence.

2016 Cette assemblée  revient aux deux classes historiquement répertoriées avec deux grades le Chevalier de l’Aigle blanc et noir et le Chevalier de la Sagesse.

2019 Le SC Provence Fidélité adhère à l’alliance des Souverains Chapitres de Rite Français.

En décembre 2020 Provence Fidélité fêtera ses 25 ans d’existence.

Jean Pierre Duhal, Vème Ordre
Membre de l’Académie Internationale du Vème Ordre de l’Union Maçonnique Universelle du Rite Moderne.

Bref aperçu de la réapparition des Ordres de Sagesse dans le sud est de la France


Suite à la parution du livre sur la reconstruction des Ordres de Sagesse  publié par Ludovic Marcos et Cécile Ravauger nous apportons une précision sur l’organigramme chronologique de cette reconstruction, à partir  du tableau publié dans leur livre.
Particulièrement pour ce qui concerne l’implantation des Ordres de Sagesse dans le sud-est de la France, région qui a été à l’avancée de la reconstruction de ces « hauts grades ».

Pour mémoire, l’éclipse en France de ce rite dans sa forme traditionnelle durera un peu plus d’un siècle. L’amorce de sa réapparition se fit en 1963, pour les grades symboliques dans une version voisine de celle de ses architectes de 1783.
Suivirent les quatre ordres de hauts grades, tels qu’ils ont été assemblés dans les années 1784-1786. Grâce à des actions individuelles pour les uns comme les autres et surtout fait remarquable, indépendamment des juridictions.
A cette époque les divers grades qui ont été retenus, existaient par ailleurs depuis de nombreuses années, répartis ou non dans divers systèmes.
Il est vraisemblable que cette construction historique trouve sa raison d’être dans des contingences d’ordre « politique ». Cela ne saurait effacer la pertinence et  l’actualité de cette architecture.

Après une longue éclipse, le Rite Français des Modernes réapparait le 30 novembre 1963. Pierre Mollier en rapporte la motivation dans ces termes résumés :
« Lorsque le Rite Français de hauts grades a été réveillé en 1963, après plus d’un siècle de sommeil, c’est justement en raison du caractère “traditionnel” de ses rituels. Le Rite Écossais Ancien Accepté avait absorbé les autres rites dans les années 1850. Il se retrouvait donc seul système de hauts grades à avoir subsisté jusqu’au XXe siècle dans notre pays.
« Mais les Frères qui, autour de René Guilly, ont opéré “le réveil du Français” trouvaient que les hauts grades du Rite Écossais avaient été trop modifiés au gré de l’évolution des modes intellectuelles et du contexte politico-philosophique. Ils souhaitaient revenir à une pratique des hauts grades plus proche des origines où l’accent serait mis sur leur dimension initiatique et spirituelle. De 1963, date de leur réveil, au milieu des années 1990, pendant plus de trente ans, les ordres capitulaires du Rite Français ont été un rite traditionnel. » (1)
En voici un court résumé :
En 1970 le Chapitre « Jean-Théophile Desaguliers », constituait le Chapitre inter-obédientiel « La Chaine d'Union », qui installera en 1977 à Lille, le « Grand Chapitre Magistral du Grand Globe Français ».
En 1979, ce Grand Chapitre, sous l'impulsion de plusieurs maçons provençaux constituent le « Chapitre Général de Provence » qui installera le 22 octobre 1986 à Cabriès en Provence les Chapitres « Lou Calen » et « Pax et Caritas ». (2)

Ce rite était conservé au GCDR, et tellement bien, qu’il était jalousement placé dans les d’archives. Quant au «bureau du Rite Français » présent en son sein, il était généreusement assoupi.
Quoi qu’il en soit, une transmission représentant une filiation légitime, s’est effectuée sous les auspices du Souverain Chapitre Jean-Théophile Désagulier, lequel Chapitre éponyme est aujourd’hui souché sur la LNF.
Le Chapitre Général de Provence annoncé précédemment, a été fondé en 1979 par une transmission du Souverain Chapitre Jean-Théophile Désagulier. Du Chapitre Général de Provence seront issus les deux premiers Chapitres de la région : les Chapitres Pax et Caritas et Lou Calen, constitués en 1985.
Jusqu’à la reconstruction officielle du Rite Français, tous les Chapitres qui ont été créés dans la région provençale découlent de cette structure originelle qui représente à mon avis, la filiation dont nous pouvons nous réclamer.

Après avoir reçu cette pratique, beaucoup d’entre nous souhaitèrent lui redonner un toit. Il fallait bien que la maison mère se décide, après avoir perdu de vue l’usage des hauts grades de son rite historique, à accueillir les fils prodigues de retour.
La démarche fut officialisée en septembre 1994 dans le cadre du Grand Collège Des Rites, en perspective de la reconstruction du Grand Chapitre Général de France.
Les 21 frères porteurs du 4ème Ordre, participant à la première réunion d’intégration, à Lyon, en mars 1995, représentaient 11 Chapitres déjà existants.
Ces Chapitres fonctionnaient de manière indépendante et traditionnelle, depuis plusieurs années pour ceux crées avant 1995.

Les Ordres de Sagesse, ont été réveillés « officiellement » dans la maîtresse demeure, certes par sa décision, et surtout grâce au travail des frères issus de cette juridiction qui avaient reçus les quatre ordres à l’extérieur du futur et une fois de plus éphémère GCG de France. Les membres des Chapitres participant à la première réunion de Lyon en mars 1995 ont tous reçu leurs Ordres en dehors de la juridiction.
Fait remarquable, la structure composée alors de 380 membres régulièrement reçus dans les conditions précitées pouvait fonctionner d’emblée dans ses quatre ordres à l’instant même de sa reconstruction officielle.
Si on ajoute que le 5ème Ordre fut d’abord réactivé et pratiqué de façon autonome dès 1994, avant d’être officialisé en 1998 au sein du GCG, ce Rite semble depuis sa naissance, indépendant dans l’âme et libéral dans le meilleur sens du terme... Parmi les acteurs de cette dernière intégration du 5ème Ordre, il y avait le Sublime Conseil Provence Fidélité
Pour l’anecdote, lors de la reconstruction des Hauts Grades du Rite Français, la question du 5ème  Ordre s'est posée.
Partageant ce qu’exprimait le regretté Frère JP Ca.·. : « La reconstruction de cet Ordre  au sein du Grand Chapitre Général n'a pas été facilement acquise. Il aura fallu la volonté inébranlable de certains d'entre nous et beaucoup de pugnacité, pour faire admettre le principe du 5ème Ordre dans l'esprit des Frères du Grand Chapitre Général et de certains membres du Conseil de l'Ordre qui en ignoraient jusqu'à l'existence historique : ils croyaient à une invention originale de notre part » (3). C’est dans ce contexte que le 5ème  ordre a été rétabli en 1998.
         
 Précisons que ce sont les Frères issus de Lou Calen qui ont donné naissance non seulement au Chapitre Gnothi Seauton mais aussi à Paracelse. Le Chapitre Rosa Mystica a été crée par des Frères issus de Pax et Caritas et de Lou calen.
 Rosa Mystica et Gnothi Seauton sont d’ailleurs des chapitres jumeaux créés par les mêmes Frères en même temps.
 Le 6 septembre 1994, la décision fut prise par le GCDR de réactiver le Rite Français Moderne.
 Dès cette date, 5 Chapitres furent reconnus comme « réguliers » : Lou Calen ; Rosa Mystica, L’Age d’Homme, Paracelse et les Disciples de Salomon. Ce furent les tout premiers Chapitres à avoir une existence officielle et tous issus de la Provence, sauf l’Age d’Homme fixé à Lyon.
 Le processus s’était enfin mis en marche pour déboucher le 25 mars 1995 à la décision de créer un GCGDF.
 Aux 5 Chapitres initiaux s’ajouteront 6 autres : Les Amis Fidèles, La Chaîne d’Union, Gnothi Seauton, Maître Hiram de Tyr, Tolérance, L’Union et l’Amitié.

(1) Les ordres de sagesse du Rite Français C Ravauger & Ludovic Marcos Ed Dervy
(2) Le Rite primordial de France Edition Télète, Postface de JL Romanet
(3) Compte rendu de la commission nationale du Vème ordre du Grand Chapitre Général du GODF- Rite Français.

Jean-Pierre Duhal, Vème Ordre.

Chevalier de la Sagesse.
Souverain Grand Inspecteur Général.
Passé Très Sage et Souverain Maître du Sublime Conseil Provence Fidélité.
Membre fondateur du 5ème Ordre.
Ancien Très Sage et Parfait Grand Vénérable de la Chambre d’Administration du Grand Chapitre Général du Grand Orient de France.
Membre de l’Académie Internationale du Vème Ordre de l’Union Maçonnique Universelle du Rite Moderne.

Breve reseña para una gran obra de Víctor Guerra: La Masonería de los “Modernos”. Historia y Ritualidad

 Breve reseña para una gran obra: La Masonería de los “Modernos”. Historia y Ritualidad. Ingaterra y Francia. Siglo XVIII

En ocasiones es preciso reseñar brevemente una obra cuyo valor de su ingente contenido daría como resultado un grotesco resultado si intentáramos perdernos en análisis que no estaría a la altura de su magnitud cualitativa.
Me referiré a esta primera obra masonológica de una proyectada y ambiciosa saga que nos hará viajar por los entresijos más profundos, recónditos y a la vez basales de la masonería de los” Modernos”, del posteriormente denominado Rito francés en función de variopintas alteraciones o condicionantes sociopolíticos y culturales, si bien pudiéramos hablar sin tapujos de toda de la masonería del XVIII continental francés y de sus zancadillas británicas desde 1751, dejando de lado los matices de mayor o menor calado (más menores que mayores en la realidad simbólica en mi humilde opinión).

La Masonería de los “Modernos”. Historia y Ritualidad. Inglaterra y Francia Siglo XVIII, es un poderoso y referencial libro, ya no sólo en lengua española, (versión que tuve el placer y el honor de leer previamente para esta primera edición). El Hermano Víctor Guerra, Presidente del “Círculo de Estudios del Rito Moderno/Rito Francés Roëttiers de Montaleau” va más allá del chauvinismo francés o de la etiqueta británica, porque como buen masonólogo bebe de todas las fuentes, tanto bibliográficas como de las vivencias directas captadas de sus experiencias en distancias cortas, con grandes especialistas, Hermanos de renombre, y protagonistas receptores de aquello tan solo transmitido vivencialmente, en Logia, “boca-oreja” a lo largo de los siglos, fuera del negro sobre blanco del papel, lo que le confiere una visión única, pero consiguiendo un “todo” objetivo y sin parangón, con una metodología de investigación y procedimiento de trabajo que ya quisieran muchos de los denominados académicos para sí. Como masonólogo Víctor Guerra utiliza esa ciencia que le permite divisar no solamente la masonería en su dimensión histórica, sino también en el campo literario, filosófico o sociológico, sin encontrarse maniatado para abordar, llegado al caso, otras dimensiones políticas, judiciales, sicológicas, artísticas, antropológicas o culturales, tantas cuantas le venga en gana en función de sus permanentes descubrimientos e inquietudes, sin sentirse servil a cátedra universitaria alguna por inexistente de manera independiente, en la mayoría de  muchos casos, libre de fuerzas de tensión, muy frecuentemente endogámicas por desgracia en el campo del saber, pretendiendo a lo sumo configurar pequeños grupúsculos inseridos en determinados departamentos historiográficos desconectados de una realidad “auténtica”. Eso hace Víctor, procurar seguir la línea de la “Masonería Autentica”, sin falacias ni fantasías.

Este libro en lengua española está a años luz como compendio de contenidos, análisis comparativos, reflexiones minuciosas, visiones hermenéuticas y demás aspectos sibaríticos, de lo hasta ahora editado también sobre la masonería del Siglo XVIII en otros idiomas, que es mayoritariamente­­­­­ “morralla seguidista”, en ocasiones de poca monta y con el objetivo de contentar a algunos amigos de las “altas esferas” obedienciales.
La independencia y tenacidad de Víctor Guerra hacen que este libro, sea de necesaria tenencia. Esta obra es el “continente” de varias "vidas masónicas" para algunos que, espero, no le suene a mandarín por la precisa y necesaria formación de la que se requiere para degustar y aumentar nuestro conocimiento con la exquisitez que aporta la sabiduría que brota a raudales.

Enhorabuena Víctor.

Prof. Joaquim Villalta, Vª Orden, Gr.·.9, 33º
M.·. I.·.

Puede adquirirse en la web de la Editorial Masónica
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o por Amazon.com

El Soberano Gran Capítulo de Caballeros Rosa-Cruz. Gran Capítulo General del Rito Francés de Portugal

Del mismo modo que ya hiciera en el año 2009 y 2020, dedico esta entrada a una breve exposición histórica sobre una Potencia Masónica referencial en la práctica de los Órdenes de Sabiduría a nivel mundial, y de la que tengo el inmenso placer de ser Miembro Honorario: el Soberano Grande Capítulo de Cavaleiros Rosa-Cruz / Grande Capítulo Geral do Rito Moderno e Francês de Portugal.

La constitución de Logias Masónicas en Portugal parece ya remontarse a 1727, ya sea fruto de militares y comerciantes Ingleses y escoceses e incluso de franceses dedicados también al comercio en estos lares. La figura de Hipólito Costa en la estructuración y configuración de la masonería portuguesa a principios del XIX es fundamental tras, cómo no, una intensa persecución por la Inquisición tan bien conocida en toda la península. Las peripecias y viajes de este histórico personaje así como otros detalles de contexto histórico que no abordaremos en este artículo, llevan a presuponer que el Rito Francés, cuyos rituales fueron publicados e impresos en 1801, fuera el rito oficial del primer Gran Oriente Lusitano en su origen.
La fundación del Gran Oriente Lusitano data de 1802. Dos años más tarde, el 25 de abril de 1804, se firmó un Tratado de Amistad con el Gran Oriente de Francia (donde ya aparece el grado de Caballero Rosa-Cruz entre los masones portugueses firmantes, mostrando su preexistencia a dicha fecha, probablemente desde 1802).
A través de este Tratado entre el GOL y el GODF se ha acreditado la existencia y funcionamiento de los Órdenes de Sabiduría del Rito Francés en Portugal, al menos desde 1804, año en el que posiblemente se expidiera una patente de forma oficial. Por otra parte, la Constitución del Gran Oriente Lusitano de 1806, se refiere explícitamente a los diferentes órdenes y capítulos de Rito Francés, en su capítulo III y el artículo XIII, que presupone la existencia de un "Soberano Gran Capítulo de Caballeros Rosa Cruz", así como varios capítulos.
Mientras que en Francia por otras razones dignas de análisis a fondo, los Órdenes de sabiduría dejaron de ser practicados durante unos 170 años (aproximadamente desde 1830 hasta 1999) en Portugal, por su parte, la labor del Soberano Gran Capítulo de Caballeros Rosa-Cruz, prosiguió durante este largo período, a pesar de las numerosas persecuciones y prohibiciones de las que fue objetivo la masonería, trabajado de forma ininterrumpida desde 1804 hasta 1939, es decir, alrededor de 140 años. Después de que Salazar prohibiera la masonería en 1935, de manera totalmente subterránea, los últimos supervivientes del "Soberano Gran Capítulo de Caballeros Rosa-Cruz, se incorporaron al Supremo Consejo de Grandes Inspectores Generales del Grado 33 del Rito Escocés Antiguo y Aceptado para Portugal y su jurisdicción, a través del Acuerdo de 1939 y, a partir de esta fecha, el Rito Francés o Moderno dejó de ser practicado en Portugal.
Sólo en 1991, después de la Revolución de los Claveles de abril 25 de 1974, con la fundación de la Logia Simbólica "Delta", el Rito Francés fue reintroducido en el Grande Oriente Lusitano, que fue practicado durante 10 años exclusivamente por esta Logia. Desde 2001, un grupo importante de masones del Gran Oriente Lusitano, perteneciente a la Respetable Logia "Delta" y hermanos españoles del Grande Oriente Ibérico (G.O.I.) fueron elevados en Francia, bajo la auspicios del Gran Oriente Latino Americano (GOLA) de manera gradual y sucesivamente en los diferentes Órdenes de Sabiduría del Rito Francés, con el apoyo de los Hermanos del Gran Capítulo General del Gran Oriente de Francia.
Esta chispa inicial desembocó finalmente con la creación del "Gran Capítulo General del Rito Francés de Portugal” con patente concedida por el GOLA quien a su vez la había recibido del GODF el 20 de diciembre de 2000.
El Supremo Consejo del Rito Escocés Antiguo y Aceptado, depositario desde el Acuerdo de 1939, de la Patente y de todos los poderes de la jurisdicción y la administración del Rito Francés para Portugal, reactivó en 2003, el Soberano Gran Capítulo de Caballeros Rosa - Cruz, con masones elevados en Francia, así como con otros, especialmente los MM.·. II.·. HH.·. Fernando Valle y Emídio Guerreiro, iniciados en el Rito Francés hacía 80 años, últimos supervivientes desde 1939 a la edad de 103 y 104 años respectivamente en 2003, transfiriendo a este Soberano Gran Capítulo la Patente y todas sus prerrogativas, permitiendo así el restablecimiento de la Cadena de Unión del Rito Francés en Portugal, en toda su plenitud.
Es remarcable el hecho que el Soberano Gran Capítulo de Caballeros Rosa-Cruz trabajó desde 1804 hasta 1939 sin interrupción, y que su reactivación en 2003, con la presencia de los Venerables Hermanos Fernando Valle y Emídio Guerreiro, de 103 y 104 años de edad, implicó que nunca se rompiera la Cadena de Unión iniciática del Rito Francés y sus Órdenes de Sabiduría desde 1804 hasta 2003, por lo tanto durante cerca de dos siglos. Estos masones, convocados por el hermano Fernando Valle el 27 de agosto de 2003, decidió por unanimidad en la Asamblea del 5 de septiembre de 2003, en el Palacio Masónico de Lisboa, la integración de estos dos organismos en una única Potencia Masónica, Libre y Soberana, con el fin de preservar el legado histórico y la tradición del Rito Francés en Portugal, constituyendo así el Soberano Gran Capítulo de Caballeros Rosa-Cruz - Gran Capítulo General del Rito Francés de Portugal.
Hemos dado así una breve recorrido sobre la historia del Rito Francés en el Oeste de la península Ibérica que, como en otros lugares, tiene muchos más capítulos, también llenos de interés, pasión y, por qué no, suspense. Será otro día.

Temática tratada en otra entrada publicada en el Blog Racó de la LLum el 29 de agosto de 2009.

Joaquim Villalta, Vª Orden, Gr.·. 9, 33º
Director de la Academia Internacional de la Vª Orden - UMURM
Gran Orador del Sublime Consejo del Rito Moderno para el Ecuador
Miembro Honorario del Soberano Grande Capítulo de Cavaleiros Rosa-Cruz de Portugal 
Miembro Honorario de la R.·. L.·. Estrela do Norte nº 553 del Grande Oriente Lusitano
Gran Canciller para Europa del Gran Oriente Nacional Colombiano
Miembro Honorario del Gran Oriente Tradicional de Bolivia
Miembro Honorario del Supremo Consiglio del 33º ed Ultimo Grado del R.S.A.A. per l’Italia e sue Dipendenze

Fundación de la CMB - Corporação Maçônica da Bahia: una realidad Justa y Perfecta


El sábado 07de marzo de 2020 pasará a la historia por la realización de la Asamblea que Oficializó la Fundación de la nueva Potencia Masónica: la COMB - CORPORAÇÃO MAÇÔNICA DA BAHIA, donde se contó con la presencia in situ de importantes dirigentes de Cuerpos de Altos Grados como también de Potencias Simbólicas masónicas.

 Esta nueva Potencia Masónica es resultado de la degeneración, degradación, tiranía, arbitrariedad y retrogradación vivida por miles de Hermanos de largo recorrido y trayectoria masónica, algunos de ellos de contrastado gran prestigio internacional tanto masonológico, historiográfico, ritualístico, filantrópico, que han dicho basta y cuya única salida ha sido la desfederalización e independencia del Grande Oriente do Brasil para así liberarse del yugo y las cadenas impuestas por dicha Obediencia histórica, que curiosamente en su nacimiento en 1822, fue ejemplo de los más elevados valores de la Orden. Esa Libertad, Igualdad y Fraternidad se han ido diluyendo con el paso de los años, generando desfases, ukases, provocando contradicciones internas de profundo calado, indefendibles en el Siglo XXI para quien aboga una sociedad más justa, democrática e igualitaria tanto en el plano humano como colectivo. Esa desatención a los valores más Universales del Ser Humano, esa falta a los comportamientos y acciones conducentes al equilibrio constructivo de Tradición y Modernidad, ha sido el caldo de cultivo del cual ha partido el nacimiento de un esperanzador proyecto, la CMB - Corporação Maçônica da Bahia, que ha contado además con el apoyo total y reconocimiento de innumerables Potencias Europeas, Suramericanas y de los Estados Unidos de América así como de Cuerpos Masónicos de Altos Grados de Ritos diversos.

Nada mejor para ilustrar este sentir, que las sabias y emotivas palabras del Muy Ilustre Hermano Cleber Tomás Vianna, Gran Secretario de Orientación Ritualística de la CMB - Corporação Maçônica da Bahia:

Potência ou Onipotência?

Enquanto homens não tiverem seus direitos respeitados e forem vilipendiadas as suas vontades, tantas quantas necessário potências maçônicas nascerão.

A Maçonaria é Universal e desde quando alguém a configurou como Instituição e se foram criando metodologias, os homens em sua evolução natural, foram observando que ser Maçom não é Dádiva: é um trabalho continuo e que exige muito conhecimento, perspicácia e principalmente, desenvoltura do seu intelecto.

Se submeter aos revezes de Constituições, Leis e Regulamentos, que iguais as profanas, favorecem ou não aos seus associados, a critério pessoal de quem possue, momentaneamente, o poder da caneta, não é o supra sumo da primazia institucional dos Rituais Iniciáticos.

A preservação do direito do iniciado deve prevalecer enquanto sejam reconhecidos os seus conhecimentos básicos  como maçons.

Maçonaria Universal é o nome correto: sem marca, sem dono, sem detentores de Patentes.

 Maçonaria existe por ter em seu seio maçons que, em sendo iniciados, se auto proclamam e são reconhecidos como tal, uma vez recebidas as devidas instruções compatíveis ao seu grau Iniciático.

Dever obediência a Potência X ou Y "é" de opção inicial  do candidato, na maioria das vezes desinformado. No momento de sua iniciação lhe são apresentados os padrões usuais da Instituição que o acolheu, mas àquele, serão ministrados ao longo do tempo ensinamentos que o tirarão das trevas e do desconhecido e, assim, quando capaz de raciocinar por si mesmo, a partir do estudo e abrangência do conhecimento pertinaz ao pesquisador, ele tem o direito e a obrigação de buscar o melhor para si.

As potências acolhedoras dos candidatos, depois neófitos e finalmente, maçons, constrangem os seus membros ameaçando-os com o rigor de uma  lei  que não contempla iniciados e sim, associados. Se aplicados os rigores dos respectivos juramentos e/ou compromissos pronunciados a cada momento específico, sem distinção, quantos restariam?

Desta forma, com a expressa Liberdade de ir e vir, enquanto existir obscuridade, enquanto houver grilhões tiranos, enquanto não se tiver reconhecidos os direitos dos Livres Pensadores, e não sendo ouvidos as suas lídimas reclamações ao direito e a verdade, se vão os bons e quando os bons se vão, melhor será acompanhá-los.

Cleber Tomás Vianna, Mestre Maçom Instalado.

El acto fundacional se llevó a cabo en la Asamblea Masónica desarrollada en la ciudad de Feira de Santana – Bahía donde fueron elegidos los Altos Cargos y Grandes Maestros que serán ratificados en breves días. Citamos especialmente al Gran Maestro Adjunto Jorvan Andrade, al Gran Maestro Instalador Silvio Cardim y al Gran Mestro Alexandre Monteiro, que tomarán la manija de esta ilusionante “Realidad” masónica por el bien de la Orden en General, arropados como ya he comentado, por todo el honesto sentir de los Hermanos ardientes de poder llevar a la práctica los más elevados valores en Paz, Harmonía y Solidaridad, en una verdadera Cadena de Unión coherente y sin contradicciones restrictivas.

Adjuntamos tan solo algunas muestras de apoyo solidario, puesto que exponer todo el volumen de estas no daría abasto espacial para esta feliz noticia:

Caríssimo Irmão Alexandre Monteiro,

Em meu nome, e em nome de inúmeros Irmãos do Grande Oriente de São Paulo, saúdo todos os Irmãos da Ordem Maçônica desse estado, pela criação da Corporação Maçônica da Bahia – CMB.

Tenho ciência de tudo que tem ocorrido e me sinto ainda mais irmanado  por saber que vocês também não se curvaram ao despotismo, típico de tiranias, que não se lastreiam na fraternidade, na boa vontade e, principalmente, na verdade que as urnas comprovam o desejo do povo maçônico!

A história dessa antiga e, hoje, melancólica e rabugenta potência maçônica registra passagens muito semelhantes a esta, sendo mais recente a havida em São Paulo e que culminou com o afastamento do Grande Oriente de São Paulo, após 90 anos federado.
 
Houve outras ocorrências do gênero, sempre por ocasião de eleições manipuladas, onde a vontade do povo eleitor não foi considerada, mas sim as intenções dos detentores do poder central, que, vez por outra, não aceitam os resultados das urnas quando os vencedores não lhe são afetos.

Explica-se, portanto, a incrível redução de sua liderança na maçonaria brasileira, haja vista que onde deveria imperar a verdade dos fatos, a fraternidade e tudo o mais que juramos defender em nossas Iniciações, assistimos, perplexos e frustrados, ações negativas contra as quais aprendemos, por anos a fio, combater.

Sei, por experiência própria, que meses passarão até que essa CMB – Corporação Maçônica da Bahia respire aliviada e comemore, com méritos, a decisão tomada recentemente. Muitos serão os obstáculos interpostos pela velha e intolerante potência, sabidamente acometida por doença degenerativa que, fatalmente, reduzirá sua sanha nefasta neste mundo maçônico.

Estejam certos de que meu apoio e dos Irmãos do Grande Oriente de São Paulo não se resumirá somente a esta mensagem. Contem com todo esse apoio em tudo que pudermos colaborar, para que os Irmãos da CMB alcancem o êxito que merecem.

Vida longa e profícua à CMB – Corporação Maçônica da Bahia!

Fraternalmente,
 Irmão R. Mecca

2º Vice-Presidente PAEL – Grande Oriente de São Paulo – GOSP.








¡Enhorabuena de todo corazón!

Joaquim Villalta, Vª Orden, Gr.·. 9, 33º
Director de la Academia Internacional de la Vª Orden - UMURM
Gran Orador del Sublime Consejo del Rito Moderno para el Ecuador
Miembro de Honor del Grande Oriente Lusitano
Gran Canciller para Europa del Gran Oriente Nacional Colombiano
Miembro de Honor del Gran Oriente Tradicional de Bolivia
Miembro Honorario del Supremo Consiglio del 33º ed Ultimo Grado del R.S.A.A. per l’Italia e sue Dipendenze
Muy Poderoso Soberano Gran Comendador del Supremo Consejo del Grado 33º para España del Rito Antiguo y Aceptado (Rite de Cerneau / Thompson-Folger Supreme Council for The United States of America, their Territories and Dependencies)

Florecen 2 nuevas obras acerca del Rito Moderno

Acaba de salir a la venta, dos nuevas obras referenciales para aquellos miembros de la Orden de los Francmasones que están interesados tanto en su historia, como en los aportes que hace en la actualidad al replantearse la visión con la que se ve el mundo actual, desde una filosofía netamente masónica.

La primera obra es "Palabra de Masón" que es una compilación de las investigaciones de Joaquim Villalta, fundamentado en los estudios masonológicos de varios autores, pero fundamentalmente del trabajo de Patrick Négrier, a través del cual da cuenta de los verdaderos orígenes razonados y fundamentados de la Francmasonería Especulativa, despojando a la institución del misticismo que la envuelve en la noche de los tiempos, y aporta una visión clara del por qué y del para qué de la Orden, la misma que aún tiene importantes retos que enfrentar en medio de una sociedad que busca ser más esclarecida.




"Ponencias"es una compilación de todos los trabajos que se expusieron durante el 2º Congreso Internacional de Rito Moderno o Francés, desarrollado en la ciudad de O Porto, Portugal en junio del 2019.
En esta obra, participantes de Grandes Potencias de referencia del rito, de países como España, Francia, Portugal, Suiza, Bélgica y Ecuador, proponen sus perspectivas de la situación actual de la Orden en General, del Rito en Particular, y de la sociedad en la que vivimos. Una obra que invita a leer y a reflexionar.

Las ponencias además, están escritas en 3 idiomas, cuya labor de traducción fue realizada por Hermanos de Brasil, Bélgica y Bolivia.




Dos obras que vale y mucho la pena leer, y releer. ¡A la venta ya en Amazon!

Para adquirirlos, puedes acceder a través de los siguientes enlaces:

Palabra de Masón
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Ponencias: Haz clic en este enlace!

Fuente: Blog "The Magisterium"

Joaquim Villalta: Conferencia “El otro legado de Étienne Morin” (23/01/2020)

Conferencia “El otro legado de Étienne
Morin”

Conferencia impartida por el Prof. Joaquim Villalta Mata el 23 de enero de 2020 en la Biblioteca Pública Arús de Barcelona y coordinada por el Instituto Masónico de España.

Breve perfil Biográfico del ponente:

Vª Orden, Grado 9 y último del Rito Moderno o Francés
S.·. G.·. I.·. G.·. Grado 33º y último del R.·.E.·.A.·.A.·. 

Profesor Superior de Piano y Jefe del Departamento de Música de Cámara del Conservatorio de Música de Terrassa, Barcelona. Funcionario de Carrera del Cuerpo de Técnicos Superiores Especialistas de Administración Especial. Grupo A1.

Concertista

Maestro Instalado

Venerable de la Respetable Logia “Lux Veritatis” Nº3 de Terrassa (Barcelona)

Gran Orador del Sublime Consejo del Rito Moderno para el Ecuador



Miembro Honorario de la Respetable Logia “Estrela do Norte” del Grande Oriente Lusitano

Miembro Honorario del Soberano Grande Capítulo de Cavaleiros Rosa-Cruz. Grande Capítulo Geral do Rito Moderno e Francês de Portugal

Miembro Honorario del Gran Oriente Nacional Colombiano


Miembro Honorario del Gran Oriente Tradicional de Bolivia  

Director de la Academia Internacional de la Vª Orden – Unión Masónica Universal del Rito Moderno 

Editor del Blog masónico “Racó de la Llum”

Catecismos del Mason Word y el Arte de Memoria

Prosiguiendo con una modesta pretensión de acercamiento al conocimiento precursor de nuestra actual masonería especulativa, tiramos del hilo bibliográfico y de las investigaciones del muy Querido Hermano y amigo Patrick Négrier, siempre dispuesto a aportar su saber con tal de dar luz a una parte de la historia menos conocida (pero trascendental) por la gran mayoría de miembros de la Orden, y que, desgraciadamente, deja lagunas tremendas en nuestra formación histórica, ritual y conceptual, creando falsos mitos y leyendas grotescas en ocasiones, y a la vez, tan terriblemente alejados de una realidad cabal.
Procuraremos en sucesivas publicaciones aproximar al lector que lo desee una información sólida, veraz masonológicamente, y hermenéuticamente coherente.

Antes de abordar el análisis de los principales catecismos del Mot de Maçon que engloban el periodo 1696-1730, debemos intentar saber sobre qué época y porqué la forma primitiva de la Palabra de masón se desarrolló bajo forma de catecismos, juegos alternados de preguntas y respuestas cuyo primer ejemplo aparece en 1696 por el Edimburgo, primero de los catecismos masónicos del Mot de Maçon (Mason Word), y modelo de una serie de catecismos análogos de los que analizaremos las sucesivas metamorfosis más adelante.

Creado hacia 1628-1637, el rito del Mot de Maçon se reducía en su estado primitivo a la comunicación oral de las palabras Yakin y Boaz de las dos columnas del Templo de Salomón, comunicación hecha mediante un agarre de la mano derecha (denominada garra) dado al recipiendario, es decir, al nuevo aprendiz entrado. Este rito se desarrolló desde 1689-1691 como lo da a entender el hecho que en 1689 el Dr. Stillingfleet denominó el Mot de Maçon “un misterio rabínico” y que en 1691 Robert Kirk comparaba esta Palabra a un “comentario” rabínico sobre Yakin y Boaz. Notemos que denominando la Palabra de masón como un “misterio rabínico”, Edward Stillingfleet, que sabía que este rito era practicado en los Highlands de Escocia, no podía ignorare por consiguiente que este rito del Mot de maçon era practicado por cristianos y no por judíos. Cuando empleaba el nombre “rabínico” quería hacer por tanto referencia ya sea al origen veterotestamentario de las dos palabras Yakin y Boaz, como al carácter exegético (por analogía con el Talmud) que revestía este rito (lo que será efectivamente el caso de los catecismos del Mason Word des de 1696 con el Edimbourg). ¿Cómo Stillingfleet conoció la existencia del Mot de Maçon? Él trabajó personalmente en encontrar un compromiso para reconciliar los no-conformistas (presbiterianos escoceses) con los ortodoxos (anglicanos de Inglaterra), y fue así probablemente trabajando en esta tarea de aproximación inter-confesional que tuvo la ocasión de frecuentar los medios prsbiterianos escoceses y descubrir ahí la práctica del Mason Word.

Robert Kirk, que aparentemente había conocido de Stillingfleet la existencia del Mot de Maçon escocés, y que era pastor protestante (episcopaliano) además de gran erudito, estaba bien ubicado para saber que los presbiterianos tomaban frecuentes préstamos del Antiguo Testamento para utilizarlo en un sentido alegórico. Es por ello que lo reprodujo explicitando el pensamiento de esto último afirmando en su Secret Commonwealth (1691) que el Mot de Maçon era “comparable” (lyke) a una “tradición rabínica” en el sentido muy preciso donde constituía un “comentario” (comment) sobre Yakin y Boaz, aserción que tiende a sugerirnos que en 1691 el Mot de maçon había dejado de reducirse simplemente a la comunicación oral de las palabras, hasta llegar a convertirse en un desarrollo susceptible de hacer de este un verdadero comentario, descripción que corresponde al estado de desarrollo alcanzado por el Mot de Maçon en el primer catecismo simbólico, el Edimbourg de 1696. ¿Qué debe pensarse acerca de los propósitos de Sillingfleet y de Kirk?

El Edimbourg, primer catecismo del Mason Word que inauguró una larga serie de catecismos análogos, se refería del punto de vista tipológico a la logia de Kilwinning: era por una parte el signo del hecho que este ritual era probablemente el de la logia de Canongate que se había afiliado en 1677 a la logia de Kilwinning, la logia madre de las otras logias calvinistas de Escocia; y por otra parte, era una confirmación del hecho de que el Mot de maçon era efectivamente la creación de los masones presbiterianos de Kilwinning. Cuando en 1599 los Status Schaw habían prescrito a la logia de Kilwinnig poracticar un arte de memoria que no estaba precisado, este debía serlo por tanto siguiendo los principios del calvinismo como hemos explicado en otras ocasiones, no pudiendo pues basarse en imágenes plásticas, sino bajo la forma de catecismos cual juegos que alternaban preguntas y respuestas, y que no debían ser escritos para poder ser memorizados y restituidos de memoria a lo largo del rito, respondiendo de este modo a la obligación impuesta por los estatutos Schaw de 1599 a la logia de Kilwinnig, pudiendo así practicar un arte de memoria ciertamente conforme a los principios calvinistas. Esta función de arte de memoria de los rituales del Mot de Maçon se encuentra afirmada de una parte por el ritual Dumfries nº4 de 1710, así como, por otra parte, por la divulgación la Confession d’un maçon de 1755. Así pues, los primeros catecismos del Mot de maçon que desarrollan al menos a partir de 1696 la forma primitiva del rito como arte de memoria conforme a los principios del calvinismo, poseen un doble estatuto y deben ser interpretados a la vez como rito de recepción en logia, así como ya hemos reiterado, un arte de memoria. Sobre este último punto debemos tener muy en cuenta dos aspectos de estos catecismos: por una parte, el juramento de no dibujar en el suelo los símbolos de la recepción ritual en logia (el arte iconográfico repugnaba a los presbiterianos que concentraban su atención sobre las expresiones verbales), y por otro lado el uso de metáforas y alegorías verbales.

En efecto, los artes de memoria utilizados por los católicos se fundamentaban sobre el uso de imágenes plásticas. Así pues, los calvinistas tuvieron la idea de sustituir en las artes de memoria el uso católico de las imágenes plásticas por el uso de imágenes verbales cómo metáforas y alegorías cuyo origen escriturario y su carácter exclusivamente verbal eran conformes a los principios del calvinismo. Cometemos un error cuando pretendemos encontrar en un momento dado en nuestro estudio del Edimbourg las denominaciones de las dos columnas y la de la puerta del Hekal del templo de Salomón por sus ubicaciones simbólicas respectivas, que denotaran la práctica de una exégesis esotérica de la Escritura. No suponía nada de esto en absoluto. Cuando los autores del Edimbourg y de otros catecismos análogos designaban estos elementos del Templo de Salomón por metáforas, no pretendían de ningún modo buscar una interpretación simbólica del Templo ya que para ellos existía una interpretación determinada basada en una cultura de tipo alegórico de la iglesia presbiteriana, exactamente como las dos columnas Yakin y Boaz tipificaban los apóstoles (Gál. 2,9) en efecto los reformadores, y la puerta del Hekal del Templo a Jesús de Nazareth (Jn 10, 7.9).

El esoterismo penetró en la francmasonería más allá del 1696. El hecho que a mediados del siglo XVII unos masones aceptados como Robert Moray y Elias Ashmole se interesaran personalmente en el esoterismo no tuvo ninguna repercusión sensible sobre el estado de la masonería en la que ellos fueron recibidos. Hasta 1730 el registro semántico de los rituales del Mot de Maçon transitó progresivamente del campo de la teología hacia el campo de la filosofía: esto es, se mantuvo en los límites del exoterismo. Resulta complejo decir a partir de qué fecha los masones abandonaron las anteriores alegorías para pasar a interpretar de manera simbólica ciertas figuras de la Escritura y acceder por esta hermenéutica simbólica a dar a luz a puros principios. En 1730 el ritual filosófico de la Gran Logia de Londres nos expone el primer abordaje de naturaleza exotérica en el sentido donde, dejando de lado la práctica de la tipología bíblica, no parece denotar la práctica de una hermenéutica simbólica en el sentido técnico de la palabra, inseparable como tal del recubrimiento metódico de un saber milenario. Si debemos buscar una época donde el esoterismo parece haber coloreado una cierta hermenéutica de los rituales masónicos, es en textos como The Perjured free mason detected (1730) y A Defence of masonry (1730-1731). Ward prefería fechar de finales del XVIII solamente la introducción del simbolismo partiendo del esoterismo en las logias masónicas bajo la influencia de Hutchinson y de Preston. En realidad la cultura del esoterismo se injerta en la cultura masónica (antes de penetrar en la institución masónica en sí misma) hacia 1730, es decir en la época precisa donde el calvinismo desó de ser el fundamento único o principal de la tradición del Mot de Maçon, y donde la hermenéutica filosófica de la Escritura (y partiendo del simbolismo que fue de origen escriturario), emancipando las consciencias de los particularismos confesionales, favoreció el reino de una universalidad propicia al estudio comparado de las tradiciones, y de ahí propicio a la introducción de la hermenéutica simbólica de la Escritura en las logias.


Joaquim Villalta, V Orden, Gr.·. 9 y Último del Rito Moderno o Francés, 33º R.E.A.A.
M.·. I.·.
Director de la Academia Internacional de la V Orden - UMURM
Gran Orador del Sublime Consejo del Rito Moderno para el Ecuador
Miembro Honorario del Soberano Grande Capítulo de Cavaleiros Rosa-Cruz de Portugal - Gran Capítulo General del Rito Moderno y Francés de Portugal
Miembro Honorario de la R.·. L.·. Estrela do Norte nº 553 del Grande Oriente Lusitano
Gran Canciller para Europa del Gran Oriente Nacional Colombiano
Miembro Honorario del Soberano Supremo Consejo del Grado 33 para el Escocismo de la República del Ecuador
Miembro del Supremo Consejo del Grado 33º y Último del Rito Escocés Antiguo y Aceptado de la Islas Filipinas
Miembro Honorario del Supremo Consiglio del 33º ed Ultimo Grado del R.S.A.A. per l’Italia e sue Dipendenze
Miembro del Suprême Conseil du 33e Degré pour la France du Rite Ancien et Accepté (Rite de Cerneau et Rite Écosais Ancien et Accepté)
Pasado Presidente de la Confederación Internacional de Supremos Consejos del Grado 33º del R.·. E.·. A.·. A.·.
Muy Poderoso Soberano Gran Comendador del Supremo Consejo del Grado 33º para España del Rito Antiguo y Aceptado
Gran Comendador del Soberano Gran Consejo de los Príncipes del Real Secreto de España, Rito de Perfección
Masonólogo

Qué es y qué no es Masonería (lo que no es 3)

Los “Deberes de un francmasón” de 1723

Ciertos historiadores interpretan el parágrafo 1 de los "Deberes de un francmasón" de las Constituciones de 1723 como un texto en el que se prohíbe el acceso a las logias a los libertinos, es decir, a los deístas. Sin embargo, es una interpretación completamente falsa. Dicho error no afecta tan solo a determinados autores masónicos, sino también a algunas Obediencias donde podemos leer con consternación en sus páginas web exposiciones como la siguiente: “En 1723 aparecen las Constituciones de Anderson reconocidas aún hoy en día como la carta fundadora de la francmasonería universal. El artículo primero imponía para siempre la exigencia esencial de la masonería de tradición, a saber, la creencia en Dios.” Quedamos atónitos y sorprendidos ante tal mentira. La falsedad de dicha interpretación es obvia ya que este texto admitía textualmente la eventualidad de que un masón no comprendiera correctamente el arte (es decir, el simbolismo bíblico del rito de la Palabra de Masón), y fuera, consecuentemente, un ateo teórico o un deísta siempre que fuera “un hombre bueno y verdadero, o un hombre de honor y de honestidad”, es decir, siempre que practicara la religión natural evocada por Pablo de Tarso en Romanos 2:14-15, religión natural práctica que no es una doctrina, sino que consiste en conformar su comportamiento a la ley moral natural y universal. Dos historiadores más rigurosos han escapado al contrasentido y han comprendido correctamente el texto de 1723, porque fueron capaces de interpretar un texto conformemente a las reglas de la sintaxis: ellos son Alain Bernheim y el profesor escocés David Stevenson. Observemos que, en sus Constituciones de 1738, J. Anderson proseguirá en la estela de las Constituciones de 1723, ya que tan solo obligará al masón a practicar los tres artículos morales de Noé asegurándole lo que él llamó textualmente la “libertad de consciencia” (liberty of conscience). Recordemos que los tres artículos morales de Noé se encuentran descritos en Génesis 6:2-3 y 9:3-6, donde se prohíben tres cosas: a los hombres virtuosos desposarse con mujeres egóticas, de consumir carne animal con su sangre, y de matar. Finalmente, no olvidemos que si las Constituciones de 1723 y de 1738 no imponen al masón ninguna doctrina religiosa y le dejan libre totalmente de ser un ateo teórico o un deísta, sin embargo estas mismas Constituciones y el propio rito del Mot de Maçon mencionan el “Gran Arquitecto del Universo” (cf. el Dumfries nº 4 de 1710 y La Masoneria Diseccionada de Samuel Prichard, 1730).

Los Antiguos de Dermott y la Gran Logia Unida de Inglaterra

No se puede evocar las Constituciones de 1723 y de 1738 compararlas por una parte con Ahiman Rezon de Laurence Dermott (1756) y por otra parte la posición de la Gran Logia Unida de Inglaterra nacida en 1813. En su texto de 1756, L. Dermott afirma que un “masón está obligado por su compromiso a creer firmemente también en el verdadero culto del Dios eterno que en todos estos archivos sagrados que los dignatarios y Padres de la Iglesia han compilado y publicado para el uso de todos los hombres buenos”. Emerge de este texto que L. Dermott obligaba al masón a creer en el culto del verdadero Dios y en la Biblia, posición que era totalmente contraria tanto a las Constituciones de 1723 como a las de 1738. En cuanto a los Basic Principles de la Gran Logia Unida de Inglaterra, estipulan en 1929 “que la creencia en el Gran Arquitecto del Universo y en su voluntad revelada será una cualificación esencial para convertirse en miembro”.

Dicho de otro modo, la Gran Logia Unida de Inglaterra, obligando al postulante de este modo, y también al masón a creer en el Gran Arquitecto del Universo y en la Biblia, adoptó una posición idéntica a la de L. Dermott y a la de los Antients, oponiéndose por ello radicalmente a las Constituciones de 1723 y de 1738. Precisemos respecto al empleo de las palabras “creer” (believe) y “creencia” (belief) utilizadas por Dermott y por la Gran Logia Unida de Inglaterra: la creencia que consiste en “creer que” es una actitud exotérica totalmente ajena a la Biblia, que no codificaba unas creencias sino el “ver” de los profetas (“ver” por el espíritu de sutileza o por la intuición intelectual no es creer), es de este modo que adoptando como posición la creencia, L. Dermott y la Gran Logia Unida de Inglaterra se ubicaron sobre el terreno del exoterismo, excluyéndose así del campo del esoterismo que era el de las Escrituras.

Hoy la cuestión radica en saber en qué posición se sitúa cada obediencia: si desean apoyarse sobre las Constituciones de 1723 y de 1738 que proclamaban la libertad de consciencia o, por el contrario, prefieren apoyarse sobre el Ahiman Rezon y sobre los Basic Principles de la Gran Logia Unida de Inglaterra, que obligan en creer en el Gran Arquitecto del Universo y en la Biblia.

Joaquim Villalta, V Orden, Gr.·. 9 y Último del Rito Moderno o Francés, 33º R.E.A.A.
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Qué es y qué no es Masonería (lo que no es 2)

El origen de la leyenda de Hiram
Esta leyenda aparece en 1730 en el Rito del “Mot de Maçon” divulgado por Samuel Prichard en su Masonería Diseccionada. Régis Blanchet (1951-2005) pensaba que que la leyenda de Hiram tenía unos orígenes paganos (Los Orígenes paganos del grado de maestro en masonería, Rouvray, Prieuré, 1994). Se equivocaba. La leyenda de Hiram aparece en el rito del Mason Word que, conformemente a su naturaleza de arte de memoria originalmente calvinista, se componía de alegorías exclusivamente extraídas de la Biblia. Este es el caso de la figura de Hiram, asesinado por tres malos compañeros: alegoría de la Pasión, de la muerte y de la resurrección de Jesus de Nazareth, Asesinado por el sumo sacerdote judío Caifás, por el rey Herodes de Galilea y por el gobernador romano de Judea, Poncio Pilato. La leyenda de Hiram era por tanto de origen cristiano y no tenía, consecuentemente, ningún origen pagano, como lo ha confirmado con razón Philippe Langlet en su ora titulada Las Fuentes cristianas de la leyenda de Hiram (París, Dervy, 2009).

Caballería
En sus dos Discursos de 1736-1737, el caballero Ramsay pretendió poder atribuir un origen caballeresco a la masonería. Fundaba su afirmación sobre la Lettre de la grande maîtresse des franc-maçonnes à M. Harding imprimeur de 1724, donde Jonathan Swift evocaba a los caballeros de la logia de San Juan de Jerusalén. Pero Ramsay no comprendía que en este texto datado el 1 de abril era por lo tanto una inocentada (poisson d’avril). Swift lo extrapoló basándose sobre el Contrato de Perth de 1658 que presentaba la logia de Perth como siendo la logia hija de la logia de Kilwinning, la cual se presentaba a sí misma como salida del “templo de los templos” (es decir, del templo de Jerusalén) porque había concebido y elaborado el rito del Mot de Maçon que refería al simbolismo del templo de Jerusalén. Por otro lado, la logia de Kilwinning como el mismo Swift, no olvidaron que el resto de logias de Escocia tenían por costumbre recibir a los nuevos aprendices entrados el día de San Juan Evangelista (27 de diciembre). Así pues, la francmasonería no tiene ningún origen caballeresco.

Alquimia
Aunque en el Siglo XVII el masón E. Ashmole estuvo interesado en la alquimia, esta es ajena al rito de los Antiguos Deberes y al rito del Mason Word. Es solamente en los ritos masónicos tardíos donde aparece la alquimia. En 1766 el barón de Tschoudy publica su Estrella flamígera, tratado de masonería donde introduce la alquimia. Además, en el Siglo XIX, no entendiendo que el azufre y la sal de la cámara de reflexión hacía originalmente referencia a Gén. 19, 24-26, ciertos masones por ignorancia y poco escrupulosos añadieron a la sal y al azufre iniciales el mercurio, así como el acróstico alquímico VITRIOL. Esto conducirá a Oswald Wirth a cometer el error de publicar en 1909-1910 Symbolisme hermétique dans ses rapports avec l’alchimie et la franc-maçonnerie, no teniendo el principio y origen de la francmasonería ninguna relación directa con la alquimia.

Joaquim Villalta, V Orden, Gr.·. 9 y Último del Rito Moderno o Francés, 33º R.E.A.A.
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