Croire ou respecter: un debat sur la perenité de nos rites et symboles

Réflexions en marge des travaux du Conseil du S. Chapitre «La Rose-Croix du Léman» de Genève le 30 mai 2024 et de la rencontre à Bruxelles avec le S. Chapitre     « Les Chevaliers de la Lumière » de Mons le 15 juin 2024



On est parti dans nos vallées d’une question concrète « Que faire avec la devise VAM, le décor poignard, le choix « vengeance ou justice » dans l’interprétation du rituel du Ier (Élu secret) des Hauts Grades du RF Moderne ? »  

Une étude de départ sur l’histoire des décors et devises du Ier Gr :. Du RFM, par le F:. Jean van Win [i], a occasionné un riche échange de vues, expériences et considérations, dans nos travaux à Genève et au Conseil commun avec nos FF et SS de Mons, à Bruxelles au mois de juin. Au fil des échanges, la recherche c’est enrichie d’un apport substantiel d’expériences personnelles des participants et des analyses de notre TS :. (et S:.G:.C:.) Fabrizio. Une péripétie passionnante, parsemée de questions plutôt que de réponses : 

Ces échanges nous ont porté vers des réflexions plus profondes pour l’étude des rituels et l’interprétation de nos symboles, en incluant leur pérennité historique.

Bien entendu, notre travail ne se donne pas autorité de délibérer ou décréter ce qu'on doit penser ou croire, nous nous devons plutôt de mieux comprendre ce nous exprimons dans nos rituels.

L'homme libre sait ce qu'il fait et fait ce qu'il sait.

*

L’étude du document cité, signe par le F:. Jean van Win, concernant la bien connue devise du Premier Ordre de Sagesse et le rappel historique du rituel résumé par le TSPM ont occasionné un plein d’échanges et d’interrogations, dans les deux assemblées. Nous retenons une brève synthèse des pensées et des questions susceptibles d’intéresser et de continuer la réflexion des Chapitres suisse et belge du Suprême Conseil du Rite Moderne pour la Suisse :

Il s’agit du mythe fondateur : après le meurtre de Maître Hiram par trois mauvais compagnons, le légendaire Roi Salomon envoie des Maîtres Maçons pour attraper les coupables et punir le crime à la manière de l’époque biblique. Les participants aux Conseils des Élus ont suivi les évolutions du rituel du Ier Ordre du RFM en fonction des temps historiques, mais aussi les nombreuses adaptations de la vengeance qu’ils ont observé dans les LL et les Obédiences où ils ont poursuivi leur « carrière » maçonnique. On en a cherché les raisons ; il est saillant de voir comment les textes d’origine ont été altérés en fonction de l’air des temps et des préférences locales des Grandes Loges, Grands Orients et Loges particulières[ii].

En notre époque les questionnements sont nombreux : Un rituel de justice, mais poignard en main pour toujours ? Il y a peut-être un temps pour toute chose, mais heureusement notre époque n’est pas ce temps-là. On observe que la vengeance cruelle (qui devrait peut-être susciter notre horreur de la violence ?) a été ajustée successivement en justice divine par « le maître des batailles », ensuite en suicide des mauvais compagnons épargnant le sang sur les mains des justiciers. Le sens a été finalement sublimé en lutte personnelle des maçons contre leurs propres mauvaises pulsions de violence. Nous avons longuement discuté les sens du mot Justice. La justice primitive « œil pour œil » des temps bibliques (elle-même un progrès de proportionnalité pour son temps historique) a été convertie en adoption de la justice autorisée des lois et des punitions institutionnalisées, règlementées et impersonnelles ; punir oui, sans pardon, mais en suivant les règles et procès des lois ? N’y a-t-il pas pourtant un temps pour toute chose sous le soleil ? D’autre part, est-ce assez maçonnique pour nous aujourd’hui ? Où sont la charité et la prise de responsabilité personnelle ? Ou sont en tout cela la fraternité, le pardon et la possibilité des nouveaux départs ? Plein de questions ! Faut-il pourtant y répondre en modifiant en conséquence les textes d’origine, ou plutôt par une interprétation qui les replace dans leur temps ? Faut-il plutôt lire les horreurs de nos légendes comme on devrait lire les livres sacrés des religions, non pas pour justifier les violences mais au contraire, pour apprendre des exemples du mal, afin de choisir le bien et devenir meilleurs ?

En marge des questionnements sur l’exégèse des textes, un état de fait s’impose, préoccupant.

Il est bien documenté qu’il y a eu de nombreuses altérations des rituels, des décors, des interprétations, pour des raisons plutôt profanes. L’historique est fascinant à suivre dans les livres publiés récemment. En fait, peu de choses ont été rajoutées dans les rituels et décors, plutôt nombre d’éléments ont successivement disparu. Chose incongrue, même les récits mythiques inclus dans les rituels ont été faussés ici et là, pour éviter telle référence biblique qui fâche ! Bien étayée, cette constatation ne conduit-elle pas vers une conclusion pratique ? Ou alors, sommes-nous restreints à nous lamenter devant cette porte déjà ouverte ? Après tout, même la Bible a été réécrite de plusieurs manières, pour ne pas parler des codes et lois de la Justice, qui ont changé avec les siècles et les cultures…

Des FF et SS se sont posé la question de quand ces altérations ont été faites, où, pourquoi et par qui. Dans ce contexte, quelle est l’implication du choix qu’au Rite Moderne (en fait celui initial) nous tenons à pratiquer nos rituels tels qu’ils ont été écrits à l’origine ? Se laisser taxer de réactionnaires parce qu’on pratique les rituels comme ils étaient, tout en respectant la liberté absolue d’interprétation personnelle ? Le Gr :.Or :., se demandait plutôt comment fonder le respect légitime pour les traditions, en même temps que les choix qui en diffèrent, afin de préserver, sans s’aplatir, la tolérance réciproque, l’harmonie et surtout la Fraternité.

Le S:.G:.C:. Fabrizio souligne la question clé – comment interpréter à présent ces mots et décors, mais aussi les changements commis concernant, par exemple des symboles, comme la très heureuse expression GADLU, la Bible ouverte à l’ Évangile de St Jean ? Comment faire face à ce qu’on peut appeler « l’allergie » de certains FF et SS, et surtout Ob :., à ces symboles conçus justement pour faciliter une cohabitation de la diversité spirituelle maçonnique?.

Faut-il adapter les mots aux temps et aux évolutions des sociétés, recycler nos décors, épurer les rituels et légendes de nos Grades de Sagesse ? ou plutôt conserver avec fidélité la tradition, au lieu de cautionner, au nom du « progrès », les opportunismes historiques du « politiquement correct » que nos érudits décrient régulièrement ?

On le voit bien, « le diable est dans les détails », dans le ressenti dogmatique des décors, mots et gestes. En ignorant que tout ceci est symbole : l’ABC maçonnique.

*

En fait, on respecte un rituel parce qu'il dit vrai ou parce qu’il dit la tradition ? Les rituels sont-ils lettre d'Évangile... ou écrits de main faillible de Maçon ? Les interpréter dans leur lettre ou, avec bon sens, dans leur esprit ?

En essence ; en Maçons, sommes-nous capables de vivre dans notre temps, changer avec notre temps, penser et agir en notre temps, tout en sauvegardant la lettre et les symboles de nos traditions premières ? Que faire de plus pour réunir ce qui est épars ?

*


Le défi à terme de notre Puissance Maçonnique est de démontrer le bien-fondé de la pratique des rituels du RMF en leur forme d’origine, tout en accueillant une diversité d’interprétations, le changement des époques, pays, régimes politiques et surtout la liberté absolue de conscience et de croyance ou non croyance religieuse des FF et SS. Une voie de raison serait de promouvoir et pratiquer une attitude lucide et civilisée de sublimation des concepts en cause, de déchiffrer le récit mythique incarné dans ces rituels. Cette érudition semble être une condition nécessaire de coexistence, qui permet de ne pas refaire éternellement des guerres de religions, d’hérésies et d’idéologies. Comme il semble, il faut s’élever au-dessus des interprétations littérales de ces mots et symboles mais aussi de la laïcité simplifiée, réductrice, intolérante, conçue comme antireligion.

Malheureusement, comme dit notre TS, cette manière de penser et de juger est née avec les monothéismes, devenus religions d’État et méthode exclusive. La certitude unique a détruit l’antique permissivité envers une multitude « de fait » des dieux et de croyances. Les empires d’avant toléraient l’imperfection des formes et des interprétations multiples. Par la suite et à présent, au lieu de considérer la diversité inévitable, où on œuvre pour réunir dans la bonne volonté des vues qui sont et qui ont le droit de rester éparses, on part typiquement d’un jugement préalable de Vérité et de valeurs, on impose les formes qui en résultent, on pense que certaines fondations, « les nôtres », sont les seules véridiques et les autres irrémédiablement fausses, à exclure. Que reste-t-il de notre noble rêve de Franc-maçonnerie universelle ?

Ce que nous chercherons dans notre réflexion présente est la forme fédératrice qui peut convenir à tous, avec des termes ouverts, qui permettent à chacun de comprendre, d’avoir et d’affirmer son interprétation personnelle tout en respectant un rituel symbolique partagé. Pour pouvoir assister, prendre part, dire let mots et vivre un égrégore sans se faire violence. Le terme Grand Architecte de L’Univers est un bon exemple de tentative optimiste pour permettre cette tolérance mutuelle.

Bien entendu, ceci requiert une pensée conceptuelle plus haute, qui reconnait et comprend les récits mythiques et bibliques dont les symboles sont incarnés dans nos rituels – ou tout est symbole – au lieu de croire qu’il s’agit de professions de foi figée. Autrement c’est comme si on contestait le nom des jours de la semaine ou des mois de l’année qui étaient jadis des noms de dieux de l’Olympe, les mots-on n’y croit pas.

Comment contribuer à cette œuvre ?

Selon le Gr :. Or :., un des nombreux choix possibles, est d’être conservateur concernant la lettre des textes et des récits légendaires, tout en étant flexibles et tolérants avec les changements incessants de définitions et des « certitudes », induits par les contextes et les époques qui passent. De même avec les préférences d’interprétation, faites en toute liberté de conscience (tant que ces choix ne sont pas imposés à autrui).

Pour préserver la paix, suivons la tradition avec bon sens, respectons et rappelons – en bons Maçons civilisés - les symboles bibliques les mythes et récits fondateurs, parfois anachroniques, sans mettre en cause nos convictions profondes en ce siècle XXI. Ces récits des ancêtres sont des formes qui restent  la colonne vertébrale de nos rituels, leur origine. Dans les cas où notre esprit moderne se rebiffe, faisons un peu comme ces Vice-rois du Nouveau Monde Espagnol qui disaient des décrets venus de loin du Roi d’Espagne, sans rapport avec leur réalité locale : « se obedece pero no se cumple » (on obéit mais on n’applique pas). Est-ce être trop opportuniste ?

Nous avons le droit de croire ou de ne pas croire, mais en nos vallées s’agit-il de croire ou de respecter ?

Notre TS propose d’effacer le mot croire de notre vocabulaire. Obligé à croire ou à dire qu’on croit ou non, rectifier et éplucher les mots, mène à une inquisition du politiquement correct, qui est une érosion de la liberté à laquelle nous sommes si attachés.

 


Jérusalem: le mur à l’occident, de pierres éparses


Poser cette question « CROIRE OU RESPECTER ?» protège notre liberté au milieu de la diversité parfois irréductible. Notre but partagé devrait être de comprendre le rituel dont nous sommes les acteurs, le sens de ce que nous y exprimons. L’émancipation est de « connaitre la cause des choses », comme dirait Virgile, comprendre d’où nous venons et où nous allons.

Car l’homme libre sait ce qu’il fait et fait ce qu’il sait.

 

Ioan Tenner, Ve Ordre Grade 9, Grand Orateur du Suprême Conseil du Rite Moderne pour la Suisse



[i]Jean van Win, Les initiales V.A.M. sur le cordon d’Élu au Premier Ordre du Rite Moderne Français, 2012

[ii] Meisner, Marc, Rite Français: Version Originale Ephaestos, Londres 2022 ISBN-13 ‏ : ‎ 979-8361403141, comparé à Grand Chapitre Général Du Grand Orient De France, Rituel de référence 1er Ordre éd. 2007

Reflexionando sobre el Grado de Rosacruz de Hérédom de Kiwinning (de mis conversaciones con Patrick Négrier)

Es fuente de conocimiento entablar una conversación con el Masonólogo, filósofo y amigo Patrick Négrier, pues tras plantearle una consulta, él abre la puerta de mi búsqueda de criterio propio fundamentado en las bases de la historia, la sociología y la filosofía.

Joaquim Villalta, V Orden, Gr.·. 9 y Último del Rito Moderno o Francés, 33º R.E.A.A.

M.·. I.·.

Estimado Joaquim, como ya te he comentado en anteriores ocasiones, nunca me ha interesado por mis principios filosóficos y de investigación histórica la práctica de los denominados Altos Grados, sin bien reconozco que cuando un Régimen o Sistema los contiene, nunca está de más aproximarse a su propuesta, aunque sea tangencialmente. Sin embargo, debe reconocerse que el mero hecho de que este alto grado buscaba ser asociado por su nombre al término "Kilwinning" sigue siendo significativo porque ciertos masones eruditos no ignoraban el hecho de que el rito moderno del Mason Word había sido creado enteramente a partir de los masones escoceses de Kilwinning (incluso si no percibieron todas las implicaciones denominacionales, bíblicas y eclesiales, como se explica en mis libros).

Otra observación de mayor importancia: el movimiento literario y teosófico de los Rosacruces de los años 1614-16 estuvo bajo el camino de los maestros exclusivamente, y no del camino de los ritos (a diferencia de las dos masonerías antiguas y modernas que eran ritos). Sin embargo, si los masones de altos grados han buscado adherirse a la cultura de los rosacruces aunque no formara parte del rito, es simplemente porque encontraron en esta cultura dos cosas que les interesaban: la caballería y la alquimia, dos culturas estrictamente ajenas a la “Palabra de Masón” en sus tres grados.

Si deseas estudiar los rituales masónicos de los rosacruces, puedes consultar a los historiadores que han publicado sobre este tema. Una última cuestión: a partir de 1743 los rituales de los altos grados masónicos fueron objeto de tráfico comercial: cobraban caro la recepción a un grado supuestamente superior al 3º de maestro. Pero si esto fue un malentendido moral entre vendedores y compradores, este fenómeno sigue siendo muy revelador de lo que es básicamente la Masonería más allá de su cultura que sigue siendo válida e interesante: una práctica social donde se otorga sin decirlo, la primacía de la promoción social o al menos desde un punto de vista sociológico. Lo cual en verdad desde un punto de vista tradicional no tiene ningún valor real. Y por eso no sólo hay violencia en las logias, sino también una falta notable de verdadera cultura e incluso del gusto pronunciado por la cultura y su primacía.

De modo que si desde un punto de vista histórico la Masonería no desciende de antiguas iniciaciones, sino sólo de un Oficio medieval que era sólo una corporación piadosa, es en definitiva que por la mirada del enfoque sociológico (y no filosófico) de la gran mayoría de los albañiles, estos presentan sin embargo estigmas similares a los de las antiguas iniciaciones que también favorecían la mirada sociológica (¿qué trabajo haces, cuánto dinero ganas, cuántas personas tienes a tus órdenes, eres el dueño?) sobre la mirada filosófica (que se ocupa sólo de las verdades sin preocuparse por el rango social, ni por el poder social, ni por el poder económico y financiero).

Patrick Négrier

El Marqués de Gages: una de las más importantes figuras de la Francmasonería de todos los tiempos

En la imagen vemos el Escudo de Armas del Marqués de Gages donde están incluidos sus tres tréboles en el corazón del sello.

El Marqués de Gages es una de las figuras más importantes de la Orden de todos los tiempos tanto por su labor incansable al estudio y práctica masónica, como por su elevadísimo conocimiento ritual y difusión.

La "Masonería de los Modernos" se implanta por diversas vías en los Países Bajos y en la actual Bélgica, bien directamente vía Londres o vía Francia a través de la Gran Logia dirigida por el Conde de Clermont. De este modo el Marqués de Gages (cuya logia “La vraie et parfaite harmonie” de Mons es de la correspondencia de la Grande Lode de France -la primera históricamente que nada tiene que ver con la que actualmente conocemos por ese nombre-) aparece nombrado por Luís de Bourbon en 1766 como "Grand Maître provincial et Inspecteur Général des loges rouges et bleues pour les provinces de Flandres, de Brabant et de Hainaut"

Aprovechando la coyuntura y dificultades que atraviesa la masonería francesa y el distanciamiento que ello conlleva entre la vinculación de Gages con la citada Grande Loge de France, la pretendida agrupación de logias zonales emanadas directamente de la Gran Logia de Londres llevará a que el 22 de enero de1770, la "Premier Grand Lodge of England" de los Moderns (la "Grand Lodge of London and Westminster") le librará una patente que le permitirá crear la "Gran Logia Provincial de los Países Bajos Austriacos", en la que durante los quince años siguientes, el Marqués de Gages consigue imponer la autoridad de este órgano central a más de una veintena de Talleres que conseguirá regular un cierto desorden reinante hasta el momento, propio por otra parte en cuanto a la descentralización.

Sus rituales y trabajos analíticos y recopilatorios de los grados trabajados en la época, pasarán a la historia de forma radiante y referencial.

Joaquim Villalta, V Orden, Gr.·. 9, 33º
M.·. I.·.
Director de la Academia Internacional de la Vª Orden - UMURM
Gran Orador del Sublime Consejo del Rito Moderno para el Ecuador
Miembro Honorario del Soberano Grande Capítulo de Cavaleiros Rosa-Cruz de Portugal - Gran Capítulo General del Rito Moderno y Francés de Portugal
Miembro Honorario de la R.·. L.·. Estrela do Norte nº 553 del Grande Oriente Lusitano
Gran Canciller para Europa del Gran Oriente Nacional Colombiano
Miembro Honorario del Soberano Supremo Consejo del Grado 33 para el Escocismo de la República del Ecuador
Miembro del Supremo Consejo del Grado 33º y Último del Rito Escocés Antiguo y Aceptado de la Islas Filipinas
Miembro Honorario del Supremo Consiglio del 33º ed Ultimo Grado del R.S.A.A. per l’Italia e sue Dipendenze
Miembro del Suprême Conseil du 33e Degré pour la France du Rite Ancien et Accepté (Cerneau's Rite)
Pasado Presidente de la Confederación Internacional de Supremos Consejos del Grado 33º del R.·. E.·. A.·. A.·.
Muy Poderoso Soberano Gran Comendador del Supremo Consejo del Grado 33º para España del Rito Antiguo y Aceptado (Rite de Cerneau)
Gran Comendador del Soberano Gran Consejo de los Príncipes del Real Secreto de España, Rito de Perfección
Masonólogo


El Juramento Masónico: de mis conversaciones con Patrick Négrier

Entre las enriquecedoras conversaciones e intercambios epistolares que mantengo con el muy Querido Hermano, amigo filósofo y masonólogo, Patrick Négrier, hoy voy a acercar a este espacio una reflexión sobre el juramento masónico.

Patrick Négrier, como siempre haciendo gala de una erudición y conocimiento extraordinarios, combina esas cualidades con la de la humildad de quien comparte con el prójimo por amor a la verdad en sí misma. Un regreso al método de la recepción del conocimiento mediante el estudio, el análisis, la reflexión vivencial, dejando al margen la vileza profana, la incapacidad de argumentar el disenso. Es regresar al intercambio mediante el debate inteligente sobre bases sólidas, contrastadas y libres de cualquier tipo de subyugación. Este es el estado en el que muy pocos masonólogos se hallan, pues sí son verdaderamente libres, y cada paso que dan en el avance de sus pesquisas, reflexiones e investigaciones, valen su peso en oro. Un estado de consciencia y actitud que está a años luz, por desgracia de una inmensa mayoría de francmasones de joya de latón y mandil de lentejuelas.
Su amistad me honra, y le quedo eternamente agradecido por lo mucho que de sus guías y enseñanzas he conseguido en gran medida saciar mi sed del conocimiento y me ha permitido ver más luz a pesar de estar rodeado de tinieblas de todo tipo. Gracias Patrick por estar siempre ahí.
Creo que es el momento en el que hay que precisar con la máxima precisión el elemento formal ritual, filosófico e incluso hermenéutico del contenido de nuestros actuales Rituales para ser coherentes, y así evitar confusiones atroces. Una vez más debemos esforzarnos por saber de dónde venimos, como mutamos, como evolucionamos y a donde vamos con las actuales estructuras rituales y sus corpus doctrinales. Por eso que el tema del juramento, no es un tema menor, y solo comprendiendo su precisa aparición contextuada adecuadamente, podremos llegar a entender el de compromiso en diferentes conceptos de la masonería del Siglo XVIII.

Joaquim Villalta, Vª Orden, Gr.·. 9, 33º
M.·. I.·.
Director de la Academia Internacional de la Vª Orden - UMURM
Gran Orador del Sublime Consejo del Rito Moderno para el Ecuador
Miembro Honorario del Soberano Grande Capítulo de Cavaleiros Rosa-Cruz de Portugal - Gran Capítulo General del Rito Moderno y Francés de Portugal
Miembro Honorario de la R.·. L.·. Estrela do Norte nº 553 del Grande Oriente Lusitano
Gran Canciller para Europa del Gran Oriente Nacional Colombiano
Miembro Honorario del Soberano Supremo Consejo del Grado 33 para el Escocismo de la República del Ecuador
Miembro del Supremo Consejo del Grado 33º y Último del Rito Escocés Antiguo y Aceptado de la Islas Filipinas
Miembro Honorario del Supremo Consiglio del 33º ed Ultimo Grado del R.S.A.A. per l’Italia e sue Dipendenze
Miembro del Suprême Conseil du 33e Degré pour la France du Rite Ancien et Accepté (Cerneau's Rite)
Pasado Presidente de la Confederación Internacional de Supremos Consejos del Grado 33º del R.·. E.·. A.·. A.·.
Muy Poderoso Soberano Gran Comendador del Supremo Consejo del Grado 33º para España del Rito Antiguo y Aceptado (Rite de Cerneau)
Gran Comendador del Soberano Gran Consejo de los Príncipes del Real Secreto de España, Rito de Perfección.
Masonólogo


El Juramento Masónico (de mis conversaciones con Patrick Négrier)

“Sí, querido Joaquim, tienes razón, como lo he demostrado en mis libros, los autores británicos de los Antiguos Deberes católicos y luego anglicanos (a partir de la mitad del siglo XVI) habían concebido y elaborado sus Deberes de acuerdo con el modelo proporcionado por la "Regla de los monjes" de Benito de Nursia.

Así es como en los Deberes podemos ver:

1. La plegaria de entrada a la Trinidad se inspiró en el "Prólogo" de Benito que es una oración;

2. la historia alegórica y legendaria del Oficio se inspiró en el capítulo I de Benito sobre la historia del monacato que había visto la aparición de varios tipos de monjes;

3. la escala de las artes liberales de la República de Platón que se encuentra en los Antiguos Deberes había sustituido al capítulo VII de Benito sobre la escala de la humildad;

4. la lista de deberes profesionales y morales de los masones que se encuentran en los Antiguos deberes se inspiró en los capítulos IV y LXXII de Benito sobre los instrumentos de las buenas obras;

5. y, finalmente, el juramento de los Masones sobre el "Libro" de los Deberes después de leerlos al recipiendario se inspiraba en el capítulo LVIII de Benito en la forma de recibir a los hermanos en el monasterio por los tres votos de estabilidad, conversión de modales (castidad y pobreza) y obediencia DESPUÉS DE LEER AL JOVEN MONJE LA REGLA DE BENITO (¡y no la Biblia!).

Cuando, en Kilwinning (entre 1599 y 1630, no sabemos exactamente cuándo), los masones calvinistas presbiterianos (¡y no los arminianos!) reformaron el rito al reemplazar los Antiguos deberes con el Mot de Maçon, obviamente rechazaron el modelo benedictino del rito masónico por dos razones: primero porque la "Sola Scriptura" de la Reforma luterana y calvinista les prohibía asentarse en materiales no bíblicos; y luego porque se oponían ferozmente al monacato (los calvinistas escoceses habían destruido los monasterios).

En los Antiguos deberes, la legendaria historia del Oficio era una alegoría de las vicisitudes del arte gótico de las catedrales; dado que los calvinistas presbiterianos se oponían no solo a la arquitectura sagrada sino también al episcopado y, por lo tanto, a las catedrales (los presbiterianos eran democráticos y habían abolido la institución del episcopado considerado de tipo monárquico), rechazando esta historia gótica del Oficio para sustituirla por un material exclusivamente bíblico: el simbolismo del templo de Salomón cuyas dos columnas habían inspirado a Pablo la comparación de los tres apóstoles con las columnas en Gálatas 2,9 (versículo que uno no puede entender sin tener en cuenta todo este capítulo 2).

Como en los Antiguos deberes la escala platónica de las artes liberales no era bíblica, los masones calvinistas la rechazaron. Y dado que el Libro de los Deberes sobre el cual juraron los masones anglicanos no era bíblico, los masones calvinistas lo sustituyeron jurando sobre la Biblia”.

Patrick Négrier


Decimoprimer Aniversario del Paso al Oriente Eterno del amado M.·. Il.·. H.·. Antonio Onias Neto, referencia mundial del Rito Moderno o Francés.

Hace exactamente 11 años, el 13/06/2013, la Masonería perdía uno de los mayores conocedores i estudiosos del Rito Moderno o Francés, el MIlH.'. Antonio Onias Neto. Masón respetado y profundo conocedor de la Orden Masónica, echamos mucho de menos su erudición y ponderación en los destinos de la Orden. 

Actualmente estará ocupando sin duda alguna un lugar relevante en su Columna del Oriente Eterno aportando sus infinitas luces Celestes. 
El M.·. Il.·. H.·. Onías Neto era una persona excepcional, y a quien tuve el honor de conocer personalmente y aprender de sus enormes conocimientos. Cuando recibí la 5ª Orden de Sabiduría, Grado 9 y Último del Rito Moderno o Francés, Caballero de la Sabiduría, del Supremo Conselho do Rito Moderno do Brasil, él era el Gran Orador y Past Soberano Gran Inspector General del Rito. 

Fue un fiel defensor del congreso celebrado entre Cuerpos de Altos Grados del Rito francés o Moderno y personaje indispensable para la elaboración y firma de la Carta de Barcelona con todos los valores que esta contenía y que por primera vez conseguía agrupar a miembros tanto del denominado mundo Regular como Liberal. 
Fue un impulsor a ultranza de la creación de la UNION MASONICA UNIVERSAL RITO MODERNO. así como defensor de la legitimidad masónica de la iniciación femenina desde la plataforma de la autodenominada masonería regular sólo para Hombres.

El M.·. Il.·. H.·. Antonio Onias Neto fue (y es) un Hermano único e inolvidable cuyo legado es ya inmortal. ¡Muchísimas gracias, Maestro!
Cuanto te echamos de menos. Descansa en Paz.
Joaquim Villalta, Vª Orden, Gr.·. 9, 33º
M.·. I.·.
Director de la Academia Internacional de la Vª Orden - UMURM
Gran Orador del Sublime Consejo del Rito Moderno para el Ecuador
Miembro Honorario del Soberano Grande Capítulo de Cavaleiros Rosa-Cruz de Portugal - Gran Capítulo General del Rito Moderno y Francés de Portugal
Miembro Honorario de la R.·. L.·. Estrela do Norte nº 553 del Grande Oriente Lusitano
Gran Canciller para Europa del Gran Oriente Nacional Colombiano
Miembro Honorario del Soberano Supremo Consejo del Grado 33 para el Escocismo de la República del Ecuador
Miembro del Supremo Consejo del Grado 33º y Último del Rito Escocés Antiguo y Aceptado de la Islas Filipinas
Miembro Honorario del Supremo Consiglio del 33º ed Ultimo Grado del R.S.A.A. per l’Italia e sue Dipendenze
Miembro del Suprême Conseil du 33e Degré pour la France du Rite Ancien et Accepté (Cerneau's Rite)
Pasado Presidente de la Confederación Internacional de Supremos Consejos del Grado 33º del R.·. E.·. A.·. A.·.
Muy Poderoso Soberano Gran Comendador del Supremo Consejo del Grado 33º para España del Rito Antiguo y Aceptado (Rite de Cerneau)
Gran Comendador del Soberano Gran Consejo de los Príncipes del Real Secreto de España, Rito de Perfección.
Masonólogo

El fundamento de la práctica de los Grados 8 y 9 en el Rito Moderno o Francés

En este espacio hemos, creo, ampliamente abordado el tema de la génesis, distribución y reordenación de los Altos Grados de gran proliferación en el XVIII, bajo la estructura creada por el Gran Capítulo General de Francia del 1784 en la ocurrente distribución por familias conocidas con el término de Órdenes. Hemos valorado asimismo desde diversos planos filosóficos e iniciáticos, la idoneidad de los mismos, controvertidos cuanto menos, así como escuchado voces reflexivas e incluso irónicas y ácidas, como las de Bésuchet , en esa vorágine de multiplicación de grados, la mayoría impracticables. Nuestras investigaciones nos han hecho entender como ciertamente el Phylum iniciático del Rito Moderno finalizaba sin duda en el Rosacruz, un Cuarto Orden terminal siendo durante mucho tiempo el Nec Plus Ultra Masónico hasta el desembarco de la nueva estructuración propuesta por el REAA, que imponía su influencia en los altos grados con la habilidad de generar un paralelismo del R+ con su 18º, estrategia inteligente que hundía a la cumbre Moderna provocando la excitación de aquellos cuya posible ansia por las decoraciones y títulos impulsaba, cual resorte, a la búsqueda del más allá. Así pues, el sistema del Gran Capítulo General, por más Quinto Orden universal definido en los RRGG del 1784 y codificado por el Metropolitano en el listado de 1807, no dejaba de ser un intangible para muchos, con la cual cosa, ya de facto, en el 1858 el ritual Murat se basaba sobre una progresión de siete grados en los que los tres primeros pertenecían al Rito Francés, y el resto, el Rosacruz 18º, Caballero Kaddosch 30º, Príncipe del Real Secreto 32º y Gran Inspector General 33º eran grados del Rito Escocés Antiguo y Aceptado. Resulta, pues difícil creer que esto fue fruto del simple azar. El sistema de los Órdenes de Sabiduría quedaba tocado de muerte. En Holanda, tras la fundación en 1803 de la Orden de los Altos Grados tras la ocupación francesa, y muy potenciado en la actualidad su vigor y fuerza vía su nueva y remodelada web, se nos presenta ante el público una ininterrumpida práctica de más de 200 años del sistema de siete grados que supuestamente habría bebido su legitimidad de dicho contacto galo. Esa legitimidad secuencial no fue filial si no realizada por analogía, y lo que es indudablemente cierto, es que la práctica de todos los Órdenes no fue ininterrumpida, dado que, en realidad, no se conferían de la forma regularmente establecida. Me explico: El Rito planteado tras el magisterio con los Grados de Elegido, Escocés, Caballero de Oriente y Soberano Príncipe Rosacruz mutó en su forma de ser conferido, dado que debido al carácter explícitamente cristiano del último grado se decidió prohibir conferirlo salvo por comunicación, confiriendo ritualmente sólo los tres anteriores. Esta prohibición duró tres años, hasta 1806, donde se dejó a criterio de los Capítulos la elección del método de concesión. Sin embargo, en los siguientes 50 años, el sentir al respecto se revirtió radicalmente, decidiéndose en 1854 que desde esa fecha, el Grado de Rosacruz debería ser conferido ritualmente, mientras que los “Grados Intermedios” se harían por comunicaciónIncreíble, pero cierto: el tema se revertió cual calcetín. Así pues, este sistema en Siete Grados con sus respectivas Órdenes de Sabiduría solamente se practicó ininterrumpidamente de forma Regular y legítima desde 1822 en Brasil. Pero una vez pasado el tiempo, asentados los sistemas rituales, estratégicamente ubicados los sistemas relacionales entre Potencias Masónicas de Altos Grados, había que velar por llevar al Rito Moderno o Francés al lugar que siempre le correspondió, y este, jamás era estar en inferioridad de escalafón a ningún otro, dígase lo que se quiera sobre el phylum iniciático, el lanzar la mirada hacia todos los grados físicos y metafísicos de todos los sistemas. Eso ya era obvio de por sí, pero había que ir concretando. Las soluciones para la activación, reactivación o desarrollo de este Vº Orden podían ser muchas y variadas (algunas más acertadas que otras), pero era menester encontrar en función de la incontestable legitimidad de la Potencia correspondiente, en este caso el Supremo Consejo del Rito Moderno, de Brasil, Chef d’Ordre Universal en cuanto a su práctica ininterrumpida e incluso única en un tiempo, buscar un método racional, lógico, con un mensaje coherente al espíritu del Rito Moderno y de un contenido incontestable. Así pues pasaremos a exponer la distribución en 9 Grados (una distribución que comparto en lo personal por su coherencia y brillantez ritual, dicho sea de paso), ubicados el 8º y el 9º en el Vº Orden, expuesto mediante el análisis y argumentación dada por el M.•. Il.•. H.•. Antonio Onías Neto (que ya ocupa su Columna en el Oriente Eterno), Soberano Gran Inspector General Honorario del Supremo Consejo del Rito Moderno, con sede en Brasil:

 Algunos Hermanos afirman que no existe fundamento histórico o institucional para la institucionalización de los Grados 8 y 9 para el Rito Moderno. Veamos primero si históricamente existieron los grados citados anteriormente. Respecto a este asunto, la publicación francesa “Le Rite Français Moderne - I. M. R. E. T. 1986” afirma en su página 36: “Voici quelques extraits des “STATUS ET REGLEMENTS GÉNÉRAL DE FRANCE”, datés de 19 Mars 1784: “Art. 28 - Toutes les formules différentes et multipliées seront classées et rangées suivant le grande dont elles dépendent. Chaque Grade ainsi classé será connu sous la dénomination d’Ordre.” “Art. 29 - Le Grand Chapitre Général renfermera toutes les connaissances em cinq Ordres.........(siguiendo la explicación de cada Orden correspondiendo a los Grados Del 4 al 7 siendo este último El Caballero Rosacruz) ......” “Le Cinquième Ordre comprendra tous les grades physiques et méta-physiques et tous les systémes, particulièrement ceux adoptés par des associations maçonniques em vigueur”. Este Quinto Orden además de constituir una Academia o Conservatorio de diferentes grados y rituales al uso, siguiendo sus Reglamentos, se nos aparece, como lo afirma la obra referenciada, un Grado administrativo a comparar con los "Grados Blancos" del REAA. Históricamente, además, encontramos em las páginas 56/57 del “Tuileur général de la francmaçonnerie, J. M. Ragon, Paris, Collignon , de 1861”: “Rite Français: “Kadosch, parfait initié - Grade philosophique, 5e. et dernier degré du Rite Français, dit aussi GRANDE ÉLU, CHEVALIER DE L’AIGLE BLANC ET NOIR - remplaçant le 30e. degré templier du Rite Écossais.” La obra prosigue con El Cuadro, El Cubridor del Grado, la descripción de lãs Cámaras, etc. Semejante referencia Bibliográfica en la práctica de un Grado 8º dentro del Rito Moderno la vemos en Enciclopedia Masónica de la Editorial Kier, de México, en la página 808: En la parte superior de la página: “RITO FRANCÉS O MODERNO” y después, en la inferior: “8º Y ÚLTIMO DEL RITO FRANCES” ”KADOSH PERFECTO INICIADO” “GRADO FILOSÓFICO”, siguiendo con los datos sobre el grado y su Cubridor. “Vemos que el Supremo Conselho do Rito Moderno, aún pudiendo hacerlo legítimamente, no invento cosa alguna, basándose en usos debidamente documentados en la historia y práctica de nuestro Rito. Tan solo se modificó el término Kadosh (sin c) para Kadosh-Filosófico - Caballero del Águila Blanca y Negra- Inspectores del Rito - para el Grado 8, asentados en los Grandes Consejos Estatales. Por último, considerando la necesidad administrativa del Poder Central en la federación, se instituyó el Grado 9 Caballero de la Sabiduría- Gran Inspector del Rito del que hay indicios que hubo un tiempo en el que en Portugal llegó a funcionar, para los Grandes Inspectores del Rito, agrupados en el Supremo Conselho do Rito Moderno, que tiene carácter nacional.

Joaquim Villalta, V Orden, Gr.·. 9, 33º
M.·. I.·.
Director de la Academia Internacional de la Vª Orden - UMURM
Gran Orador del Sublime Consejo del Rito Moderno para el Ecuador
Miembro Honorario del Soberano Grande Capítulo de Cavaleiros Rosa-Cruz de Portugal - Gran Capítulo General del Rito Moderno y Francés de Portugal
Miembro Honorario de la R.·. L.·. Estrela do Norte nº 553 del Grande Oriente Lusitano
Gran Canciller para Europa del Gran Oriente Nacional Colombiano
Miembro Honorario del Soberano Supremo Consejo del Grado 33 para el Escocismo de la República del Ecuador
Miembro del Supremo Consejo del Grado 33º y Último del Rito Escocés Antiguo y Aceptado de la Islas Filipinas
Miembro Honorario del Supremo Consiglio del 33º ed Ultimo Grado del R.S.A.A. per l’Italia e sue Dipendenze
Miembro del Suprême Conseil du 33e Degré pour la France du Rite Ancien et Accepté (Cerneau's Rite)
Pasado Presidente de la Confederación Internacional de Supremos Consejos del Grado 33º del R.·. E.·. A.·. A.·.
Muy Poderoso Soberano Gran Comendador del Supremo Consejo del Grado 33º para España del Rito Antiguo y Aceptado (Rite de Cerneau)
Gran Comendador del Soberano Gran Consejo de los Príncipes del Real Secreto de España, Rito de Perfección.
Masonólogo

El primer testimonio histórico sobre el "Mason Word" (1637)


Siempre me resulta altamente gratificante y provechoso aprender de los estudios, investigaciones y reflexiones acerca de los verdaderos orígenes de la francmasonería, alejando la ignorancia generada por la confusión que producen las aseveraciones literales de lo mítico y legendario con la realidad histórica, fenómeno que suele traducirse en una incomprensión de la razón de ser de la hermenéutica y exégesis presente en la literatura y rituales masónicos. Es por ello que acudo con frecuencia a referentes incontestables bajo mi punto de vista, como es el Hermano Patrick Négrier, a quien además de amigo, considero como el Maestro que más me ha marcado positivamente, y al que agradezco infinitamente la Luz que me ha aportado con su sabiduría, así como por su siempre fraternal y ejemplar disposición. Su obra ingente precisa ser leída en sucesivas ocasiones, y así, de ese modo, siempre hallamos nuevas respuestas a las incesantes preguntas que aparecen a quienes buscamos permanentemente (Mateo 7:7-8).


EL PRIMER TESTIMONIO HISTÓRICO 
SOBRE EL « MOT DE MAÇON » (1637) 

por Patrick Négrier 



El primer testimonio histórico sobre la existencia del “Mason Word” aparece en 1637 en el libro de John Leslie, sexto conde de Rothes, titulado: A relation of proceedings concerning the affairs of the Kirk of Scotland, from August 1637 to July 1638 (Informe sobre los debates concernientes a los asuntos de la Iglesia de Escocia desde agosto de 1637 hasta julio de 1638), obra publicada por David Laing en Edimburgo en el club Bannatyne en 1830. El pasaje en cuestión es el siguiente:

“On Monday 13 [October 1637], Rothes came to [the] Thesaurer at night to visit him, who did shew his fears that the frequent meiting of so many wold give his Majestie discontent; and that also he had bein taxed formerlie for keeping correspondance with some of the nobilitie, which he had alwayes done for the good of his Majesteis service, thogh his adversaries interpret the same as unfaithfullnes, and said he had the Masone word among the nobilitie; yitt was he conscious to himself, as he had sought speciallie peace, and had a regaird to the nobilitie, bot his speciall aim was his Majesteis service, and that now he had receaved approbatione of his proceidings; and shew Rothes a letter from his Majestie, at least the end therof, saying, that for the willingnes of these noblemen to his service, he sould think on it, &c. The Thesaurer desyred, that the Counsell being to go to Lithgow and meitt ther the nixt day, he sould returne at night; and requyrit Rothes sould deall with the haill nobilitie and gentrie to be sein als litle in publict as they could, and dispatch themselves out of the toun als speidilie; and said, he knew it was hard to stay them from meitting, bot that they might be soon dispatched; he promised, also, to endeavor to stop the Proclamatione for chargeing them to pairt the toun”.

¿Qué representa exactamente en este texto de 1637 el "Mason Word" que conocemos por la documentación que aparecerá al respecto en los años siguientes que fue (después del rito inglés y católico de los Antiguos deberes aparecidos en la época del Regius en 1390, pero más probablemente en 1370 en York) el segundo rito de la historia de la francmasonería (creado en, o antes de 1637 en Escocia)? Si en la primera frase de este pasaje del Report, releemos correctamente los usos del pronombre personal "él" (he) en su referente exacto (aparentemente el Tesorero del Reino), parece que, según esto, el Tesorero, cuyo nombre era John Stewart, conde de Traquair (alrededor de 1600 - 1659), fue acusado por sus enemigos de haber obtenido la "Palabra de Mason" de la nobleza escocesa que habría frecuentado por infidelidad al rey James I de Inglaterra (VI de Escocia), quien previamente había acusado a Traquair de frecuentar dicha nobleza escocesa, que Traquair siempre había hecho solo por el bien del servicio de la rey.
Sabemos por la historiografía que Traquair intentó ayudar al rey James I a Anglicanicanizar la vida litúrgica de los escoceses y entonces convertidos principalmente al calvinismo y particular a la corriente presbiteriana de este último (que de hecho era la más incompatible con el anglicanismo, que no era el caso del calvinismo arminiano o episcopaliano). Los mayores enemigos de Traquair fueron, por lo tanto, en esa circunstancia los presbiterianos escoceses que se negaron a dejarse anglicanizar por el rey. Si estos presbiterianos escoceses podían evitar que Traquair anglicanizara la vida litúrgica de los escoceses era acusándolo públicamente de haber obtenido de la nobleza escocesa la "Palabra de Mason", dado que el hecho de poseer la "Palabra de Mason" era señal de una infidelidad al anglicanismo suficiente para permitir que el rey retirara su confianza en Traquair (y en el contexto histórico, geopolítico, de estos eventos, es bastante obvio que la infidelidad al anglicanismo se manifestaba principalmente en la forma de adhesión al presbiterianismo, el tema principal de todas las páginas del Informe de John Leslie que preceden al pasaje sobre la "Palabra de Mason"), y en segundo lugar que el "Mason Word", expresión por tanto del presbiterianismo escocés (quizás solo porque el propósito en cuestión era una simple acusación sin prueba) estaba entonces en poder de los nobles escoceses de confesión Presbiteriana. El hecho de que Traquair habló sin explicación de la "Palabra de Mason" a John Leslie, conde de Rothes (1600-1641), quien estaba influenciado por su muy presbiteriana esposa Anne Erskine (+ 1640), muestra además que John Leslie, simpatizante de los escoceses Presbiterianos, conocía la existencia de esta expresión del presbiterianismo escocés que era el "Mot de maçon". Así parece que el primer testimonio histórico sobre la existencia de la "Palabra de Mason" nos muestra que esta era una expresión directa del Presbiterianismo escocés. Y es por no estar lo suficientemente atento al pasaje concerniente de este texto de 1637 que muchos historiadores contemporáneos como André Kervella y otros se han equivocado al tratar de hacer pasar la "Palabra de Mason" por otra cosa de lo que realmente era.

Traducido y revisado por:

Joaquim Villalta, Vª Orden, Gr.·. 9, 33º
M.·. I.·.
Director de la Academia Internacional de la Vª Orden - UMURM
Gran Orador del Sublime Consejo del Rito Moderno para el Ecuador
Miembro Honorario del Soberano Grande Capítulo de Cavaleiros Rosa-Cruz de Portugal - Gran Capítulo General del Rito Moderno y Francés de Portugal
Miembro Honorario de la R.·. L.·. Estrela do Norte nº 553 del Grande Oriente Lusitano
Gran Canciller para Europa del Gran Oriente Nacional Colombiano
Miembro Honorario del Soberano Supremo Consejo del Grado 33 para el Escocismo de la República del Ecuador
Miembro del Supremo Consejo del Grado 33º y Último del Rito Escocés Antiguo y Aceptado de la Islas Filipinas
Miembro Honorario del Supremo Consiglio del 33º ed Ultimo Grado del R.S.A.A. per l’Italia e sue Dipendenze
Miembro del Suprême Conseil du 33e Degré pour la France du Rite Ancien et Accepté (Cerneau's Rite)
Pasado Presidente de la Confederación Internacional de Supremos Consejos del Grado 33º del R.·. E.·. A.·. A.·.
Muy Poderoso Soberano Gran Comendador del Supremo Consejo del Grado 33º para España del Rito Antiguo y Aceptado (Rite de Cerneau)
Gran Comendador del Soberano Gran Consejo de los Príncipes del Real Secreto de España, Rito de Perfección.
Masonólogo

Sur L'échelle du Grand Élu

C'est la première fois que l'échelle nous apparaît dans la série des symboles axiaux rencontrés jusqu'ici. À ce grade elle représente l'ultime voyage pour l'accès au monde de l'esprit, monde de l'absolu

Chaque échelon représente un palier nouvelle étape de notre appel vers le haut, ascension de l'âme tendue vers l'absolu. Toute station nouvelle se traduit par une conscience plus élargie plus informée et plus acquise à ce qui a été parcouru et à ce que peut encore attendre l'initié

Dans notre rituel du 5e ordre 8e grade, seule la volée faisant face au midi, nous est accessible

Chevalier rose-croix nous savions déjà que la charité devait guider nos actes et nous avions bien compris qu'il s'agissait d'amour. Et c’est encore d'amour dont il est question ici, lorsque cette échelle mystérieuse nous est présentée

Les inscriptions que nous découvrons, aussi bien sur les montants, que sur les échelons, sont inscrits en hébreu, et donc pour la plupart d'entre nous incompréhensible.

Heureusement, le gardien du seuil, nous en propose une traduction

Sur le montant de gauche, Oheb Eloah signifie Bienveillance Universelle et sur le montant de droite Oheb Qerobo signifie affection mutuelle

Nous allons donc progresser sur cette échelle, portée par l’Amour, et d’ailleurs il nous est signifié, « d’aimer notre prochain comme nous-même »

Je vais revenir aux sept vertus, qui elles aussi nous ont été traduites et pour lesquelles, un engagement nous a été demandé

Cette échelle double, m’a interpellée dans le sens où la partie descendante ne nous est pas révélée. J’aime à penser qu’elle a pourtant une signification, eu égard à la mission du Grand Elu, qui après avoir réalisé en soi les vertus évoquées dans la phase montante, et imprégné de cette dimension spirituelle perçue au sommet de l’Echelle, va redescendre œuvrer sur « la terre des Hommes »

Premier Echelon : Tsedakah « La pratique des Vertus » Vivre en homme juste en creusant le sillon de la charité

Deuxième échelon : Schor Laban, la Sincérité de nos actions

Troisième échelon : Mothek, La Douceur de caractère

Quatrième échelon : Emounah, La Force de nos valeurs

Cinquième échelon : Hamah Scheal, l’Engagement

Sixième échelon : Sebbel, La Patience dans l’adversité

Septième échelon : H’okmah, Binah, Tebounah, La Discrétion

Ce parcours ascendant où chaque étape revêt notre Ame, d’une parure vertueuse,

nous projette dans un monde imaginal, monde intermédiaire, celui des 7 cieux symboliques.

L’imaginal relève de l'imagination mais cette imagination n'est pas discréditée et est considérée comme une faculté de connaître spécifique et non dévalorisée.

 Cette prise en compte du monde de l’imaginal est ce qui fait la spécificité de la pensée orientale. Ce monde est un intermédiaire entre le monde des idées et le monde sensible et pour être plus exact il est ce qui rend possible le passage de l'un à l'autre

Ces extrêmes efforts pour que s'ouvrent le Royaume des cieux prennent la forme d'une implication au principe honorant sa puissance et lui donnant assurance que l'âme qui se présente à lui finit de réussir son détachement total de toute matérialité de toute pensée mentale conceptuelle ou formelle de tout jugement et donc de toutes sortes de conditionnements égotiques

Pour être retenu dans l'Esprit, l'âme se présente en esprit. Seul l’esprit, sommet de la dimension humaine, peut atteindre l'esprit de la transcendance cosmique. Seul un être totalement purifié peut gravir le 7e échelon

Le 7e échelon apparaît donc à la fois comme un aboutissement et un non but. C’est un non-lieu, une non-station dans laquelle nul ne peut s'installer.

Nous, maçons, participons à la progression de l'humanité dans son ensemble en redescendant sur terre, seul moyen pour nous de forger nos faibles vertus à l'épreuve d'un monde qui les mettra durement à l'épreuve. Et par ailleurs nous avons un devoir de transmission si tant est que nous puissions affirmer avec modestie et raison que nous avons quelque chose à transmettre

Pour conclure, cette échelle est moins mystérieuse qu'elle ne paraît et probablement guère plus mystique que certains voudraient nous le faire croire, mystique dans le sens où ce terme désigne une expérience spirituelle de l'ordre du contact ou de la communication avec une réalité transcendante

Pour ma part je la qualifierais de belle, de par la simplicité de son message et d'extraordinairement ardu dans sa réalisation

J’ai dit T.·. S.·. et S.·. M.·.

Sublime Conseil Provence Fidélité

El Rito como vehículo de propiedad universal

El concepto de “pureza” ritual es relativo y precisa ser matizado desde distintos ámbitos, básicamente para no confundir al lector. Al respecto, un valioso hermano advertía el riesgo de adoptar actitudes de “salvaguarda de la pureza” para evitar supuestas desviaciones, actitudes muy propicias a generar el riesgo del pensamiento único, sin saber a ciencia cierta por la inmensa mayoría qué es y donde radica dicha “pureza “ para resguardar.

Por otra parte, me parece respetable el control y distribución de dicho material ritual (además de obvio y evidente su tenencia para las logias hispanoparlantes de la oportuna correspondencia). No obstante, gracias al progresivo aumento de las publicaciones y estudios aparecidos en el mercado editorial internacional y concretamente en lengua española, ha sido posible dar a conocer ya no solo rituales de diferentes versiones de una gran variedad de Ritos, sino que además, se han podido abordar libremente y sin ningún tipo de sumisión a ninguna “militancia”, trabajos y reflexiones inexistentes e irrealizables bajo cielo obediencial (muchos de estos trabajos editoriales han sido realizados por expertos HH.•. de diversas y variadas Potencias Masónicas, asegurando la independencia, pluralidad y rigor, muchas veces ausente y carente en otro tipo de trabajos “tutelados”.
Lamentablemente, la independencia “académica” no siempre es bien comprendida y suele confundirse con iniciativas para fomentar agravios o confrontaciones. Una pena.

Es un grave error masónico e histórico considerar, cualquiera que sea el Rito, como propiedad exclusiva de una determinada Obediencia. Tal vez hay todavía alguien que así lo piense, pero lamento profundamente esa visión de marketing conductivista a la que me resisto ser sometido con siglas marcadas a fuego diferenciando buenos y menos buenos, auténticos y de “cartón piedra”. El “negocio” de la propiedad ritual o del Rito, es algo que, además de ser poco fraterno cuando se utiliza como elemento de presión, ha llegado a hastiarme por las veces que se ha llegado a argumentar lo infundado del tema, y que tan solo interesa a unos cuantos que defienden su calidad dominante aparente, revestida de un mandil, banda o collar, con un carnet, título o pasaporte confiriendo un supuesto estatus de regularidad y legitimidad desde tiempo inmemorial, en ocasiones a "full" para todos los Grados a receptores totalmente en fuera de juego en cuanto a cualquier Rito en particular, sea el que sea. Permítanme pensar que debe ser algo más que un sello o un acrónimo.
La legitimidad y regularidad de su uso y práctica, además de la conferida a los MM.•. MM.•. regularmente iniciados y recibidos en los distintos grados por transmisión ininterrumpida, es ostentada en diversos Orientes por distintas Potencias Masónicas. Todas ellas son garantes del espíritu de su Rito en concreto, pero libres para reflexionar sobre sus usos y prácticas dentro de este marco flexible y de necesaria evolución inherente a los Ritos en sí.

La fijación de formas rituales ha devenido herramienta para evitar excesos, pero ha coartado usos legítimos y ha deformado nuestra visión del Rito llegando a ser erróneamente contemplado por algunos de su exclusiva propiedad.
En algunas obediencias, por ejemplo, cada logia que trabaja en el seno de un Rito determinado, lo hace mediante un ritual que ella misma ha definido o heredado de su enorme tradición masónica a lo largo de la historia. Esta forma de práctica masónica nos recuerda a la practicada a lo largo del siglo XVIII en el continente europeo, libre aún de fenómenos globalizantes y centralizadores que, en uno u otro sentido, tienen ventajas e inconvenientes. Este doble aspecto funcional de libertad logial y fidelidad ritual, solo es comprensible teniendo clara la estructura fundamental simbólica y filosófica del Rito practicado. Precisamente una de las características del una buena práctica ritual es la de no proponer más que un modelo, que cada logia adapta.
Para evitar el caos, tan solo precisamos de nuestra capacidad de trabajo dentro de una libertad, pero conforme al Rito trabajado, y esta conformidad pasa por nuestro necesario conocimiento de la antes citada estructura simbólica propia, que será igual en sus diversas formas rituales manifestadas, y ello exige, muy especialmente, de la búsqueda de una excelencia de todos los Maestros, que serán en definitiva quienes tienen el peso y la responsabilidad de pasar la llama a generaciones venideras.

Brasil, Francia, Bélgica, España, Portugal, Ecuador, Colombia, Perú, México e Italia forman parte de un no muy largo etcétera subdividido en diferentes Potencias Masónicas, donde, sin complejos, algunas han tomado su legado y han evolucionado siguiendo los criterios que para su seno han estimado convenientes, y han hecho uso de su libertad y legitimidad con todas las consecuencias.
La diversidad de la Oferta forma parte de la diversidad Obediencial y de Estructuras de Altos Grados, y pretender alguien erigirse en “auténtico” y “único” curador y “dador” del “verdadero rito pata negra”, no solo sería incierto y errático, sino que sería desconocer completamente la realidad, génesis, estructura y evolución de los Ritos existentes e incluso de los ya extintos.

Pero vayamos a la fuente, objeto y finalidad misma. Cuando el Rito no tenía nombre alguno, o por el contrario, intentemos pensar en “todos” simultáneamente. Intentemos hallar su común denominador:

Etimológicamente la palabra Rito nos conduce a las nociones de sucesión y de orden. Un rito es aquel conjunto de reglas que fija de forma específica los diferentes trabajos masónicos o ceremonias. Un ritual no pretende tener la autoridad de un libro sagrado al mismo tiempo que no pretende imponer una historicidad o unas creencias específicas. ¿Para qué sirve entonces el Ritual?
Hoy día podríamos concebirlo como aquel conjunto normativo libremente aceptado que nos indica un camino que

- codifica las relaciones tanto dentro de las Logias como de la Orden

- facilita la libertad de expresión y de pensamiento

- permite articular distintas ideas simbólicas dentro de un espacio y un tiempo con unos específicos objetivos tanto de trabajo colectivo en logia, como de introspección individual

- privilegia las ideas sobre las formas, potenciando valores éticos y morales mediante el respeto a las diferencias, la total libertad de conciencia y el desarrollo personal intelectual y espiritual, fomentando el estudio, el análisis, la observación y la autoevaluación.

El uso del término Rito en masonería es bastante tardío, y obedece a una necesidad de diferenciar las distintas formas rituales que se fueron sucediendo con el paso del tiempo, sobre todo a partir de la proliferación de los denominados “Altos Grados” en los años 1740, distintos a los universalmente reconocidos como simbólicos (Aprendiz, Compañero y Maestro), y cuyos diferentes sistemas de reorganización, llamados en ocasiones Regímenes, condujeron al uso de calificativos que permitieran diferenciar sus particularidades, especificidades y divergencias. Este deseo de reagrupar en función de su génesis y peculiaridades, conjuntos rituales coherentes y estables, desembocó en la aparición de los distintos Ritos hoy existentes.

Por lo tanto, las estructura Obedienciales y de Altos Grados correctamente concebidas deben pretender, entre otras cuestiones:

a) Coordinar la ayuda e interrelación logial y entre sus respectivos consejos

b) Ser garantes de la correcta aplicación de las estructuras simbólicas inherentes a todo Rito (sea el que sea) lo cual no implica inmutabilidad o evolución en sus distintas prácticas.

c) Facilitar el intercambio y el flujo de experiencias humanas y masónicas entre miembros de distintas Potencias Masónicas.

d) Contrarrestar los excesos o corregir las carencias que pueda padecer la vía iniciática en situaciones de flagrante endogamia logial o los distintos Consejos.

e) Vehicular y tutelar la Tradición y Modernidad, pasado y futuro, de nuestra Orden, nuestros Ritos y Rituales, garantizando una excelencia en nuestros Trabajos Masónicos y en nuestra puesta en práctica vital cotidiana.

f) Trabajar por y para las Logias y sus Cámaras respectivas (y no al contrario), siendo enormemente respetuosa con la libertad de las mismas y con la inherente a la condición masónica de sus componentes, siempre y cuando respeten tácitamente los compromisos libremente adquiridos en ese quid pro quo.

Así pues, más allá de esa estructura “relacional”, existe el vehículo que da un ingente y auténtico valor, haciendo funcional y real el fenómeno masónico. Esto es el Ritual.
Pero, ¿cómo?, ¿cuando?, ¿donde? Y ¿por qué se crea?

La creación de la práctica Ritual del Mason Word, origen de las diversas y posteriores versiones de este Rito que desembocaron con el paso de los años mutando natural o forzadamente en la totalidad de la práctica ritualística francmasónica hoy conocida, fue elaborado por los masones calvinistas de la logia escocesa y calvinista de Kilwinning. Siguiendo los trabajos de Patrick Négrier, máxima referencia en este campo de investigación, y aún a costa de que se nos acuse de vivir gracias a las espaldas de otro (lo cual importa bien poco si el fin es pedagógico y permite sacarnos de la más supina de las ignorancias), diremos que este Rito nace como respuesta a la obligación impuesta por Schaw de practicar un arte de memoria. Nos vemos en la necesidad de beber de los resultados de estas investigaciones dado que nuestra base de datos en lengua española está no sólo bajo mínimos, sino que es inexistente. Se hace imperativo sacar a luz los resultados de la última década de investigaciones de este prestigioso masonólogo y hermano, aunque el resultado reviente literalmente las románticas hipótesis y fantasiosos relatos del génesis francmasónico pre-especulativo o de perennes purezas rituales transmitidas hasta nuestros días, lo cual es una auténtica falacia.

Así pues, la logia de Kilwinnig, rechazando la continuidad de la práctica del rito de recepción prescrito por los Antiguos deberes anglicanos, optó por adoptar la forma de un catecismo simbólico, cuyo vocabulario estuviera compuesto de imágenes conformemente a la tradición de las artes de memoria, pero unas imágenes verbales (metáforas, alegorías) debido en una parte a la confesión presbiteriana y por otra al carácter iconoclasta característico del calvinismo que forzó a dicha logia a esa sustitución de la imagen verbal en lugar de la imagen plástica. Este hecho que hemos apuntado en anteriores trabajos, nos ofrece el instrumento ritual de la Gran Logia de Londres que ontologizándolo y dándose el marco jurídico las Constituciones de 1723, abrió las logias a todos los practicantes de la religión natural (orto-praxis moral) sin consideración para las ortodoxias que quedaban sólo como opiniones individuales rompiendo por este eclecticismo con la religiosidad confesional de los Antiguos deberes, abriendo la puerta a los ateos teóricos y al deísmo. Sobre este último aspecto, ya el historiador y Hermano Charles Porset nos advierte y apostilla en uno de sus trabajos: ”Se ha tomado el pretexto de la exclusión del ateo estúpido para decir que la orden rechazaba a los no creyentes y que la masonería era cristiana. Es inexacto, porque la expresión " Stupid Athéist” está prestada de un pastor presbiteriano, John Weemse, contemporáneo de Anderson y Désaguliers, que en su obra A Treatise of the Horno Degenerate sonnes viz (sic = with) the Atheist, the Idolater, the Magicians and the Jews (London, Thomás Cotes, 1636), distingue cuatro categorías de ateos: aquel que niega a Dios («denying God»); el que duda de su existencia («disputing Atheist») el cree sólo en lo qué le aportan sus sentidos (" Physicall Atheist") y finalmente al ateo estúpido que es impermeable a las luces de la razón; en realidad tal ateo no existe; hace las veces de espantapájaros en su exposición andersoniana – de soporte para poder moldear al gusto-. Designando sólo ése de una manera totalmente retórica, Anderson-Désaguliers no excluyen las tres otras categorías de ateos – lo que concuerda perfectamente con el espíritu latitudinario de la masonería”. Ya el mismo Négrier habla sobre punto de vista personal de Désaguliers acerca de “entender bien el Arte”, aunque para nada se impone la creencia revelada como previa conditio sine qua non para formar parte de la Orden: basta con leer “desapasionadamente” y de forma correcta el redactado de los Deberes. Creo que sobran las palabras y más debates al respecto, reiteración del cual sólo conduce a un diálogo de necios, imposible de reflexionar o de rectificar, desde posiciones inflexibles, dogmáticas, intransigentes, y por descontado, nada academicistas.

Si el católico Schaw ordenó a la logia presbiteriana de Kilwinnig practicar un arte de memoria conforme al calvinismo de sus miembros en sustitución al rito anglicano de los Antiguas Deberes, es porque dicho arte calvinista debería cumplir la misma función que el anterior, una función básicamente moral.
Debemos apuntar que a pesar de la analogía de Shaw en considerar a los Antiguos Deberes como Artes de Memoria, estos no lo son en el sentido estricto conocido y practicado en la Grecia antigua. Los redactores de los Antiguos deberes intercalaron una historia legendaria del oficio entre la Plegaria a la Trinidad y el inventario de unos puntos sobre moralidad que eran sujetos al juramento del recipiendario. Algo así como si esta historia legendaria estuviera dotada del poder de inclinar al recipiendario a respetar y llevar a la práctica la buena conducta y moralidad inherente a su juramento. Un análisis profundo de los Antiguos Deberes permite a Patrick Négrier desvelarnos a éstos como memoriales con un objetivo moral. La historia legendaria del oficio conduce a los francmasones a recordar en primer lugar, a través del ejemplo de las dos columnas antediluvianas, que son los pecados humanos que, provocando el diluvio, hicieron destruir el mundo (recuerdo que constituía para los masones practicantes de los Antiguos Deberes un argumento apocalíptico de conversión moral), y que fueron estos monumentos arquitectónicos de las columnas antediluvianas que salvaron del diluvio el saber de los oficios y de las siete artes liberales. De este análisis se desprende que en los Antiguos Deberes, el recuerdo de la antigua leyenda de las dos columnas antediluvianas entre la plegaria a la Trinidad y el inventario de puntos de moralidad que el recipiendario juraba respetar, constituía, tras la invocación de la gracia en la plegaria, un segundo argumento de conversión moral que reforzaba y facilitaba dicho juramento. He aquí este argumento apocalíptico de conversión moral extraído de la tradición del Antiguo Testamento. Ese recuerdo, rememoración, y el cristianismo juanítico continuador de esta tradición reveladora, permite, a fin de cuentas comprender en qué se inspiró Schaw al pretender hacer una analogía entre los Antiguos Deberes y el arte de memoria, a pesar de no serlo estrictamente en el sentido de que no constituían instrumentos o métodos mnemotécnicos destinados a reforzar la capacidad sicológica del sujeto para recordar y potenciar su retórica sin soporte escrito. Su argumento apocalíptico de conversión moral tenía un objeto anamnético en el componente de hacer recordar al sujeto sucesos supra-significativos y moralmente determinantes del pasado, rememorar en la consciencia elementos históricos susceptibles para determinar activamente la conversión del sujeto a las buenas costumbres.
Así es como William Schaw toma los Antiguos Deberes como “antient statutes set down of before of guid memorie” (artículo séptimo de los Status de 1599).

La logia de Kilwinnig pretendiendo llevar a cabo un arte destinado a una función similar, a saber, una conversión moral de los masones fundada en el recuerdo del pasado, elaboró ella misma su propio arte de memoria en el espacio del rito del Mason Word, reemplazando así al rito anglicano de los Antiguos Deberes.
En su forma primitiva, el Mason Word se reducía a la comunicación de dos palabras J y B mientras se daba la mano de manera ritual denominada garra. Estas palabras J y B, siendo palabras de paso, constituían probablemente respuestas a una pregunta, cual esbozo del género catequético que erige la forma primaria del Mason Word entendido como instrumento destinado a ejercitar la facultad psíquica de la memoria(Edimburgo1696). Además, el hecho de que los elementos del Rito, a saber los nombres de las Columnas del Templo de Salomón y el toque o garra, habían sido sacados del episodio de Gal. 2,9 (donde Pablo de tarso justificó su ministerio apostólico sin figurar en el colegio de los Doce, y que no había conocido a Jesús personalmente, recordando que tres de los apóstoles de Jesús, considerados como columnas “habían reconocido la gracia que le había sido dada” cogiéndole la mano derecha a él y a Bernabé en signo de comunión. Los masones presbiterianos de Kilwinnig refiriéndose a Gal. 2,9 hacen una memoria del pasado, siendo un recordatorio en este sentido la forma del Mason Word, así como un memorial con finalidad moral, ya que reiterando el episodio fundador descrito, afirmaban haciendo prolongar el ministerio apostólico de Pablo basado en la gracia.
Pero, ¿Dónde se encuentra el argumento apocalíptico en Gal. 2,9 que es la fuente cultural del Mason Word?.
Apreciemos que Pablo vincula su propósito sobre las columnas y sobre el agarre de mano a un apocalipsis: “Fui después de una revelación” (apokalupsin) Gal 2,2. De aparente similitud a la que puede conducirnos a la “revelaciones de II Corintios 12, 1-4. De este modo el Mason Word se vincula directamente vía su origen en las escrituras a un argumento apocalíptico (revelador) de conversión moral, lo cual era la función de los Antiguos Deberes.
Un análisis pormenorizado del Edimburgo 1696, prototipo de los catecismos simbólicos del Mason Word (hasta el 1751, fecha de la divulgación del Maçon démasqué) estado inicial del rito de 1637, nos hace ver que era un arte de memoria en doble sentido: primeramente como memorial de elementos del pasado con objetivo moral, y en segundo lugar, como suporte de tipo mnemotécnico, que posteriormente el Dumfries en 1727, revelará en el primer cuadro de logia una nueva expresión del arte psicológico de la memoria (“Todo esta confiado en la memoria de los masones y conoce la suerte de las tradiciones orales”), en este caso de forma compuesta conforme a la versión de confesión episcopaliana que combina el Mason Word con imágenes plásticas.

Hemos visto, por tanto, el nacimiento causal del vehículo ritual, que felizmente se universalizó abriendo además el mecanismo que permitiera crear y ordenar ese punto de encuentro, donde el pensamiento y todo tipo de filosofía, en definitiva, encontraran suelo fértil dentro de un mismo espacio-tiempo. Tal vez nada mágico, pero realmente extraordinario. Un instrumento propiedad de toda la Humanidad.

Cierro así, con este último trabajo, una secuencia de estudios y ensayos tendentes a esclarecer nuestro origen ritual. Solo conociendo algo mejor nuestro pasado podremos hablar con fundamento sobre aquello que pretendemos alcanzar para nuestro devenir, a sabiendas de lo que realmente fuimos, somos y representamos.
Queda solo pendiente, con la colaboración del Hermano Víctor Guerra, la publicación in extenso desde el Círculo de Estudios del Rito Francés "Roëttiers de Montaleau" de unas tablas comparativas rituales que permitirá ver claramente algunas de las mutaciones, desviaciones, arbitrariedades y condicionamientos que en muchos casos llevaron a desembocar en variaciones más o menos afortunadas, por no decir más o menos legítimas o manipuladoras, quedando en entredicho ese purismo que solo "cuatro privilegiados" pretenden imponer o referir como auténtico y real entre alguna masonería de militancia desinformada, donde prevalece más el asumir a toque de pito que la investigación rigurosa y contrastada. Eso sí, fraternalmente.
Hoy ya no hay excusa para posicionarse histórica y masonológicamente sobre tesis de hace 20 o 30 años atrás. La Tierra gira.

Quien desee conocer los pormenores de esta génesis ritual, le sugiero vivamente la lectura muy en especial de Patrick Négrier:

La Tulip. Histoire du rite du Mot de maçon de 1637 à 1730, Groslay, Ivoire-clair 2005
Le Rite des Anciens devoirs. Old charges 1390-1729, Groslay, Ivoire-clair 2006
Art royal et régularité dans la tradition de 1723-1730, Groslay, Ivoire-clair 2009.


Vemos a veces que la realidad auténtica es más bella, plena, enriquecedora y apasionante que cualquier ficción o fantasía a las que aún muchos obstinadamente se aferran.

Joaquim Villalta, Vª Orden, Gr.·. 9, 33º
M.·. I.·.
Director de la Academia Internacional de la Vª Orden - UMURM
Gran Orador del Sublime Consejo del Rito Moderno para el Ecuador
Miembro Honorario del Soberano Grande Capítulo de Cavaleiros Rosa-Cruz de Portugal - Gran Capítulo General del Rito Moderno y Francés de Portugal
Miembro Honorario de la R.·. L.·. Estrela do Norte nº 553 del Grande Oriente Lusitano
Gran Canciller para Europa del Gran Oriente Nacional Colombiano
Miembro Honorario del Soberano Supremo Consejo del Grado 33 para el Escocismo de la República del Ecuador
Miembro del Supremo Consejo del Grado 33º y Último del Rito Escocés Antiguo y Aceptado de la Islas Filipinas
Miembro Honorario del Supremo Consiglio del 33º ed Ultimo Grado del R.S.A.A. per l’Italia e sue Dipendenze
Miembro del Suprême Conseil du 33e Degré pour la France du Rite Ancien et Accepté (Cerneau's Rite)
Pasado Presidente de la Confederación Internacional de Supremos Consejos del Grado 33º del R.·. E.·. A.·. A.·.
Muy Poderoso Soberano Gran Comendador del Supremo Consejo del Grado 33º para España del Rito Antiguo y Aceptado (Rite de Cerneau)
Gran Comendador del Soberano Gran Consejo de los Príncipes del Real Secreto de España, Rito de Perfección.
Masonólogo